Sur la base d’une estimation provisoire du Nepg, la superficie des 5 plus grands pays producteurs de pommes de terre poursuit son évolution à la hausse, pour atteindre 609.000 ha en consommation. Soit la surface la plus élevée depuis longtemps !
La récente poussée de chaleur a permis de commencer les plantations dans des sols bien ressuyés et bien réchauffés ; des conditions idéales pour une rapide germination des plants, évitant ainsi que les germes ne restent trop longtemps sous terre et sous la menace du rhizoctone.
Les inquiétudes des riverains du site de Frameries concerné par l’installation d’une activité de transformation de pommes de terre par la société Clarebout, ainsi que les considérations du Ministre Di Antonio sur le développement de la culture de pomme de terre en Wallonie et son impact sur l’environnement ont recemment été relayés par la presse. La Fiwap (organisation interprofessionnelle de la filière complète en Wallonie), la FWA (Fédération Wallonne de l’Agriculture) et Belgapom (le négoce et la transformation belges de la pomme de terre) tiennent à rappeler la réalité du secteur et les enjeux liés à la production et à la valorisation de la pomme de terre en Belgique.
Le secteur de la transformation de la pomme de terre a connu une croissance record en 2018, la plus forte depuis les années 90, qui lui a permis de dépasser pour la première fois le cap des cinq millions de tonnes de tubercules transformés, a annoncé vendredi la fédération du secteur, Belgapom. Le ciel s’annonce toutefois plus nuageux en 2019.
Avec les températures adoucies de ces derniers jours, certains tas d’écarts montrent des repousses ponctuelles. Il faut veiller à les détruire dans le cadre de la prévention «mildiou», recommande le Carah.
Les besoins en minéraux de cette culture sont partiellement fournis par la richesse du sol et par la minéralisation des apports organiques et des effluents d’élevage. Les engrais minéraux permettent de maintenir l’équilibre entre besoins et fournitures du sol.
Le Centre wallon de recherches agronomiques (Cra-w) propose aux entreprises qui le souhaitent, de tester des clones de pommes de terre issus de son programme de sélection.
Le secteur belge de la production et de la transformation de la pomme de terre, qui occupe une place de premier plan au niveau mondial, continue à miser sur la plate-forme WatchITgrow afin d’améliorer sa durabilité et sa productivité.
Avec seulement 1,8 million de tonnes, les stocks belges estimés au 1er février sont les plus faibles de ces 5 dernières années. Fontane y est largement majoritaire (900.000 t, soit la moitié des stocks), Bintje y est presque marginale (240.000 t). La fin de saison s’annonce tendue sur les marchés libres compte tenu des stocks marginaux encore à vendre.
La réussite de votre culture se prépare en amont avec des plants de qualité, inspectés dès la réception et conservés au mieux avant leur mise en terre.
L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire se dit pleinement consciente des difficultés que risquent de rencontrer les opérateurs dans le cadre du Brexit.
La Belgique recense quatre producteurs de plants de pomme de terre bio, tous wallons. L’un à Mouscron, trois à un jet de pierre de la frontière belgo-allemande. Parmi ceux-ci, Quentin Goffinet s’est lancé dans l’aventure en 2013. La réussite se mêlant à la passion, il a progressivement étendu la surface dédiée aux tubercules. Aujourd’hui, il combine cette activité avec ses autres cultures et l’élevage d’un troupeau laitier.
Dans tous les pays du NEPG (Groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-ouest européen), les stocks actuels de pommes de terre de consommation sont largement inférieurs à ceux de l’année passée ou à la moyenne des 5 dernières années.
Le Groupe des 5 pays producteurs du nord-ouest de l’UE – Nepg – fait état dans son dernier communiqué d’une production britannique de pommes de terre bien inférieure à la normale.
Le salon Interpom Primeurs a également accueilli le lancement de la campagne de promotion mondiale « Pouvez-vous imaginer un monde sans pommes de terre », un slogan qui a d’ailleurs été utilisé comme thème pour cette édition 2018. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser le monde entier à l’importance de la pomme de terre pour l’humanité.
La semaine passée, le secteur entier de la pomme de terre s’est rassemblé en masse à Kortrijk Xpo pour le salon Interpom Primeurs. Malgré une saison 2018-2019 problématique due à une sécheresse et à une chaleur exceptionnelles, pas moins de 19.508 visiteurs se sont rendus au salon. Un salon qui s’est montré représentatif du caractère de plus en plus professionnel de la filière de la pomme de terre. « Il règne de toute évidence une forte confiance entre les différents maillons de la chaîne, que les temps soient propices ou non », font remarquer les organisateurs.
Mardi 27 novembre, une convention « pommes de terre robustes bio » a été signée au salon Interpom Primeurs, en présence du Ministre wallon de l’agriculture, René Collin, par
37 professionnels de la filière pomme de terre bio en Wallonie, Flandre et aux Pays-Bas.
L’Apaq-W a profité du salon Interpom Primeurs pour présenter la variété Louisa, une nouvelle pomme de terre belge destinée à la production de chips et présentant une bonne résistance au mildiou du feuillage. Cette pomme de terre demande donc moins de traitements fongicides et peut être cultivée en production conventionnelle et biologique.
Toutes variétés confondues, les stocks au 1er novembre sont évalués à 2,61 millions de tonnes, soit près d’un tiers de moins que l’an dernier, et 17 % en dessous de la moyenne des 5 dernières années. Seules 800.000 t sont libres.
Sur la base de ce que nous vivons actuellement, le modèle de contrats « tonnes » a fait définitivement preuve de ses limites en matière de durabilité économique.
S’il existe des tendances, parfois assez floues, en matière de planteuses et d’arracheuses, il en est de même pour le transport, le transfert et la mise en stock des pommes de terre. Tentons néanmoins d’y voir un peu plus clair…