L’enjeu principal en pommes de terre: sécher sans refroidir!











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C’est désormais officiel : Interpom aura lieu ! Du 28 au 30 novembre 2021, le monde international de la pomme de terre se réunira à nouveau à Kortrijk Xpo. C’est un énorme coup de pouce pour l’organisation, pour Belgapom et certainement pour tous les exposants qui attendent avec impatience ce moment ultime de networking et d’affaires en live.

Avec la douceur et les multiples petites gelées qui n’ont finalement gelé que les pare-brise les pommes de terre repoussent ici et là, et pas que chez le voisin.

Alors que les plantations 2021 se terminent, il semble très probable que la superficie totale de pommes de terre dans la zone NEPG (UE-04) sera réduite de 3 à 5 %. Il s’agit d’un événement absolument historique (la dernière fois que la superficie a diminué, c’était en 2014), car les emblavements ont généralement augmenté année après année au cours des deux dernières décennies. Dans le même temps, l’industrie de la transformation prévoit toujours d’augmenter ses capacités ou de construire de nouvelles usines.

De la profondeur, la densité… aux points d’attentions plus particuliers, le Carah rappelle les dispositions à prendre pour réaliser la plantation des pommes de terre dans les règles de l’art. Bonne plantation à tous

L’évaluation des stocks en cours de commercialisation reste un élément de première importance pour appréhender l’évolution des marchés. Pour la 24e année consécutive, une enquête est menée par la Fiwap, le Carah et Inagro/PCA auprès de 207 producteurs belges de pomme de terre. En Wallonie, 82 agriculteurs ont accepté de répondre à l’enquête, avec une proportion représentative des surfaces pour chaque province. En Flandre l’enquête a permis de contacter 125 producteurs de pomme de terre de consommation.







L’expérience a montré qu’il n’est pas possible d’éradiquer la bactérie de la pourriture brune dans les cours d’eau des provinces d’Anvers et de Limbourg où elle a été détectée dans le passé. Dans ces circonstances, le danger de contamination des cultures de pommes de terre via les eaux de surface demeure. C’est pourquoi les mesures de protection qui ont été prises à l’époque pour la zone en question sont toujours d’application. Ces mesures sont résumées brièvement ci-après.

Grâce aux petites gelées de février, les planteurs héritent en général de bonnes structures. Néanmoins, la Fiwap recommande de ne pas se précipiter car personne n’est en retard ! « Attendez un bon ressuyage et un bon réchauffement, il serait idiot de détruire ce que la nature a bien fait ! Un travail du sol fait dans des conditions non optimales mène à des problèmes de structure avec impacts négatifs sur la culture, sa production et sa qualité. « La qualité du plant et le bon état du sol (réchauffé, bien préparé, de bonne structure) sont comme les 2 mamelles d’une mère qui doit allaiter : si elles ne sont pas bonnes, l’enfant végétera au cours de sa croissance » » (proverbe fiwapien).

Les producteurs bio wallons font face à un problème majeur d’écoulement de leurs stocks de pommes de terre.

Dès la réception de vos plants, veillez à contrôler immédiatement la qualité des lots : vérifier le stade de germination du plant ; prélever et laver un échantillon de plants d’une centaine de tubercules par lot ; évaluer la présence de maladies sur les tubercules : rhizoctone, gale argentée ou dartrose.

Avant le début d’une nouvelle saison culturale, Belpotato.be rappelle que toute l’attention doit être portée sur la bonne gestion du plant. Cet intrant coûteux est la base d’une culture de pommes de terre de consommation réussie. Voici quelques recommandations utiles.
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