Maraîchage: produire en tenant compte de la modification climatique

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Voir l'offre d'abonnementLa présence de la mouche mineuse des Alliacées est signalée à quelques encablures de la Belgique. De même, des symptômes de rouille et de mildiou sont déjà présents sur le feuillage des poireaux. Il convient donc de visiter régulièrement ses parcelles et de rester attentif quant au développement de ces insectes et champignons.
Le projet « Zéro ph(f)yto F & L (G) » vise à identifier, valider et transmettre aux professionnels des clés permettant de produire des fruits et légumes sans aucune pulvérisation de produits phytopharmaceutiques, créant ainsi une rupture par rapport aux pratiques actuelles.
Les navets ont leur place dans les cultures destinées à la vente directe. La diversité variétale du navet (Brassica rapa var.rapa) apporte un élan renouvelé à cette culture. Les semis se font par lots de taille modeste pour assurer la vente d’un légume encore jeune à la texture et au goût délicat. Il a sa place comme légume primeur et pour l’automne.
Le chou chinois, Brassica campestris var pekinensis, est une plante adaptée à nos conditions climatiques de la seconde moitié de l’été et de l’automne. Il peut alors être semé en place ou transplanté.
La prévention se décline dans le choix variétal, le choix de la parcelle quand il est possible de choisir, la structure du sol et le drainage. Ces démarches permettent de prévenir pas mal d’ennuis, mais demeurent quelques maladies et ravageurs que nous passons en revue.
Après un mois de mars chaud et les deux mois d’avril et mai plus froids que la moyenne des années antérieures, nos repères pour suivre et surveiller les cultures sont chamboulées.
L’horticulture comestible wallonne fait actuellement face à de nombreux défis. Amélioration de la logistique et de la commercialisation, professionnalisation des « nouveaux » maraîchers, concurrence… n’en sont que quelques-uns. Heureusement, un plan stratégique spécialement dédié à la filière a vu le jour et doit permettre d’apporter des réponses aux problèmes rencontrés. Il a également pour objectif de booster notre taux d’auto-approvisionnement en fruits et légumes frais.
Bruxelloise pure souche, c’est à Bornival, village nivellois, que Marguerite de Crayencour a posé bêche, brouette et râteau. Elle y cultive non pas des légumes, mais bien des fleurs et pas simplement pour faire joli. Ses fleurs on les admire, on les hume, on les savoure et elles nous font du bien.
Située à la sortie de Bastogne, direction Wiltz, le Microferme du Ponceret dénote de par sa structure. Serres de type hollandaises, chaudière à pyrolyse sont à la base d’un projet de maraîchage agroécologique. Son premier chiffre d’affaires? La tomate! Denis Morsomme, porteur du projet, revient sur un modèle rentable qu’il éprouve depuis maintenant 5 ans.
Il y a maintenant plus de vingt ans, Bernadette Vromman et Jean-Yves Vancompernolle ont fait le choix de réorienter l’exploitation familiale vers le maraîchage en variant leurs types de productions. Ils nous expliquent pourquoi, comment la demande a évolué et ce qui différencie cette activité de l’agriculture dite « de grandes cultures ».
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