Économiser l’eau et irriguer raisonnablement les cultures

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Voir l'offre d'abonnementLes chiffres statistiques nous indiquent un manque de production de légumes frais en Wallonie. Ne nous imaginons pas qu’il suffise de s’installer pour réussir. De nouvelles fermes maraîchères s’installent chaque année, d’autres cessent leurs activités.
Attribué officiellement, ce titre constitue une reconnaissance pour le travail accompli et peut servir de coup de pouce à tout parcours professionnel.
La tenue d’une comptabilité rigoureuse est la base pour permettre une bonne gestion. Ces données doivent inclure le temps de travail. Disposer de la différence entre les recettes et les dépenses ne suffit pas, il faut connaître le temps qui fut investi pour obtenir ce résultat économique. Bien des surprises apparaissent, agréables ou au contraire décevantes.
Nous avons souvent l’occasion de mettre en évidence les gestes et actions permettant de maîtriser un ravageur des cultures maraîchères sans recourir nécessairement à des produits phytosanitaires.
Exigeante en chaleur, l’aubergine est cultivée chez nous sous serre maraîchère. Il y a une demande de ce fruit en production locale. Son cycle de végétation jusqu’aux premiers fruits est plus long que celui de la tomate, nous sèmerons donc plus tôt pour obtenir des plants forts et précoces. La production de plants exige de la chaleur et se fait en serre chauffée.
C’est une question qui revient en tête chaque fois que nous lisons des recommandations de techniciens ou de scientifiques pour prévenir les maladies ou ravageurs des légumes : « éliminer les débris de récolte ». Facile à dire.
Le fenouil de Florence est cultivé dans les pays méditerranéens et surtout en Italie. Depuis les années 1950, le tourisme a fait mieux connaître ce légume. Aujourd’hui, il existe une demande ponctuelle de fenouil produit localement, notamment en circuit court dans les fermes maraîchères diversifiées.
La production du chicon est très dépendante de la qualité des racines. La qualité des racines est elle-même largement influencée par la réussite du semis.
Les dégâts de structure du sol constatés cette année sont directement liés aux importantes précipitations de l’automne 2020, du printemps et de l’été 2021. Les sols sont compactés en surface et sur le profil d’une trentaine de cm au moins. La période plus sèche de ces dernières semaines a rendu les sols très durs à travailler et très peu hospitaliers pour un développement racinaire des plantes.
La présence de la mouche mineuse des Alliacées est signalée à quelques encablures de la Belgique. De même, des symptômes de rouille et de mildiou sont déjà présents sur le feuillage des poireaux. Il convient donc de visiter régulièrement ses parcelles et de rester attentif quant au développement de ces insectes et champignons.
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