Des dérogations en matière d’épandage des fertilisants organiques rapides et d’implantation des Cipan

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Voir l'offre d'abonnementLes résidus de Cipc détectés dans les hangars belges continuent à diminuer, échantillonnage après échantillonnage. Les quelques cas positifs répertoriés l’an dernier demeurent inférieurs à la nouvelle limite maximale résiduelle mais la vigilance est de mise : un nouveau seuil devrait entrer en vigueur en 2025.
Un nombre croissant d’agriculteurs se lance dans la viticulture. D’une part, l’évolution de notre climat leur permet de produire des vins de qualité. D’autre part, l’essor de ce secteur suscite une certaine émulation, tant en Flandre qu’en Wallonie. Implanter un vignoble ne se fait toutefois pas à la légère et s’anticipe plusieurs saisons à l’avance. Ainsi, séances
de réflexion et travaux préparatoires précèdent l’implantation elle-même.
Début de semaine, l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave prévenait les planteurs de la présence de mildiou dans certaines parcelles, contre lequel aucune intervention n’est envisageable.
Ce sera ce 12 septembre, dès 19h, à Gembloux.
L’usage des produits à de propamocarbe et de flupicolid, d’une part, et d’ametoctradine, d’autre part, pourront être utilisé deux fois de plus.
La recherche de l’autonomie fourragère passe par la diversification des moyens de production des fourrages. La valorisation des périodes d’interculture est l’une des clés de cette diversification. L’UCLouvain a mené des essais sur 29 mélanges de Cipan depuis 2019 afin d’évaluer leur potentielle valorisation fourragère.
Les prélèvements se poursuivent dans les parcelles de Fontane, montrant toujours de grandes disparités en matière de rendement. Fort heureusement, le PSE et le calibre progressent, mais reste en-deçà des moyennes pluriannuelles.
Les plantes de la famille des cucurbitacées peuvent être atteintes par l’oïdium. Les premiers signes sont l’apparition de petites zones pâlissantes sur le feuillage. Après quelques jours, celles-ci s’étendent et finissent par recouvrir de blanc toute la surface, avec un aspect poussiéreux. La maladie affecte aussi bien la face supérieure qu’inférieure des feuilles. La photosynthèse est alors fortement ralentie, ce qui impacte considérablement la production.
L’évolution des maladies foliaires cette semaine est dans la lignée des observations réalisées ces dernières semaines, constate l’Irbab dans son message du 22 août.
La moisson étant terminée avant mi-août, les semis de colza d’hiver peuvent être envisagés. Avec l’avantage que cette culture piège à nitrates peut être implantée après une céréale – et profitera de l’azote qui n’a pas été exporté en raison des faibles rendements de cette année – ou une autre culture déjà récoltée (pois de conserverie ou autre légume). De plus, par son implantation précoce, elle permet d’éviter l’érosion du sol lors des orages de plus en plus fréquents. Enfin, elle permet d’activer l’éco-régime « couverture longue du sol ».
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