Jeunes agriculteurs :la commission veut enrayer le vieillissement du monde rural











Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnement
C’est l’histoire d’un petit pêcheur qui ne péchait que le matin. Son bonheur, c’était d’être avec les siens. Profiter de la vie selon lui, c’était de pouvoir faire la sieste l’après-midi et surtout, voir grandir ses gamins. Un jour, un homme en cravate l’interrompit durant son repos. Il lui demanda : « Pourquoi t’arrêtes-tu de pêcher alors que tant de poissons nagent encore dans les fonds marins ? ».

Depuis près de 10 ans, Marie-Catherine et Nicolas élèvent un petit troupeau de moutons, d’une race ancienne et bien de chez nous : l’Ardennais Roux. Décrite comme une race rustique et facile à élever, c’est ce qui a fait pencher le cœur de ces éleveurs.


La commission européenne présentera bien, en 2026, une stratégie sur l’élevage mais, selon un projet de programme, la proposition de révision de la réglementation sur le bien-être des animaux d’élevage ne figure pas à l’agenda. Parmi les autres initiatives attendues : la mise à jour de la réglementation sur les pratiques commerciales déloyales.

Dans une exploitation agricole, les dangers en matière de biosécurité ne sont pas seulement déterminés par la gravité d’une éventuelle contamination, mais aussi par la fréquence à laquelle se produisent des actions dites « à risques ». Les tâches quotidiennes ou routinières, aussi insignifiantes semblent-elles, peuvent, par leur répétition, devenir un facteur favorable à la propagation de certaines infections. L’usage de bottes en fait partie…







La Gaume, ce livre ouvert au soleil bas, où les prairies s’allongent comme des chats et les forêts boivent la lumière jusqu’aux soirs d’automne. L’hiver, la brume pose son voile sur les toits, et l’odeur du bois brûlé s’invite aux fenêtres. C’est dans ce climat tempéré par la patience de ses habitants qu’est né le saucisson gaumais : un hachis de porc pur, fumé légèrement, séché juste assez pour garder sa souplesse.

Alors que plusieurs acteurs du bio ont reçu un courrier de rappel, suite au non-paiement de leur cotisation dédiée à la promotion de la filière, quatre organisations dénoncent l’existence même de cette cotisation et le poids qu’elle représente pour le secteur. L’Apaq-w, elle, se montre ouverte à la discussion, tout en rappelant que les différentes actions de promotion ne sont pas financées uniquement à l’aide des cotisations perçues.

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Une fois trop humide, une autre fois trop sèche, l’agriculteur n’est jamais content, oserait-on dire… Seulement à l’allure où nos repères s’effritent, comment doit-on envisager les prochaines années avec le changement climatique ? C’est ce que Christophe Lacroix, Benjamin Dumont, Jérôme Bindelle et Xavier Fettweis ont tenté d’évaluer.

Dans un projet d’avis présenté au parlement européen, la députée écologiste néerlandaise Anna Strolenberg a appelé à briser l’invisibilité des femmes rurales. Son texte sur l’entrepreneuriat féminin dans les zones rurales, insulaires et ultrapériphériques fait de l’égalité entre les sexes un levier de développement pour des territoires souvent oubliés.

L’ancien moulin à vent de Remicourt a connu plusieurs vies… Construit en 1819, il a vécu des moments plus tourmentés durant les Guerres mondiales, a servi de logement, pour ensuite être racheté par des agriculteurs puis atterrir entre les mains de la Spi (l’agence de développement territorial pour la province de Liège). Depuis maintenant dix ans, c’est Cédric Sacconne et son épouse Céline Anciaux qui gèrent ce patrimoine local réaménagé en gîte. Un bâtiment hors du commun situé à quelques pas de leurs champs où ces maraîchers font pousser des cultures pour tous les goûts et de toutes les couleurs.
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement