Pommes de terre

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementLa filière pomme de terre, fortement impactée par la crise du Covid-19, fait face à une situation inédite mêlant manque de revenus pour les producteurs et risque de gaspillage alimentaire si les tubercules stockés ne trouvent pas preneur.
Belpotato.be met à disposition du secteur un formulaire en ligne sur www.belpotato.be pour déclarer les volumes excédentaires de pommes de terre afin de pouvoir gérer les prochaines étapes de la crise du Covid-19.
La crise du coronavirus pèse sur le prix des pommes de terre qui n’ont quasi plus de valeur. Ainsi, 100 kilos de pommes de terre valent désormais 1 euro, un prix historiquement bas.
Depuis toujours sensibilisée par les pertes agricoles et le gaspillage alimentaire, l’Union des Agricultrices Wallonnes avait fait de cette problématique non seulement son fil rouge mais aussi l’objet de son congrès en 2015. De ses réflexions, il est ressorti qu’au-delà de leur fonction nourricière, ce sont les agriculteurs et agricultrices qui peuvent être à la fois des acteurs et le moteur de la lutte contre ce problème tout à la fois éthique, économique, social et environnemental. Le don de produits aux associations caritatives ainsi qu’aux banques alimentaires peut faire partie de la solution et s’organiser au départ de nos exploitations agricoles.
Quelque 40 % de la récolte initiale étaient encore en stock au 1er avril, soit 1,71 million de tonnes (Mt), dont 540.000 tonnes libres. Domination absolue de Fontane, Bintje se dégage.
Les plantations se sont poursuivies ces derniers jours, parfois jour et nuit. Néanmoins, certains producteurs pour le marché du frais et/ou en bio, attendent encore.
Sur la base des volumes disponibles au 1er avril – 1,71 million de tonnes, dont 1,17 million sous contrat, et 540.000 t libres – Belpotato.be chiffre le dommage maximal de la crise à 750.000 t de pommes de terre, pour une valeur de 125 millions d’euros.
Les chantiers ne chôment pas sous des conditions encore (ou à nouveau) très sèches.
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