Le chicon: un légume avec un choix variétal large et de grande qualité











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La question du drainage revient régulièrement dans les conversations des maraîchers. Le principe de l’évacuation de l’eau en excès dans le profil cultivé du sol est le même qu’en grandes cultures. Mais les particularités de nos fermes maraîchères rendent parfois la recherche de réponses très aiguës.

En maraîchage, le choix de la culture à plat ou sur planches permanentes revient régulièrement. Bien plus qu’une question de technique de mécanisation et d’accès aux parcelles individuelles, la situation pédologique et le drainage jouent également un rôle déterminant.


S’installer en maraîchage passe par des investissements pour l’accès à la terre, les abris pour les cultures, comme les serres, la location ou, mieux, l’achat de matériel d’implantation et d’entretien. L’irrigation est également très urgemment nécessaire. Par ailleurs, il devient rapidement indispensable d’investir dans des équipements permettant de conserver les légumes dans de bonnes conditions.

La saison maraîchère de cette année, marquée par des conditions climatiques fluctuantes, a perturbé la structure des sols et la dynamique des cultures. Face à cette situation, les maraîchers doivent adapter leurs pratiques, notamment pour la fertilisation, mais aussi rester vigilants face aux maladies et ravageurs qui pourraient causer de gros dégâts aux parcelles.







Les plantes de la famille des cucurbitacées peuvent être atteintes par l’oïdium. Les premiers signes sont l’apparition de petites zones pâlissantes sur le feuillage. Après quelques jours, celles-ci s’étendent et finissent par recouvrir de blanc toute la surface, avec un aspect poussiéreux. La maladie affecte aussi bien la face supérieure qu’inférieure des feuilles. La photosynthèse est alors fortement ralentie, ce qui impacte considérablement la production.

Pour la culture des poireaux, la prévention est le meilleur moyen de lutter contre les maladies et ravageurs. Le maraîcher doit donc être attentif à plusieurs facteurs, comme la variété, le choix de la parcelle, la structure du sol ou encore le drainage. Ces démarches permettent de prévenir pas mal d’ennuis, même si plusieurs dangers persistent…

Les cornichons destinés à la vinaigrerie industrielle viennent souvent de l’étranger, comme des pays de l’Est ou de l’Inde. Cependant, la demande de cornichons frais et en bocaux produits localement reste une possibilité de diversification des petites fermes maraîchères mixtes. Elle maintient une possibilité mineure de développement d’une culture en plein air occupant la parcelle 3 à 4 mois en été.

Quelle année, et quelle météo ! Pour les fermes maraîchères diversifiées, la surface couverte permet une production et une occupation de la main-d’œuvre disponible, ainsi qu’un certain approvisionnement des points de vente. Mais pour le plein air, les maraîchers ne sont pas mieux lotis que leurs confrères agriculteurs. La plus grande crainte sera de parvenir à tenir le coup financièrement jusqu’à l’année prochaine.

Alors que les prévisions de semis et de plantations sont complètement chamboulées, il arrivera bien un moment où nous pourrons enfin installer les cultures d’été et d’automne. Cependant, avec la préparation des sols et la gestion des adventices, les maraîchers doivent faire face à de nombreux défis, notamment l’invasion des galinsoges.
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