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Les chasseurs-cueilleurs en campagne

Cet automne, les champignons sont rares, déplorent les amateurs d’agarics, cèpes et autres girolles. Chouette alors ! Je ne vais pas m’en plaindre, car cette année, peu de visiteurs inopportuns ont arpenté nos prairies à la recherche de petits rosés-des-prés, et c’est tant mieux, car quelquefois, trop c’est trop. Ceci dit, d’autres compagnies investissent nos champs ces jours-ci, beaucoup plus effrayantes celles-là : armées de fusils, accompagnées de chiens et de traqueurs aboyant et trompettant à qui mieux mieux. On n’est plus chez soi : les chasseurs-cueilleurs 2024 nous envahissent !

Balade miroitante entre Warsage et Berneau

Tout au long de la piste pédo-cyclable, j’ai trouvé des canettes de soda, de bière, entières ou déchiquetées par la fauche des abords, du polystyrène (frigolite) en pagaille, des éléments pratiquement éternels, une lavette en intissé, des sacs en plastique dont un PMC bleu tout à fait vide. Ce sac a servi à contenir l’essentiel des déchets ramassés : plus d’une cinquantaine de canettes et bouteilles en plastique...

Peut-on encore manger des bananes?

S’il est un secteur en pleine expansion, c’est celui des livres traitant de la « transition énergétique » … comme on dit aujourd’hui. Pour faire simple : « Dis-moi ce que tu consommes et je te dirais à quel point tu réchauffes la planète ! »

Le choix des lecteurs

Dur dur d’être durable

Vœu pieux ou réelle volonté ? Illusion ou réalité ? La « durabilité » semble être mise au centre des priorités, dans la plupart des domaines. Elle suscite bien des réflexions, des prises de position situées parfois aux antipodes les unes des autres. En ce qui nous concerne, qu’est-ce qu’une agriculture, ou plutôt une filière agro-alimentaire dite « durable » ? Chaque maillon de cette chaîne s’élabore son propre concept, selon ses affinités et ses intérêts personnels. Et ça crée un beau bazar !

Limaces, je vous aime un peu, beaucoup, pas du tout!

Quelle coïncidence  : je venais de lire l’avertissement du Cepicop dans le Sillon du 12 septembre quand je reçois un livre de jardinage sur les limaces au potager et deux jours plus tard, un lien internet vers une étude d’André Chabert de l’Acta sur le même sujet («Les limaces: biologie, influence du milieu et prévisions des risques»), version agricole bien sûr.

Un commissaire de Lux

La classe politique vit une année fort active en Belgique : c’est le moins que l’on puisse dire ! Nous avons eu droit à trois élections en juin -fédérale, régionale, européenne- en attendant deux autres en octobre -communale et provinciale-. Tout ce beau monde est affairé depuis le printemps à séduire les électeurs, puis à mettre sur pied des gouvernements, dans le chef des gagnants. La Belgique est très complexe à gérer ; les diverses sagas nationales et régionales occupent la quasi-totalité de l’espace médiatique. Les cénacles de l’Union Européenne intéressent moins les journalistes, dirait-on…

Le bon coupable

J’ai repris ici le titre d’un roman d’Armel Job, écrivain de Bastogne, non pas pour me lancer dans une hasardeuse critique littéraire, mais bien pour vous parler -encore !- de la Langue Bleue. Que GLB et ses sbires n’aboient point comme des roquets, je ne vais pas non plus disserter sur la langue bleue du libéralisme engagé, blatérée depuis trois mois en Wallonie dans les cénacles du pouvoir politique… Une autre Langue Bleue préoccupe toutes nos pensées : une catastrophe sanitaire inimaginable, le pire désastre qu’aient connu nos élevages depuis la guerre 40-45 ! Par action ou par omission, où avons-nous péché pour mériter une telle punition ? En d’autres mots plus crus : qui a merdé, dans cette affaire ?

Les ravages du mouvement perpétuel

Notre vieille voiture a rendu l’âme. Qu’elle repose en paix… Elle a très peu roulé : un peu plus de soixante mille kilomètres en dix-huit ans ! Je voyage tout le temps partout dans ma tête, mais quitte rarement notre ferme physiquement, au contraire de la plupart des gens, qui passent des centaines d’heures chaque année au volant de leur véhicule. L’être humain est un grand voyageur devant l’Éternel, et un vaste mouvement perpétuel motorisé anime le monde entier ! Pour le meilleur ? Ou pour le pire ?