La filière pomme de terre, fortement impactée par la crise du Covid-19, fait face à une situation inédite mêlant manque de revenus pour les producteurs et risque de gaspillage alimentaire si les tubercules stockés ne trouvent pas preneur.
Belpotato.be met à disposition du secteur un formulaire en ligne sur www.belpotato.be pour déclarer les volumes excédentaires de pommes de terre afin de pouvoir gérer les prochaines étapes de la crise du Covid-19.
Bien choisir ses pommes de terre, locales, pour bien les préparer. C’est le message mis à l’honneur en télévision par l’Apaq-W depuis le 15 avril. Afin de soutenir les 4.600 entreprises de notre Région, elle veut aussi encourager l’achat de ce produit emblématique que sont les frites. Concrètement, elle a lancé ce jeudi un concours sur les frites sur les réseaux sociaux, complémentaire à la prolongation du spot télévisé jusqu’au 15 mai. Un second concours sur les pommes de terre fraîches sera lancé le 13 mai. Tentez votre chance !
La demande en produits transformés issus de la pomme de terre dans les services de restauration a chuté de 50 à 60 % et les marchés d’exportation ont perdu leur potentiel, si bien que l’industrie européenne et mondiale de la transformation de la pomme de terre a réduit sa capacité et ses besoins en matière première. Plus de 2 millions de tonnes ne seront probablement pas transformées dans les seuls pays du NEPG (groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-ouest européen).
La crise du coronavirus pèse sur le prix des pommes de terre qui n’ont quasi plus de valeur. Ainsi, 100 kilos de pommes de terre valent désormais 1 euro, un prix historiquement bas.
Depuis toujours sensibilisée par les pertes agricoles et le gaspillage alimentaire, l’Union des Agricultrices Wallonnes avait fait de cette problématique non seulement son fil rouge mais aussi l’objet de son congrès en 2015. De ses réflexions, il est ressorti qu’au-delà de leur fonction nourricière, ce sont les agriculteurs et agricultrices qui peuvent être à la fois des acteurs et le moteur de la lutte contre ce problème tout à la fois éthique, économique, social et environnemental. Le don de produits aux associations caritatives ainsi qu’aux banques alimentaires peut faire partie de la solution et s’organiser au départ de nos exploitations agricoles.
Quelque 40 % de la récolte initiale étaient encore en stock au 1er avril, soit 1,71 million de tonnes (Mt), dont 540.000 tonnes libres. Domination absolue de Fontane, Bintje se dégage.
Les plantations se sont poursuivies ces derniers jours, parfois jour et nuit. Néanmoins, certains producteurs pour le marché du frais et/ou en bio, attendent encore.
Sur la base des volumes disponibles au 1er avril – 1,71 million de tonnes, dont 1,17 million sous contrat, et 540.000 t libres – Belpotato.be chiffre le dommage maximal de la crise à 750.000 t de pommes de terre, pour une valeur de 125 millions d’euros.
Dans son dernier avis, la Fiwap met l’accent sur la mobilisation forte de toute la filière, alors que les plantations progrssent et que des informations relatives au nettoyage des hangars et matériels «contaminés» par le CIPC sont disponibles.
L’Union nationale des producteurs de pommes de terre en France invite à la modération des surfaces, face à un secteur de la transformation très impacté par la crise du Covid-19.
L’organisation professionnelle belge de la pomme de terre attire l’attention sur le fait que la crise actuelle du coronavirus pèse très lourdement sur le secteur en raison de la volatilité et de la disparition de nombreux marchés de vente.
La réussite de la production commence dès l’arrivée des plants à la ferme. Une matière première précieuse à contrôler, conserver et préparer avec minutie !
Les besoins en minéraux d’une production de pommes de terre sont partiellement fournis par la richesse du sol et par la minéralisation des apports organiques et des effluents d’élevage. Les engrais minéraux sont appliqués en complément garantir la satisfaction des besoins totaux Un éclairage par le Carah.
Les mesures strictes de confinement ont un impact énorme sur les habitudes de consommation et de vente, notamment en ce qui concerne la pomme de terre. Cet impact est très variable pour les différents opérateurs de la filière, en fonction du produit et du canal de commercialisation. L’ensemble de la chaîne de valeur est donc affectée.
Alors que la demande en marchandise fraîche et en produits finis a évolué à la hausse, ces derniers jours, l’industrie de la transformation fait grise mine, n’échappant pas au contexte de l’épidémie de Covid-19.
Lors des coins de hangar de la Filière wallonne de la pomme de terre (Fiwap), Daniel Ryckmans rappelait neuf points d’attention liés à la fin du CIPC et l’emploi de nouveaux antigerminatifs.
Lors des coins de hangar 2020 de la Filière wallonne de la pomme de terre (Fiwap), l’accent a particulièrement été mis sur les conséquences de l’après CIPC. Dans son exposé, Thomas Dumont de Chassart revient sur l’éventuelle approbation d’une limite résiduelle maximale temporaire (tLMR) du produit dans les bâtiments pollués et sur les actions à mettre en œuvre pour la réduire au maximum.
Il existe aujourd’hui une liste de 25 variétés de pommes de terre dites robustes. Un éclairage a été apporté sur celles-ci et la convention qui les promeut, lors d’une journée technique organisée il y a peu par le Centre pilote pommes de terre.
Les surfaces dédiées aux pommes de terre gonflent d’année en année dans les pays producteurs du nord-ouest de l’Europe. A ce rythme, les risques d’une pression sur les prix payés aux producteurs augmentent encore d’un cran.