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Voix de la terre

Voix de la terre

La bio-adversité dans la biodiversité!

Voix de la terre Tandis que nous passions un bon moment à Libramont, où la pluie n’a pas pu empêcher de très belles rencontres, un incident mineur s’est déroulé chez moi, en mon absence ou, probablement, la nuit précédente. Qu’on se rassure, à ce niveau, c’est sans conséquences pour l’avenir de la planète, ni pour l’économie du pays.
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Mort aux vaches!

Très humide puis soudainement très sec, le printemps frisquet de cette année ne refroidit en rien les ardeurs des « anti-boeufs », ceux qui crient « Mort aux vaches ! » quand il s’agit de désigner les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, tandis qu’eux-mêmes roulent en bagnole et prennent l’avion sans faire le moindre effort de sobriété. Le rôle du baudet semble définitivement avoir été assigné aux agriculteurs, dans la vaste pantomime des animaux malades de la peste climatique. Haro ! Haro ! Ne serait-il pas temps d’allumer un contre-feu pour éteindre l’incendie qui nous consume ?

À la recherche du temps perdu

Il nous est parfois donné de vivre des expériences particulières, agréables autant que surréalistes, quand nous rencontrons des personnes absentes de notre vie depuis cinquante ans : des copains d’enfance perdus de vue, des condisciples d’école primaire, des cousins ou cousines, des voisins partis habiter au loin… L’opportunité se présente alors de fraterniser, d’échanger des souvenirs et de découvrir éventuellement ce que cette dame, ou ce monsieur, a vécu au cours de ce demi-siècle : ses joies, ses peines, sa carrière professionnelle, sa famille… Ces retrouvailles sont particulièrement passionnantes quand le dénominateur commun avec ces gens n’est autre que le métier d’agriculteur !

Des pommes, des poires et… de la matière sèche!

À l’initiative du projet Wal4fruits (Fédération des Parcs Naturels de Wallonie – Eva Velghe ; Centre wallon de recherche agronomique – Marc Lateur ; Diversifruits asbl) et avec la collaboration du Gawi (en la personne de Philippe Thiry) s’est tenu un colloque sur les sols, versus arboriculture, le 11 mai à Gembloux.

Bonheur dopé

Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, personne ne m'empêchera de penser que le but du jeu, lors de notre passage sur Terre, n'est autre que d'être heureux. Que l'on soit agriculteur ou employé administratif, sans emploi ou premier ministre, Européen ou Africain, …, chacun cherche à éprouver des émotions qui lui procurent du plaisir, comblent ses frustrations, lui apportent sérénité et confiance.

Et nous alors? Nous sommes toujours là!

Faut-il en rire, ou en pleurer ? De temps à autre, disons une fois tous les six mois dans le meilleur des cas et quand elle manque de sujet accrocheur, la presse francophone belge se fend d’un article sur l’hémorragie agricole de notre belle région. 29.000 fermes en 1990, 13.000 en 2021, ai-je lu dans l’Avenir et vu sur la RTBF ! Soit une perte de 55 % en trente ans ! N’essuyez pas vos lunettes, ne vous frottez pas les yeux : vous avez bien lu « une perte de cinquante-cinq pourcents en 30 ans », en une seule génération ! Si vous préférez un autre mode de calcul, on peut affirmer qu’une ferme disparaît dans notre Wallonie toutes les 36 heures depuis 30 ans, chaque jour et demi, excusez du peu…

Le choix des lecteurs

Quand l’utile vous mutile

S’il est un mot souvent prononcé par les parents dans une famille d’agriculteurs, « utile » est bien celui-là ! Je l’ai entendu des milliers de fois durant mon enfance et ma jeunesse. Vous aussi, certainement ! « Est-ce bien utile, ce que tu fais là ? » « Rendez-vous utiles, au lieu de bayer aux corneilles ! » ; « Il faut joindre l’utile à l’agréable. », etc, etc. Je me rappelle la lamentation pleurnichée d’une toute vieille parente : « Je ne suis plus bonne à rien. Ce serait aussi bien de partir, quand on est inutile, qu’on est devenue une charge pour les autres. ». En ces jours de vaches pas si maigres qu’on ne le dit, ce mode de pensée résonne comme une hérésie, un archaïsme sorti tout droit des cavernes préhistoriques. La société de consommation a aboli la distinction entre l’utile et l’accessoire ; elle crée sans cesse de nouveaux besoins. Les loisirs et les plaisirs arrivent au premier rang des choses absolument indispensables, prioritaires, sans lesquelles la vie n’a aucun sens.

Liberté chérie: des jeunes y croient encore!

À travers ce texte, j’aimerais remercier Marc Assin pour son article paru dans le numéro du 20 avril et lui dire qu’il existe encore des jeunes pour croire en cette liberté chérie que nous offre l’agriculture !

Ruisseaux interdits au bétail: et les oies, rats, castors…?

Dorénavant, il est interdit aux fermiers de laisser le bétail s’abreuver aux ruisseaux et aux rivières. En cause, quelques bouses de vaches tombant malencontreusement dans le cours d’eaux quand elles boivent. Par contre, nos rivières sont envahies par les castors, rats musqués, ratons laveurs, oies de bernache… Pensez-vous que cette faune va sortir de l’eau pour satisfaire leurs besoins ? Et ce, toute l’année, alors que les vaches ne s’abreuvent qu’à la belle saison, quand il fait chaud.

Plans invasifs

Qu’ont-ils donc tous à envahir nos terres agricoles, à vouloir les acheter, les exproprier, s’en emparer, s’y comporter comme en pays conquis ? Ils se sont donné le mot, ou quoi ? Est-ce devenu le dernier sport à la mode ? Les riches ne savent plus que faire de leurs millions, et certains s’amusent à investir dans l’or-glèbe. Même les pouvoirs publics se lancent à la curée, quand il s’agit de trouver de l’espace pour « aménager le territoire » !

Champs jaunes, carton jaune?

Début avril, une amie m’interpelle pour comprendre pourquoi tant de champs se démarquent par leur jaunissement au milieu des campagnes de plus en plus vertes?