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Voir l'offre d'abonnementLes rendements bruts finaux des principales variétés de conservation en Belgique sont inférieurs aux valeurs normales, les baisses variant de 14 % en Bintje à 24 % en Challenger. Innovator présente une diminution encore plus marquée. Combinés à une légère hausse des surfaces, ces rendements vont mener à une diminution de la production belge de l’ordre de 15 % par rapport à 2021. Les kilos manquent donc, par contre la qualité est bien présente, tant technologique (hormis le calibre) que sanitaire.
Si un sprint tardif du rendement a été observé pour Fontane grâce au retour des pluies en septembre, ce fut moins le cas pour Challenger. Les rendements finaux restent donc largement inférieurs à l’an passé, et de 13 % (Fontane) à 22 % (Challenger) plus bas que la moyenne pluriannuelle. Le calibre est satisfaisant en Fontane, et trop faible en Challenger. Les PSE ont pu baisser grâce à la pluie mais restent élevés pour les 2 variétés. Les derniers prélèvements ont confirmé la (quasi) absence de tare pomme de terre, la faible occurrence du rejet, et une très bonne qualité de friture.
Lors de sa dernière réunion qui a eu lieu la veille de Potato Europe 2022, le NEPG (groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-ouest européen) estime que la production globale de pommes de terre dans la zone NEPG (UE-04) sera en baisse de 7 à 11 %.
La sécheresse persistante a réduit à néant les espoirs de croissance tardive que l’on pouvait encore avoir en Fontane et Challenger. Les courbes de rendement actuelles se situent ainsi entre 15 et 25 % plus bas que les normales pluriannuelles, avec globalement un moindre calibre, surtout en Challenger, et des PSE qui restent (trop) élevés, entraînant ainsi des risques élevés de coups bleus à la récolte. La tare pomme de terre est par contre très faible. Le rejet n’est apparu que sur un faible nombre de parcelles.
Pour la troisième année consécutive, la Fiwap et le Groupement wallon des producteurs de plants de pommes de terre organisaient une démonstration de techniques alternatives de défanage en (plants de) pommes de terre. En effet, l’avenir étant à la réduction d’usage des défanants chimiques, il convient d’expérimenter et d’adopter progressivement de nouvelles techniques en vue de réussir cette étape cruciale, notamment pour la maîtrise des calibres et viroses.
Le Groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-ouest européen (NEPG) fait le point sur l’ancienne récolte de pommes de terre mais aussi et surtout sur la nouvelle récolte et les prévisions de production. Les emblavements 2023 et contrats s’y référant sont aussi envisagés avec quelques inquiétudes par rapport aux coûts de production et les conséquences de la réforme de la PAC.
La Fiwap organise 4 coins de champs les mercredi 13, jeudi 14, vendredi 15 et lundi 18 juillet, en collaboration avec des producteurs Fiwap, le Cra-w, le Carah ainsi que différentes institutions ou firmes…
Sous peu, certains patatiers commenceront à pulvériser contre les doryphores. Néanmoins, n’oublions pas que la pomme de terre est programmée pour pouvoir perdre jusqu’à 25 % de ses feuilles (maladies foliaires, dégâts de grêle, brûlures d’ozone, dégâts de limaces ou de doryphores…) sans effet sur le rendement.
Comme chaque saison, dans les cultures de printemps, il y a un risque de levées de Datura stramoine (famille des solanacées).
Chaque année sont reportés des cas de problèmes de dérive de désherbant pomme de terre dans des cultures non-cibles, notamment en cultures « verticales » telles que les arbres fruitiers, et en culture de betteraves ou de légumes.
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