Le goût de la confiance

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Voir l'offre d'abonnementDès à présent, il est possible de s’inscrire et de se placer en ordre de bataille pour les engagements MAEC 2022. Certaines mesures demandent la visite d’un expert ; ainsi, Natagriwal pourra venir dès juin diagnostiquer la pertinence de telle ou telle demande. Ne méprisons pas les MAEC, et surtout ne nous leurrons pas : nos aides PAC en faveur de l’environnement iront croissantes. La prime « vaches allaitantes » deviendra prime au maintien de prairies permanentes, ou quelque chose dans le genre, dans un avenir pas si lointain. D’ici quelques années, plus rien ne sera donné sans une grande contrepartie écologique. La lutte contre les changements climatiques échauffe de plus en plus les esprits ; la perte de biodiversité et la dégradation des sols agricoles émeuvent sans cesse davantage nos sociétés occidentales. Un vaste combat semble vouloir être engagé, afin de restaurer un équilibre dans les cycles du carbone et de l’azote. Chez nous ! En Europe ! Mais ailleurs ?
Les femmes sont là ! Si un mot pouvait exprimer ce que j’ai ressenti en lisant la Voix de la terre du 15 avril « Où sont les femmes ? », c’est merci ! Merci à vous, Marc Assin, d’avoir publié un texte comme celui-là dans le Sillon Belge ; le droit des femmes est encore bien trop souvent bafoué et toutes les voix qui s’élèveront ne seront jamais de trop pour dénoncer cette injustice.
« La Vache qui rit »’ a fêté ses cent ans ce 16 avril 2021 ! Sa bonne bouille rouge, ses jolies boucles d’oreilles et son sourire éclatant ont traversé les décennies, exemple parfait d’un marketing réussi au-delà de toute espérance, pour le meilleur… et pour le pire !
De plus en plus de gens parmi nous sont allergiques au gluten. Trop souvent, en le rendant responsable d’allergies, on accuse globalement le pain d’être la cause de tous les maux. Or, c’est loin d’être le cas.
Ursula n’en revient toujours pas ! Lors de la rencontre Union Européenne-Turquie, le Belge Michel et l’Ottoman Erdogan se sont octroyé les deux seuls fauteuils disponibles, tels deux gros pachas sur leur trône, la reléguant au sofa surbaissé, en position inconfortable et humiliante, éloignée des deux « mecs », corps crispé et cou tordu pour suivre la conversation. La « légendaire » galanterie des mâles politiques n’a pas failli à sa réputation… En 2021!!
On les appelle « agriculteurs à titre complémentaire » ou « à temps partiel ». Je préfère dire « fermiers du week-end » ! Fiers comme des rois, ils s’occupent de leur exploitation agricole les samedi, dimanche, jours de congé, bien souvent chaque soirée et chaque matin, avant et après le turbin. Ce sont tous des passionnés, des amoureux de la terre et des animaux, du travail en plein air et des activités agricoles. Le rendement financier de leur second métier est fort réduit, le plus souvent. Qu’à cela ne tienne, leurs motivations sont ailleurs ! Qui sont-ils ? Ne seront-ils pas les paysans de demain ?
La filière bovine est en pleine mutation. Malgré des prix à la hausse, les effectifs bovins s’érodent de manière continue depuis de nombreuses années et les vocations de jeunes éleveurs, jeunes vétérinaires ou de jeunes marchands se font plus que rares.
Jeudi soir, après avoir lu et relu les articles du Sillon Belge, mon ami Armand m’a téléphoné longuement au sujet de la manifestation agricole du 23 mars 1971. Il était à la fois content et triste. Content d’avoir vu son témoignage couché sur papier, triste de n’avoir trouvé nulle part dans la presse non agricole, des échos de ce cinquantième anniversaire. Les gens oublient très vite… Ce fut pourtant une date charnière, la fin d’un monde, le chant du cygne de la paysannerie. Selon lui, cette flambée de colère n’a rien amené de bon, au final. Elle a surtout servi de révélateur d’un changement de société, d’une mutation inéluctable à l’œuvre dans nos campagnes depuis la fin de la Guerre 40-45.
Lettre ouverte au ministre Philippe Henry: Il y a 40 ans, le recours à l’éolien et au solaire était une façon du citoyen lambda de répondre aux deux crises pétrolières, à savoir produire de l’électricité chez soi. Là où le vent le permet, il était envisageable d’obtenir un permis communal d’implantation pour une éolienne domestique. Mais les choses ont changé entre-temps, semble-t-il.
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