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Voix de la terre

Voix de la terre

Du rêve au cauchemar

Voix de la terre Comme Martin Luther King, j’ai fait un rêve… Nous étions en 2050. 30 ans plus tôt, nos politiciens voulant restaurer la nature avaient, très intelligemment, consulté les documents et photos de la mi-vingtième siècle. Ils s’étaient rendu compte, avec stupeur, que ce qui avait changé en 70 ans, c’était une industrialisation et une urbanisation galopante de la campagne qui, telle une lèpre, gangrenaient ces espaces naturels.
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Qu’allons nous manger après 2030? Entre propagande et hypocrisie…

Régulièrement, Christian Walravens, professionnel du secteur agricole et lui-même agriculteur, propose au public d’échanger sur des thèmes liés à l’agriculture et plus particulièrement sur l’utilisation des produits de protection des plantes. C’est dans ce cadre qu’il s’est notamment adressé, il y a peu, aux agriculteurs du Comice de Seneffe mais également aux citoyens de diverses communes de la région.

La désinformation: une arme redoutable pour attaquer les agriculteurs et leur production d’excellente qualité

Démocratie, que signifie encore ce terme aujourd’hui. Cette souveraineté du peuple, représenterait-elle encore 50 % auxquels il faudrait ajouter 40 % de particratie et 10 % de dictature. On pourrait croire que ce triste cocktail soit la réalité actuelle alors qu’une autre menace guette tant les agriculteurs que les consommateurs : la désinformation. Elle se traduit par une ingérence dans la façon de penser de la population. Cela pourrait s’appeler la « désinfocratie ».

Faire paysan, un livre qui cherche à dépasser le clivage qui s’installe

Si j’étais ministre de l’agriculture, j’offrirais à tous les agriculteurs de Wallonie, le livre « Faire Paysan », du suisse Blaise Hofmann aux Éditions Zoé. Et dans la foulée, j’imposerais à tous les « Bobos » du pays l’obligation de le lire avant d’encore émettre la moindre critique vis-à-vis de l’agriculture.

Mort aux vaches!

Très humide puis soudainement très sec, le printemps frisquet de cette année ne refroidit en rien les ardeurs des « anti-boeufs », ceux qui crient « Mort aux vaches ! » quand il s’agit de désigner les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, tandis qu’eux-mêmes roulent en bagnole et prennent l’avion sans faire le moindre effort de sobriété. Le rôle du baudet semble définitivement avoir été assigné aux agriculteurs, dans la vaste pantomime des animaux malades de la peste climatique. Haro ! Haro ! Ne serait-il pas temps d’allumer un contre-feu pour éteindre l’incendie qui nous consume ?

Le choix des lecteurs

À la recherche du temps perdu

Il nous est parfois donné de vivre des expériences particulières, agréables autant que surréalistes, quand nous rencontrons des personnes absentes de notre vie depuis cinquante ans : des copains d’enfance perdus de vue, des condisciples d’école primaire, des cousins ou cousines, des voisins partis habiter au loin… L’opportunité se présente alors de fraterniser, d’échanger des souvenirs et de découvrir éventuellement ce que cette dame, ou ce monsieur, a vécu au cours de ce demi-siècle : ses joies, ses peines, sa carrière professionnelle, sa famille… Ces retrouvailles sont particulièrement passionnantes quand le dénominateur commun avec ces gens n’est autre que le métier d’agriculteur !

Des pommes, des poires et… de la matière sèche!

À l’initiative du projet Wal4fruits (Fédération des Parcs Naturels de Wallonie – Eva Velghe ; Centre wallon de recherche agronomique – Marc Lateur ; Diversifruits asbl) et avec la collaboration du Gawi (en la personne de Philippe Thiry) s’est tenu un colloque sur les sols, versus arboriculture, le 11 mai à Gembloux.

Bonheur dopé

Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, personne ne m'empêchera de penser que le but du jeu, lors de notre passage sur Terre, n'est autre que d'être heureux. Que l'on soit agriculteur ou employé administratif, sans emploi ou premier ministre, Européen ou Africain, …, chacun cherche à éprouver des émotions qui lui procurent du plaisir, comblent ses frustrations, lui apportent sérénité et confiance.

Et nous alors? Nous sommes toujours là!

Faut-il en rire, ou en pleurer ? De temps à autre, disons une fois tous les six mois dans le meilleur des cas et quand elle manque de sujet accrocheur, la presse francophone belge se fend d’un article sur l’hémorragie agricole de notre belle région. 29.000 fermes en 1990, 13.000 en 2021, ai-je lu dans l’Avenir et vu sur la RTBF ! Soit une perte de 55 % en trente ans ! N’essuyez pas vos lunettes, ne vous frottez pas les yeux : vous avez bien lu « une perte de cinquante-cinq pourcents en 30 ans », en une seule génération ! Si vous préférez un autre mode de calcul, on peut affirmer qu’une ferme disparaît dans notre Wallonie toutes les 36 heures depuis 30 ans, chaque jour et demi, excusez du peu…

Quand l’utile vous mutile

S’il est un mot souvent prononcé par les parents dans une famille d’agriculteurs, « utile » est bien celui-là ! Je l’ai entendu des milliers de fois durant mon enfance et ma jeunesse. Vous aussi, certainement ! « Est-ce bien utile, ce que tu fais là ? » « Rendez-vous utiles, au lieu de bayer aux corneilles ! » ; « Il faut joindre l’utile à l’agréable. », etc, etc. Je me rappelle la lamentation pleurnichée d’une toute vieille parente : « Je ne suis plus bonne à rien. Ce serait aussi bien de partir, quand on est inutile, qu’on est devenue une charge pour les autres. ». En ces jours de vaches pas si maigres qu’on ne le dit, ce mode de pensée résonne comme une hérésie, un archaïsme sorti tout droit des cavernes préhistoriques. La société de consommation a aboli la distinction entre l’utile et l’accessoire ; elle crée sans cesse de nouveaux besoins. Les loisirs et les plaisirs arrivent au premier rang des choses absolument indispensables, prioritaires, sans lesquelles la vie n’a aucun sens.