Pourquoi opter pour du maraîchage sur planches permanentes?

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Voir l'offre d'abonnementLes cultures maraîchères sont très sensibles aux défauts du sol. Il est donc important d’orienter les travaux aratoires pour assurer aux plantes le meilleur développement possible des racines. Si les quelques jours de cette première décade de mai, moins pluvieux, ont permis de les réaliser, dans de nombreuses régions, les sols sont à peine ressuyés. La terre s’y travaille très mal, reste compacte et froide. Sur ces sites et chaque fois que c’est possible, il est préférable d’attendre avant d’intervenir au risque de dégrader la structure pour de nombreux mois.
De la patience… c’est ce que nous devons nous répéter sans cesse. Une consolation, les citernes et réserves d’eau de pluie sont remplies. En attendant que les parcelles de plein air soient ressuyées, occupons-nous des serres maraîchères où les travaux saisonniers avancent normalement. À ce propos, retenons tout de même un aspect positif : il n’y fait pas trop chaud !
Dans les petites exploitations maraîchères, le maïs doux offre une dimension de diversification au sein de la gamme de produits disponibles au magasin entre août et octobre. Sa culture partage de nombreuses similarités avec celle du maïs destiné à la production de fourrages ou de grains. La gestion de la taille des plantes et leur entretien, notamment en cas de légère accumulation de terre autour des pieds, revêtent une importance capitale.
La tomate est une culture traditionnelle des tunnels maraîchers, menée du milieu du printemps jusqu’à mi-automne. Cette production n’est pas comparable à celle cultivée dans les serres spécialisées qui permettent d’obtenir des récoltes presque toute l’année. Elle peut être menée sans être vraiment spécialisé et permet une fourniture d’un légume fruit saisonnier bien adapté à la vente directe et au circuit court.
Pour les abords des terrains cultivés en plein air et sous abris, les haies ou les bandes herbées sont des aménagements indispensables. C’est le cas pour toutes les surfaces maraîchères et particulièrement pour celles exploitées en culture diversifiée. Les interactions entre ces zones de vie sont nombreuses. Le savoir paysan et la vision globale de la protection des cultures en démontrent toute l’importance.
L’usage du bâchage à plat des cultures maraîchères est largement répandu. On en attend principalement un gain de température au sol, en particulier dès le début du printemps, en vue d’élargir la plage de commercialisation des produits frais. Dans un contexte de rentabilité, certaines précautions et mesures permettent d’améliorer leur efficacité et d’en réduire le coût par culture et par an.
La fertilisation des cultures maraîchères et celle des grandes cultures répondent aux mêmes principes. Il s’agit d’améliorer le sol physiquement, chimiquement ou biologiquement. Cependant, les particularités propres aux cultures maraîchères influencent les décisions prises par les producteurs, notamment en ce qui concerne la durabilité économique, sociale et environnementale.
En ce début d’année 2024, la fertilité des sols destinés au maraîchage retient toute notre attention. Il est important de tenir compte de l’état des structures, mais également des disponibilités en éléments minéraux. Une observation rapide des différentes parcelles permet de constater une large palette de situations, de la très bonne à l’épouvantablement dégradée.
Le 18 janvier dernier, maraîchers et acteurs de la transition alimentaire durable s’étaient donné rendez-vous à la « journée des maraîchers bio », organisée à la Haute École de la Province de Liège à la Reid.
La maîtrise de l’enherbement est un point essentiel dans la gestion de la ferme maraîchère. Bien que cette problématique concerne l’ensemble des exploitations, elle revêt une importance particulière pour celles en agriculture biologique. La charge de travail nécessaire pour contrôler l’enherbement est tellement importante qu’elle détermine la rentabilité des cultures et de la ferme, en général.
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