Opinion : stop à une agriculture à deux vitesses !

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Je m'abonneEn dépit d’une détente des prix du blé après six mois de guerre en Ukraine, la situation pourrait « basculer de nouveau » sans montée en puissance des exportations de la mer Noire, a indiqué mardi le cabinet d’analyses Agritel (Argus Media France).
Le secrétaire général de l’Onu a promis que son organisation allait s’efforcer « d’intensifier » les exportations de céréales ukrainiennes avant l’arrivée de l’hiver, celles-ci étant cruciales pour l’approvisionnement alimentaire de nombreux pays d’Afrique.
L’Ukraine est en passe d’exporter presque autant de céréales en août qu’avant l’invasion russe, selon des chiffres rapportés le 23 août par un haut responsable américain.
La folie haussière des matières premières agricoles, dont les prix ont battu des records avec la guerre en Ukraine, semble faiblir : les cours du blé, du soja ou encore du colza ont marqué une baisse ces derniers jours, notamment car les exportations de blé russe s’annoncent pléthoriques.
Statbel, l’office belge de statistique, vient de livrer ses estimations définitives sur la récolte 2021, culture par culture.
Pour la première fois en Belgique, des éleveurs laitiers ont accès à un marché à terme leur permettant de se prémunir des fluctuations de prix tout en sécurisant leur marge. Tels sont, en l’effet, les objectifs du programme Securimilk lancé en juillet dernier par la Laiterie des Ardennes.
Rendre l’agriculture nourricière, locale, circulaire, autonome, et la moins dépendante aux énergies fossiles ou aux grands enjeux géostratégiques est des défis majeurs auxquels la Wallonie devra s’attaquer. Olivier De Schutter et Jean Devillers ont récemment partagé leurs pistes et vision contrastées pour aborder ce futur.
Les vagues de chaleur qui frappent l’Europe cet été affectent les récoltes de betteraves sucrières, ce qui pourrait avoir un impact sur la production de bonbons et de chocolats, affirmaient des experts du secteur le 14 août.
Des fruits et légumes représentant plusieurs millions de livres sterling sont en train de pourrir sur pied en Grande-Bretagne par manque de main-d’œuvre, a dénoncé lundi le syndicat agricole britannique National Farmers Union (NFU).
C’était juste avant la pause estivale. Zdenek Nekula, le quelque peu austère ministre tchèque de l’Agriculture, s’était rendu dans l’hémicycle européen pour présenter les moments forts qui animeront la présidence de son pays. Les conséquences du conflit russo-uktrainien sur le secteur agricole figurent tout en haut sur la liste
de ses priorités.