Produire des fruits de qualité, un défi pour chaque arboriculteur

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Voir l'offre d'abonnementSi les fruitiers de nos vergers se composent le plus souvent d’un sujet porte-greffe auquel est greffée une variété fruitière, il arrive également que l’on ait recours à un entregreffe. Ce dernier permet, notamment, d’améliorer la compatibilité, de modifier la vigueur de la ramure ou encore d’adapter les arbres à un sol peu favorable. Le sur-greffage, lui, fait intervenir d’autres méthodes. Sur des arbres déjà en place, il permet de changer plus rapidement la charpente et la variété productrice de fruits.
En Wallonie, plusieurs acteurs publics et privés mènent actuellement des recherches visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre au sein des élevages. Cela doit mener au développement de solutions nouvelles et utiles aux éleveurs, leur permettant de mener leurs activités dans le respect de l’environnement.
C’est une question qui revient régulièrement entre jardiniers. Pourquoi les poireaux de mon potager restent si grêles ? Pourquoi ne se développent-ils pas davantage ?
En vue d’atteindre plus facilement les objectifs fixés par la campagne « Yes We Plant », la Wallonie vient de mettre sur pied la plateforme « Coplantons ». Fruit d’une initiative de la ministre wallonne de la Nature, Céline Tellier, celle-ci a pour objectif de faire se rencontrer des citoyens, associations, groupes d’action locale, entreprises, écoles… souhaitant bénévolement participer à des travaux de plantation et des personnes à la recherche d’un coup de main pour planter leurs haies et arbres.
Les chancres de nos arbres fruitiers ne sont pas sans conséquence sur leur développement et peuvent conduire au dépérissement des bourgeons, branches… voire de l’arbre lui-même. Le plus souvent, ils résultent d’une infection pathologique mais d’autres causes peuvent expliquer leur apparition. Toutefois, qu’importe leur origine, les chancres sont difficiles à réparer… En la matière, la lutte préventive doit prévaloir sur les actions curatives.
Les SB du 20 octobre et du 3 novembre présentaient des travaux que cet automne particulier nous permet de réaliser. Les sols sont loin d’être gorgés d’eau et peuvent être travaillés sans trop de complications. Il faut surtout s’interdire de compacter la terre en travaillant en conditions humides. Souvenons-nous que si nous triturons la terre gorgée d’eau, celle-ci pourra devenir dure comme de la brique lorsque le printemps reviendra.
Le programme de mesures agroenvironnementales (MAEC) est bien connu de la plupart des agriculteurs après plus de 25 ans d’existence. Il leur permet de rendre des services environnementaux en contrepartie d’une rémunération qui en couvre les coûts et le manque à gagner. L’engagement est volontaire par période de cinq ans.
Selon le service Copernicus, le mois d’octobre 2020 a été le plus chaud jamais enregistré. Celui-ci fait suite à un été déjà particulièrement chaud et sec.
Par rapport à la période précédente (printemps 2022), les prix moyens des épicéas sains progressent pour les catégories 20-39 et 40-59 tandis qu’un recul est observé pour les catégories 70-89, 90-119, 120-149, 150-179 et 180 et +. En ce qui concerne les autres résineux, des augmentations sont à épingler du côté des catégories inférieures. On notera également une baisse des prix des douglas des catégories 70-89, 90-119, 120-149, 150-179 et 180 et +.
Les conditions météo actuelles permettent de prendre de l’avance sur les travaux préparatoires pour notre potager. La plupart des potagers sont travaillés comme il se doit. Avec ou sans bêchage, selon la technique choisie par le jardinier en accord avec sa terre (Voir notre édition du 20 octobre). C’est l’occasion de penser à l’acidité du sol et sa correction, si nécessaire.
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