Préparer la serre maraîchère avant d’entamer la nouvelle saison

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Voir l'offre d'abonnementLes acariens tétranyques, dont Tetranychus urticae, attaquent fréquemment les concombres, les melons et les fraises en serres maraîchères. Les attaques d’acariens sur d’autres cultures comme la tomate sont moins fréquentes, mais quand elles surviennent les dégâts peuvent être impressionnants.
Plusieurs espèces de Lépidoptères peuvent provoquer des dégâts aux cultures maraîchères, leurs chenilles grignotant les feuilles et laissant leurs traces. C’est le nombre de chenilles qui détermine l’ampleur des dégâts. Le cycle de développement classique comprend les adultes papillons partant en vol nuptial, la ponte des œufs par les femelles, l’éclosion des œufs, le développement des larves consommatrices des tissus végétaux en plusieurs stades larvaires, la pupe et enfin l’éclosion des adultes papillons.
Une ferme de culture et d’élevage peut diversifier ses activités en produisant des cultures maraîchères. La décision dépend d’abord de l’intérêt pour ce genre de travail de la part des fermiers. La production et la commercialisation demandent plus de main-d’œuvre, c’est très important de s’en préoccuper avant de se lancer. Nous avons déjà eu l’occasion de nous pencher sur ces aspects, notamment dans le SB du 23 décembre dernier.
Les structures des sols matraquées par les précipitations élevées en 2021 ne sont pas encore bien remises à niveau. Cela se ressent dans les implantations de culture et la résistance aux périodes de déficit hydrique. L’enracinement ne se développe donc pas comme nous pouvions l’espérer.
Dans les fermes maraîchères diversifiées, la culture du chou-fleur hâtif a sa place pour permettre une commercialisation en juin. L’assortiment de variétés proposé par les semenciers est en évolution. Les variétés modernes ont un développement végétatif puissant qui demande de plus larges distances de plantation.
Les années 2017 à 2020 nous ont rappelé que nous devons compter sur de possibles périodes de déficit hydrique dans nos cultures. Comme leur nom l’évoque, les cultures maraîchères ont besoin de disponibilités importantes et soutenues en eau. 2021 fut excessive dans l’autre sens et certaines réserves ont été partiellement reconstituées. Mais restons attentifs aux messages de prévention en vue d’économiser l’eau et réduire les irrigations. Nous sommes tous concernés par une gestion de l’usage l’eau.
Suite à la disparition du linuron en 2017, le désherbage des parcelles de carottes s’est complexifié. Face à la nécessité d’identifier des alternatives efficaces pour contrer la concurrence des adventices, le Cpl-Végémar conduit de nombreux essais dont voici la synthèse.
Le printemps a réveillé les activités végétales et animales relativement tôt. Les sols bien ressuyés ont pu être emblavés en conditions acceptables, même si les préparations de sol ont été laborieuses. Les effets de 2021 ne sont pas encore oubliés.
Le sol se réchauffe depuis quelques jours, l’activité de limaces et escargots reprend. Les populations semblent importantes sur certains sites et plutôt faibles ailleurs. La biologie de ces bestioles, la structure du sol après l’année 2021 et la biodiversité peuvent expliquer partiellement ces constatations.
Une quinzaine de producteurs wallons se sont regroupés autour du label « Asperges de Wallonie » en vue de faire connaître leur production 100 % locale auprès des consommateurs. Par la même occasion, ils s’engagent à respecter un cahier des charges commun mettant l’accent sur la qualité et le prix juste.
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