Plantes de la famille des astéracées, les galinsoges peuvent rapidement acquérir un développement important et préjudiciable dans les cultures maraîchères si on ne veille pas à l’anticiper par une série de mesures bien identifiées qui sont rappelées ici.
L’épisode gélif que nous avons connu en ce début avril nous rappelle combien la météo peut impacter les cultures, notamment fruitières et viticoles. Un tel phénomène s’est également produit l’année dernière, en mai, alors que les vignes se trouvaient à un stade particulièrement sensible de leur développement. À cette occasion, le Carah a observé et analysé comment les différents cépages de son vignoble expérimental réagissent face à ce stress. Voici les principaux enseignements de ces observations.
Alors que les semis sont pour ainsi dire terminés, les observations d’insectes ont repris. À l’heure actuelle, aucun dégât d’atomaire ou d’altise n’a été signalé. De même, les pucerons sont, pour l’instant, absents des parcelles d’observations.
Liserons des haies, repousses de pomme de terre ou de chicorées witloof, souchet comestible… Ces adventices diverses peuvent être retrouvées dans les parcelles de maïs. Une stratégie de lutte adéquate doit alors être adoptée !
De la profondeur, la densité… aux points d’attentions plus particuliers, le Carah rappelle les dispositions à prendre pour réaliser la plantation des pommes de terre dans les règles de l’art. Bonne plantation à tous
L’Université de Liège a présenté lundi le démonstrateur PULSE, pour Phosphorus Uliège Sludge Extraction, un dispositif pilote pré-industriel qui permet de récupérer le phosphore à partir de boues séchées directement issues du traitement des eaux usées au lieu de les incinérer. Cet équipement, qui se base sur un procédé chimique unique d’extraction, est opérationnel au sein de la station d’épuration de l’AIDE à Oupeye.
Alors que le ciel est bleu et que le soleil brille, le vent du N-NE abaisse les températures sous les normales de saison, à des niveaux inférieurs à 15ºC. Avec ces conditions, peu d’insectes sont présents dans la culture de colza d’hiver.
Les récentes vagues de froid en Europe ont eu des « impacts limités sur les cultures annuelles », indiquait le 26 avril le service de prévisions Mars de la Commission européenne.
Une certification Vegaplan supplémentaire sera mise en place dans les semaines à venir et cible les agriculteurs dont les productions végétales sont destinées à la restauration collective française.
Auparavant considéré comme un vulgaire déchet, le lisier a progressivement acquis le statut d’or brun. Et pour cause : il s’agit d’une ressource naturelle riche et abondante, disposant d’un incroyable potentiel fertilisant et permettant d’augmenter le rendement des prairies et cultures à un coût limité. Son épandage nécessite cependant l’utilisation d’un matériel adapté, capable de conserver au maximum ses propriétés nutritives tout en assurant une répartition homogène. Parmi les solutions existantes, plusieurs conjuguent efficacité, rentabilité et écologie. Petit tour d’horizon…
La culture de maïs sous plastique soulève de nombreuses interrogations, notamment en matière d’environnement. Pour éclaircir cette problématique, le Carah a passé au crible différents types de plastique et a étudié plus précisément leur dégradabilité. Ces essais en laboratoire ont ensuite été complétés par une évaluation au champ, sous la houlette du Cipf. En voici les résultats.
Les négociateurs du Parlement européen et du Conseil sont tombés d’accord dans la nuit du 20 au 21 avril sur la future législation de l’Union européenne sur le climat.
En matière de lutte contre les maladies fongiques, porter un regard attentif sur les résultats des essais menés par le Carah la saison dernière permet de mieux jauger l’efficacité des produits phytosanitaires disponibles sur le marché. Plusieurs recommandations peuvent ainsi être livrées, tant pour les traitements uniques que pour les programmes à deux traitements, pour la saison en cours.
Pression sur la biodiversité, pertes économiques agricoles et forestières, nuisance à la santé publique. Des scientifiques d’institutions françaises viennent de livrer l’estimation la plus complète des coûts engendrés par les espèces envahissantes : près de 1.300 milliards de dollars en l’espace de 40 ans. L’augmentation annuelle de ces coûts, encore très largement sous-estimés, ne montre aucun signe de ralentissement. Au contraire, elle ne cesse de progresser depuis quelques décennies.
L’évaluation des stocks en cours de commercialisation reste un élément de première importance pour appréhender l’évolution des marchés. Pour la 24e année consécutive, une enquête est menée par la Fiwap, le Carah et Inagro/PCA auprès de 207 producteurs belges de pomme de terre. En Wallonie, 82 agriculteurs ont accepté de répondre à l’enquête, avec une proportion représentative des surfaces pour chaque province. En Flandre l’enquête a permis de contacter 125 producteurs de pomme de terre de consommation.
Le WWF évalue à 16 % l’impact de l’UE sur la déforestation associée au commerce international, ce qui la place au 2e rang mondial, juste derrière la Chine. L’ONG appelle la Commission s’attaquer, dans une proposition législative attendue d’ici juin, à l’intégralité de l’empreinte de la consommation européenne sur les forêts et autres écosystèmes.
Si le commissaire européen affirme que l’objectif de 25 % de surfaces en agriculture bio dans l’UE sera atteint en 2030, les eurodéputés en doutent qui craignent une déstabilisation du marché et un manque de soutien financier aux producteurs.
Depuis l’an dernier, il faut renseigner les lieux de manipulation des produits phyto sur l’exploitation, via le guichet électronique de PAC-on-Web : au champ, sur une aire enherbée et/ou sur une aire étanche, pour les opérations de remplissage et de nettoyage interne et externe du pulvérisateur. A réaliser cette année pour le 30 avril au plus tard.
Un tiers au moins de la production viticole française «sera perdu» à cause de l’épisode de gel, ce qui représente «à peu près deux milliards d’euros de chiffre d’affaires en moins» pour la filière, a déclaré à l’AFP la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA).