pommes de terre

Le Spf Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement communique qu’un problème technique est survenu dans le traitement des factures du « Fonds de solidarité des producteurs de pommes de terre » pour la campagne 2024.

Le rendement moyen s’approche désormais des chiffres finaux et atteint 44,3t/ha. Pour ce dernier, comme le calibre, le PSE ou le nombre de tubercule, la période de plantation a eu un impact déterminant.

Le rendement moyen belge final en Fontane s’oriente vers des valeurs inférieures à la moyenne pluriannuelle en raison du retard très conséquent pris lors des plantations. La variation entre parcelles est énorme, tant pour le rendement que pour le calibre et le PSE. Néanmoins, le calendrier impose un défanage prochain y compris pour les parcelles plantées tard afin de ne pas prendre trop de risques pour l’arrachage.

La culture de la pomme de terre fait face à de nombreux défis, dont celui de réduire le recours aux intrants. Dans ce contexte, la Fiwap et le Cra-w se sont alliés autour du projet Patat’Up qui, durant trois ans, a étudié les leviers sur lesquels intervenir tout en maintenant le rendement et la qualité. Cette dernière saison d’expérimentation a permis de conduire divers essais au champ, dont les premiers résultats viennent d’être présentés.

La saison de croissance 2024 – avec la récolte principale qui a à peine commencé – a été difficile, stressante, pleine de risques et coûteuse pour les producteurs de pommes de terre du nord-ouest de l’Europe. De nouveaux défis apparaissent alors que le changement climatique progresse.

Les derniers prélèvements dans les parcelles de Fontane indiquent un rendement moyen de 36t/ha. Néanmoins, la période de plantation reste à l’origine de fortes variations pour tous les critères.

Le SPF Santé Publique, Sécurité de la Chaîne Alimentaire et Environnement informe les producteurs de pommes de terre actifs en Belgique que la cotisation annuelle au Fonds de solidarité pour les producteurs de pommes de terre sera de nouveau exigée au mois de septembre 2024.

Les résidus de Cipc détectés dans les hangars belges continuent à diminuer, échantillonnage après échantillonnage. Les quelques cas positifs répertoriés l’an dernier demeurent inférieurs à la nouvelle limite maximale résiduelle mais la vigilance est de mise : un nouveau seuil devrait entrer en vigueur en 2025.

L’usage des produits à de propamocarbe et de flupicolid, d’une part, et d’ametoctradine, d’autre part, pourront être utilisé deux fois de plus.

Les prélèvements se poursuivent dans les parcelles de Fontane, montrant toujours de grandes disparités en matière de rendement. Fort heureusement, le PSE et le calibre progressent, mais reste en-deçà des moyennes pluriannuelles.