Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementCe printemps avec une période sèche jusqu’aux deux premières décades de mai avant l’arrivée de précipitations orageuses guide les choix du maraîcher dans la maîtrise des adventices. Une lutte nécessaire car en grand nombre, celles-ci concurrencent les cultures souhaitées mais aussi nuisent à leur aération et favorisent ainsi le développement de maladies foliaires.
En ce milieu de printemps nous avons connu quelques jours aux températures estivales. Dans les serres maraîchères, la température a pu monter au-delà des 30ºC avec des conséquences sur le comportement des plantes abritées. Dans certains cas, la salinité excessive du sol amène un retard considérable de développement des cultures, des lésions marginales sur le feuillage et même des mortalités de plantes. Revenons sur ce problème fréquent et souvent trop tardivement pris en compte.
Le retrait du linuron depuis la fin du mois d’août dernier impose la révision du programme jusqu’alors classiquement mis en oeuvre pour contrer la concurrence des adventices dans les cultures de carottes. En réponse à cette évolution, le Cpl-Végémar et les firmes phytos proposent de nouvelles stratégies de lutte herbicide.
La culture de l’échalote ne concerne pas de grandes surfaces chez nous. La France (Aquitaine…) et les Pays-Bas assurent le marché de gros alors que l’on ne retrouve que quelques fermes spécialisées en Belgique. Nous la cultivons surtout en culture de diversification, dans les fermes maraîchères mixtes à destination du circuit court, que ce soit à partir d’échalotes de semis, arrivées sur le marché voici une quinzaine d’années, ou d’échalotes « traditionnelles » multipliées par division.
Exigeante quant aux disponibilités en eau et en minéraux du sol, cette plante bisannuelle est récoltée manuellement dans les petites fermes maraîchères, mais de manière totalement mécanisée pour le céleri-rave destiné à l’industrie.
Exigeante en chaleur, l’aubergine est cultivée chez nous sous serre maraîchère. Son cycle de végétation jusqu’aux premiers fruits est plus long que celui de la tomate, nous sèmerons donc plus tôt pour obtenir des plants forts et précoces. La production de plants demande de la chaleur.
Peu cultivé en dans notre pays, l’ail mérite pourtant de s’ajouter aux productions particulières locales. Il est cultivé dans les fermes maraîchères diversifiées. La production demande des investissements pour l’achat des plants mais pas de frais importants de structure.
Le pois mangetout répond à une demande de niche et permet de proposer un produit frais tôt en saison. Bien que de surfaces limitées et réduite en saison au tout début du printemps, cette production est la bienvenue, alors que les autres cultures printanières n’en sont encore qu’à leur début.
L’entreprise Coöperatie Hoogstraten, qui gère la criée éponyme, a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 236 millions d’euros, en hausse de 6,4 % par rapport à 2016. Une croissance tant attribuable à une augmentation des volumes qu’à des prix soutenus pour les fraises et les tomates.
Les laitues à couper ou non-pommantes sont de plusieurs types. Chez nous, les variétés les plus demandées forment une rosette dense de feuilles libres. Certaines sont de couleur verte pâle, d’autres sont anthocyanées, certaines sont frisées et d’autres pas…
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