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Et si c’était vrai?

« On finira par croire ce qu’on nous raconte ! » Ahurissante dans la bouche d’un climatosceptique pur et dur, cette réflexion a frappé mes tympans au petit matin du 15 août, au terme d’une nuit chahutée par un orage ultra-violent. Tout suffocant et blême, il est venu aux nouvelles et m’a raconté la peur de sa vie : arbres déracinés et pendus sur les fils électriques devant chez lui, une boule de feu « qui courait dans la pelouse », abri de jardin et serre envolés, trombes d’eau, tonnerre assourdissant, éclairs aveuglants…

Culturel et cultural…

J’ai toujours été fasciné par le mot « culture » et son double sens : le cultural nourrit le corps, le culturel nourrit l’esprit. Ils ont la même étymologie, du mot latin « cultus » qui signifie « travailler assidûment »… la terre par exemple, ou « pratiquer habituellement »… l’esprit, la créativité, la religion.

La bio-adversité dans la biodiversité!

Tandis que nous passions un bon moment à Libramont, où la pluie n’a pas pu empêcher de très belles rencontres, un incident mineur s’est déroulé chez moi, en mon absence ou, probablement, la nuit précédente. Qu’on se rassure, à ce niveau, c’est sans conséquences pour l’avenir de la planète, ni pour l’économie du pays.

Le choix des lecteurs

Confession d’un écolo mal tourné

Il y a 50 ans (oups, un demi-siècle déjà), je découvrais l’agronome René Dumont (candidat à l’élection présidentielle en France, en 1974). Avec lui, naissait l’écologisme politique. Après l’illusion du Grand Soir promis aux partageux se dessinait le rêve d’un monde parfaitement en harmonie avec la nature… Pourquoi pas ? 

Le carnaval des animaux

Voici revenu juillet ! Une coupe, deux coupes, trois coupes : fenils et silos-couloirs sont bien remplis grâce aux averses venues arroser régulièrement nos prairies lors des orages, pas bien méchants jusqu’à présent. Les moissonneuses montent par vagues à l’assaut des champs d’escourgeon, et les touristes envahissent nos campagnes : scouts et guides, familles néerlandophones et bruxelloises, trailers et bikers, randonneurs à cheval… Faites gaffe aux barrières de vos pâtures ! Déjà, la Foire de Libramont approche à grands pas, et les fermiers se découvrent plein d’amis qui leur demandent « s’ils n’auraient pas une entrée gratuite en trop ? ».Ces précieux sésames sont devenus super chérots, m’expliquait ces jours-ci une jeune maman solo, en perpétuelle délicatesse avec son portefeuille et sa carte de banque… Elle voudrait y emmener son gamin « voir le carnaval des animaux », selon les termes du bambin.

Un peu plus près des étoiles

Les Journées Fermes Ouvertes suscitent un engouement certain parmi les gens curieux de (re)découvrir l’agriculture « en vrai ». Indubitablement, les fermes classiques sont très peu représentées lors de ce week-end particulier, quasi absentes, au contraire des exploitations qui présentent un caractère spécial et commercial : vente à la ferme, agri-tourisme, élevages d’ânes ou d’autruches, maraîchage biologique… Simple paysan conventionnel sans aucune originalité, j’apprécie particulièrement ces visites, très stimulantes pour mes espiègles petits neurones. Ainsi, cette année, j’ai découvert l’agriculture biodynamique ! Son concept aux apparences ésotériques peut paraître déroutant, mais une fois la barrière de son étrangeté franchie, il apparaît dans toute sa cohérence et sa durabilité dans la marche actuelle du monde…

Le «woke» cuisiné au wok?

Dans la grande farandole des nouveaux mots serinés à tous propos, un terme revient sans cesse dans la bouche des politiciens conservateurs, ceux-là même qui s’affichent « réformateurs » et « progressistes ». Ils parlent de « wokistes » pour fustiger et dénigrer les lanceurs d’alerte, les défenseurs des causes sociales, raciales, écologiques et féministes. Défendre trop haut et trop clair la cause paysanne, par exemple, relèverait également du « wokisme », m’a-t-on signifié… Mu v’la wokiste, cré vin djou !