Transport : une pression «asphyxiante» sur les éleveurs

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementLa proposition de règlement sur le transport des animaux, présentée par la commission le 7 décembre 2023, est désormais entre les mains du parlement. Ce texte suscite de vives tensions, tant du côté des défenseurs du bien-être animal que des professionnels de la filière viande, soucieux de sa viabilité économique. Faute de consensus entre les co-rapporteurs, ce sont désormais les rapporteurs fictifs qui prennent le relais. Parmi eux, l’eurodéputé wallon Benoît Cassart, farouche opposant à une nouvelle réglementation qu’il juge aussi inutile qu’incohérente.
La situation sanitaire, couplée à la réduction du nombre de producteurs laitiers wallons, influence favorablement le prix du lait, tant conventionnel que bio. Tous deux se montrent d’ailleurs en net progrès par rapport à l’an dernier.
La traite en prairie semble être plus qu’un choix pour certains éleveurs : c’est aussi un mode de vie, une autre manière d’envisager son travail. Sous la pluie comme au soleil, Thibault Gérardy passe 4 heures par jour au pré auprès de ses vaches pour réaliser cette tâche. Le tout, équipé de sa machine, un héritage de sa grand-mère maternelle. À la tête d’un troupeau de 33 vaches en production, l’agriculteur nous a reçus dans son village de Commanster, juste avant de prendre le départ vers les pâtures.
La réglementation européenne sur le transport des animaux vivants est actuellement en phase de révision. En décembre 2023, la commission a présenté une proposition visant à remplacer le règlement (CE) n° 1/2005, dans le cadre de la stratégie « De la fourche à la fourchette » pour améliorer le bien-être animal. Les discussions se poursuivent au sein des commissions parlementaires concernées, avec des enjeux importants pour les filières agricoles et les acteurs du transport. Pour en parler, nous sommes allés à la rencontre de l’eurodéputée écologiste luxembourgeoise Tilly Metz, co-rapporteure d’un règlement qui agite l’hémicycle.
Fin octobre, notre pays annonçait l’obligation vaccinale pour contrer les sérotypes 3 et 8 de la fièvre catarrhale ovine, ainsi que la maladie hémorragique épizootique. Une décision prise pour éviter de revivre la catastrophe de 2024, dont de nombreux éleveurs essuient encore les plâtres. Et tandis que, d’ici un mois, ovins et bovins devront avoir reçu leur traitement, beaucoup d’agriculteurs ne sont toujours pas en possession des doses nécessaires, principalement pour la FCO8. David Clarinval, ministre fédéral de l’Agriculture, a accepté de revenir sur cette campagne inédite en Belgique.
Le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement prépare la campagne de perception des cotisations 2025 pour le Fonds budgétaire pour la Santé et la Qualité des animaux et des Produits animaux. En voici l’agenda et les modalités pour les différents secteurs concernés.
Cela fait déjà bien longtemps que l’École provinciale d’agronomie et des sciences de Ciney (Epasc), fondée en 1921 sur le site de la ferme-château de Saint-Quentin, a évolué en un centre de formation reconnu dans les domaines de l’agriculture, des sciences naturelles, de l’horticulture, de l’agroéquipement et de l’environnement. Afin d’offrir les meilleures ressources d’apprentissage à ses élèves, la direction de l’institution s’est dotée d’un outil pédagogique innovant : une vache-mannequin grandeur nature conçue pour offrir une expérience de formation immersive et ultra-réaliste à ceux qui seront les agriculteurs de demain.
Le secteur belge de l’alimentation animale a produit 6,7 millions de tonnes d’aliments pour animaux l’année dernière, soit une hausse de 3,3 % par rapport à 2023. Avec un chiffre d’affaires annuel de 6,3 milliards d’euros et près de 3.600 employés, cette industrie confirme son rôle économique et stratégique dans la chaîne agroalimentaire, malgré un contexte de volatilité des marchés, de pressions politiques et de hausse des coûts de production.
En alliant théorie et pratique, la ferme didactique de la Province de Liège offre un environnement concret permettant aux étudiants de se former au plus près des réalités du monde agricole. Dans ce cadre, elle évolue, comme toute exploitation laitière, et se modernise. Pour preuve, un robot de traite vient de faire son entrée dans l’étable.
Vétérinaires ruraux et éleveurs : ces deux professions vont de pair. L’une ne peut exister sans l’autre. Pourtant, tandis que les cheptels diminuent d’année en année, ces professionnels de la santé sont, eux aussi, en perte de vitesse dans nos campagnes. Une pénurie d’autant plus problématique dans certaines provinces, comme le Luxembourg. Face à ce constat, la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Liège a développé le projet EVE qui permettra de renforcer les liens entre les étudiants, les vétérinaires et les éleveurs.
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement