Les bonnes pratiques pour éviter l’oïdium en culture de cucurbitacées

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementPour les abords des terrains cultivés en plein air et sous abris, les haies ou les bandes herbées sont des aménagements indispensables. C’est le cas pour toutes les surfaces maraîchères et particulièrement pour celles exploitées en culture diversifiée. Les interactions entre ces zones de vie sont nombreuses. Le savoir paysan et la vision globale de la protection des cultures en démontrent toute l’importance.
L’usage du bâchage à plat des cultures maraîchères est largement répandu. On en attend principalement un gain de température au sol, en particulier dès le début du printemps, en vue d’élargir la plage de commercialisation des produits frais. Dans un contexte de rentabilité, certaines précautions et mesures permettent d’améliorer leur efficacité et d’en réduire le coût par culture et par an.
La fertilisation des cultures maraîchères et celle des grandes cultures répondent aux mêmes principes. Il s’agit d’améliorer le sol physiquement, chimiquement ou biologiquement. Cependant, les particularités propres aux cultures maraîchères influencent les décisions prises par les producteurs, notamment en ce qui concerne la durabilité économique, sociale et environnementale.
En ce début d’année 2024, la fertilité des sols destinés au maraîchage retient toute notre attention. Il est important de tenir compte de l’état des structures, mais également des disponibilités en éléments minéraux. Une observation rapide des différentes parcelles permet de constater une large palette de situations, de la très bonne à l’épouvantablement dégradée.
Le 18 janvier dernier, maraîchers et acteurs de la transition alimentaire durable s’étaient donné rendez-vous à la « journée des maraîchers bio », organisée à la Haute École de la Province de Liège à la Reid.
La maîtrise de l’enherbement est un point essentiel dans la gestion de la ferme maraîchère. Bien que cette problématique concerne l’ensemble des exploitations, elle revêt une importance particulière pour celles en agriculture biologique. La charge de travail nécessaire pour contrôler l’enherbement est tellement importante qu’elle détermine la rentabilité des cultures et de la ferme, en général.
Organisé par le fonds éponyme, dans le cadre de la Chaire en agricultures nouvelles de l’UCLouvain, le Prix Baillet Latour pour l’innovation en maraîchage récompensera, pour la cinquième année, un projet d’innovation dans le cadre de la production durable de légumes au sein d’une exploitation agricole installée en Région wallonne ou bruxelloise.
Les études sur le sujet sont nombreuses, incluant aussi la recherche de nectar et de pollen par les insectes butineurs. Elles démontrent combien les facultés de repérage par les insectes sont fascinantes. En maraîchage, en particulier dans les fermes maraîchères de taille modeste, la protection des cultures à l’égard des insectes ravageurs est une préoccupation.
Bien que les sols soient plutôt gorgés d’eau durant cet automne, il est déjà temps de penser à la fréquence de périodes sèches au printemps et en été. Pour le maraîcher, des mesures peuvent être prises afin de réduire les risques de mauvaise reprise après plantation ou de mauvaise levée après semis. En outre, il est amené à installer des cultures en échelonnant ses dates pour s’adapter aux marchés. Les brise-vent peuvent apporter une partie de solution pour diminuer l’effet de vents séchant sur les plantules et sur les légumes.
Depuis quelques semaines, nous constatons l’émergence de foyers de sclerotiniose dans les parcelles maraîchères. Des cultures en place et des débris végétaux laissés au champ se couvrent d’un duvet blanc où apparaissent les sclérotes caractéristiques. Il faut donc être particulièrement attentifs aux parcelles de cultures sensibles : carottes, racines de chicons, chicorées, laitues…
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement