Les maraîchers bio liégeois à l’honneur











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« La pomme de terre, culture importante et impactante. » Le thème interpelle… et reflète la réalité d’une filière qui s’est fortement développée en Wallonie ces vingt dernières années, sous l’impulsion essentiellement de l’industrie de transformation. Mais cet essor est également synonyme de nouveaux défis, tant agronomiques et environnementaux qu’économiques. Du producteur au transformateur, comment aborder l’avenir et apporter les solutions adéquates ?

La rentabilité économique des fermes maraîchères est l’un des piliers de leur durabilité. Une analyse comptable complète est requise pour identifier les principaux postes des frais et des revenus. Les charges directes comme les plants, la fertilisation et la protection sont aisément identifiables. En revanche, l’énergie est un poste plus difficile à estimer dans son ensemble. Nous devons nous y pencher avec une attention particulière sur base d’estimations récentes afin d’être prompts à réagir en cas d’évolutions substantielles des coûts.

Depuis le 15 novembre et jusqu’au 15 janvier, seuls les fertilisants organiques lents peuvent être épandus. Il est toutefois important de rappeler que les travaux restent interdits dans certaines conditions. C’est notamment le cas sur sol enneigé, inondé et, en zone vulnérable, sur sol gelé.

Dans le cadre d’un projet européen (projet Interreg France-Wallonie-Flandre), le Centre wallon de recherches agronomiques est chargé d’étudier deux maladies fongiques du lin, la verticilliose et la septoriose, dans le but de développer des stratégies de lutte durable. Pour l’une de ces maladies, la verticilliose, il n’existe, à ce jour, aucune solution efficace.

Plus de 90 échantillons de maïs ont été prélevés et analysés en vue d’estimer leur teneur en mycotoxines. Les résultats communiqués par Fegra et Bfa montrent qu’aucun dépassement des niveaux admissibles n’a été observé suite à la récolte 2024.







Au 15 novembre, les stocks totaux de pommes de terre étaient semblables aux années précédentes avec, néanmoins, une proportion de libre plus élevée que la normale. On note aussi un plus grand nombre de variétés diverses amenées suite à la pénurie de plants dans les variétés classiques, avec des interrogations sur l’aptitude au stockage. Fontane confirme sa domination en surface et en production mais sans progression par rapport aux récentes années.

Chaque année, des vocations émergent au sein de candidats issus du monde rural ou citadin pour s’installer en maraîchage. Parfois, il peut même s’agir d’une reconversion professionnelle. Mais quelles sont les difficultés lorsqu’on se lance dans ce secteur ? Quels sont les éléments à prendre en compte ? Du choix du terrain à l’organisation des tâches, en passant par la gestion financière et des machines, le futur maraîcher devra anticiper plusieurs facteurs pour être sûr de ne pas faire fausse route.

La plupart des producteurs de pommes de terre de la zone Nepg ont eu beaucoup de chance en octobre et au début du mois de novembre pour terminer leurs récoltes. Même si certains arrachages ont été effectués dans des conditions très difficiles et coûteuses.

Si de nombreuses mesures visent à limiter les risques liés à l’usage de produits phytosanitaires, l’évaluation des matières actives devient plus stricte, entraînant davantage de retraits que d’homologations. Pour concilier disponibilité des phyto et réduction de leurs impacts sur la santé et l’environnement, deux pistes émergent : favoriser l’accès aux moyens de protection à faible risque et préserver les solutions existantes en les couplant à une application ciblée.

Présents dans tous les compartiments de l’environnement en raison de leurs nombreuses applications domestiques et industrielles, les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) l’ont aussi beaucoup été dans les médias. Car l’on en a retrouvé traces, à des taux toutefois inférieurs aux rares valeurs limites définies par certains pays européens, dans les boues d’épuration qui sont valorisées en agriculture. L’information a créé l’émoi en raison d’une potentielle cause de contamination des eaux et des aliments. Pour répondre aux questions, voire aux craintes des agriculteurs, nous nous sommes rendus à la Société publique de gestion de l’eau (SPGE).
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