Stocks de pommes de terre au 1er avril: la pandémie du Covid-19 sème la confusion!











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Alors que la demande en marchandise fraîche et en produits finis a évolué à la hausse, ces derniers jours, l’industrie de la transformation fait grise mine, n’échappant pas au contexte de l’épidémie de Covid-19.

Les conditions météorologiques récentes et l’épidémie du Covid-19 influencent inévitablement les marchés, note la Fiwap dans son avis du 17 mars.

Alors que la réception de plants commence, on pense aussi au futur stockage.

Lors des coins de hangar de la Filière wallonne de la pomme de terre (Fiwap), Daniel Ryckmans rappelait neuf points d’attention liés à la fin du CIPC et l’emploi de nouveaux antigerminatifs.

Lors des coins de hangar 2020 de la Filière wallonne de la pomme de terre (Fiwap), l’accent a particulièrement été mis sur les conséquences de l’après CIPC. Dans son exposé, Thomas Dumont de Chassart revient sur l’éventuelle approbation d’une limite résiduelle maximale temporaire (tLMR) du produit dans les bâtiments pollués et sur les actions à mettre en œuvre pour la réduire au maximum.







Il existe aujourd’hui une liste de 25 variétés de pommes de terre dites robustes. Un éclairage a été apporté sur celles-ci et la convention qui les promeut, lors d’une journée technique organisée il y a peu par le Centre pilote pommes de terre.

Les surfaces dédiées aux pommes de terre gonflent d’année en année dans les pays producteurs du nord-ouest de l’Europe. A ce rythme, les risques d’une pression sur les prix payés aux producteurs augmentent encore d’un cran.

Du 10 novembre au 1er février, les marchés ont dégagé 22 % de la production initiale, soit près de 900.000 tonnes. Avec 2,4 millions de tonnes, les stocks belges sont les plus élevés jamais enregistrés, à ce stade, hormis février 2018. Au contraire d’Innovator, Challenger ou Bintje, Fontane semble être clairement réservée pour la fin de saison.

Transmis par des pucerons, le virus Y de la pomme de terre altère le rendement et la qualité des tubercules. Sa maîtrise requiert dès lors toute l’attention des producteurs de plants. Le Centre wallon de recherches agronomiques étudie cette problématique depuis de nombreuses années et propose des solutions aux multiplicateurs. Un éclairage a été apporté sur le sujet en décembre dernier par Jean-Louis Rolot, expert en la matière.

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