Suivi du rendement et de la qualité des pommes de terre: une progression étonnante!

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementCette année vu les conditions climatiques stressantes pour la culture de pommes de terre mais pas pour le doryphore, il est important de surveiller ce ravageur d’autant plus dans les parcelles qui se développent lentement.
L’organe d’administration de la Fiwap a élu la semaine passée son nouveau bureau pour 2023.
On estime que le contrôle, c’est-à-dire la destruction ou le traitement par chaulage, bâchage ou mélange avec du fumier ou du broyat (avec retournements successifs pour les traitements à la chaux et aux matières organiques) des tas d’écarts de triage et de déterrage des pommes de terre permettrait d’économiser 2 traitements fongicides.
Pour les pommes de terre plantées avant le 15 mai, la période pluvieuse a permis de bien stabiliser les buttes. Le risque d’effritement par les lièvres, corneilles, faisans et autres animaux devient faible. Pour les pommes de terre plantées à partir du week-end de l’ascension, ne traiter que sur buttes stabilisées, mais attention les plants sont plus que réveillés et donc la levée risque d’être rapide.
D’après la Fiwap, les plantations avancent enfin pleinement depuis la fin de la semaine passée.
Alors que l’année passée, à pareille époque, le bulletin agrométéorologique du pays s’inquiétait des conditions sèches sévissant depuis la fin de l’hiver, c’est sur le froid et l’humidité qu’il s’attarde en ce printemps 2023. Et de constater, comme tout un chacun, que les travaux de printemps accusent un certain retard ou se font dans des conditions limites, ce qui pourrait être préjudiciable aux cultures dans les mois à venir, surtout en cas d’épisode sec.
Après avoir démarré timidement, les plantations de pommes de terre ont été mises à l’arrêt dans plusieurs régions. En cause ? Les pluies…
L’évaluation des stocks en cours de commercialisation reste un élément de première importance pour appréhender l’évolution des marchés. Pour la 26e année consécutive, une enquête est menée par la Fiwap, le Carah et Inagro/PCA auprès de 208 producteurs belges de pomme de terre.
Le Centre Pilote Pomme de terre en Wallonie (Fiwap – Carah) et le Landbouwcentrum aardappelen en Flandre PCA – Inagro) suivent la qualité en conservation dans une série de hangars de référence en Belgique. Voici les observations résultant des prélèvements réalisés début avril en Fontane.
Le digestat est une matière organique dont la production est croissante. Environ 600.000 tonnes sont produites chaque année par plus de 50 stations de biométhanisation wallonnes (Valbiom 2020). À la demande de Protect’eau, l’UCLouvain a mis en place, depuis 2019, des expérimentations visant à étudier l’utilisation du digestat de biométhanisation en tant que fertilisant de la culture de pommes de terre de transformation.
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