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Voix de la terre

Voix de la terre

Quand le bâti devient bâtisses

Voix de la terre À l’évocation de « friche industrielle », nous apparaît l’image d’usines abandonnées, de cheminées cyclopéennes, de terrains vagues envahis de ferrailles, embroussaillés et tristes à pleurer. Cette impression de « déjà-vu » m’est venue à l’esprit en longeant les grandes étables abandonnées d’une ferme vidée de ses animaux depuis quelques années seulement. Genêts, jeunes frênes et saules ont déjà colonisé les recoins de la fumière et les abords des silos-couloirs. Des barrières pendent sur leurs gonds et les toitures en fibres-ciment sont constellées de trous, de çà de là. Traînent encore une brouette rouillée et une débouseuse toute déglinguée, des piles de pneus, des monceaux de vieux piquets… Pour le reste, avec un peu d’imagination, on pourrait encore apercevoir le fantôme du fermier au volant d’un gros chargeur articulé, accompagné de son chien, occupé à désiler ou à transporter un ballot de paille.
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Sol et bovins: Ostracisme!

Comme c’est curieux : à la dernière page rédactionnelle du premier Sillon Belge de l’année, on peut lire un beau témoignage de la torture intellectuelle dont souffrent certains penseurs d’aujourd’hui.

Calomniés par bilans interposés

J’ai lu avec beaucoup d’intérêts l’article sur la part des sols dans le bilan des émissions des gaz à effet de serre agricole, pages 36, 37 et 38 du Sillon Belge de ce 4 janvier. Première remarque, pourquoi se focaliser sur les 44 % de la superficie wallonne utilisée en agriculture ? Pourquoi ne pas la comparer avec les 56 % restant qui sont, de loin, les plus industrialisés, artificialisés et problématiques ? Pourquoi ne publie-t-on que des bilans négatifs et partiels ? Ici c’est le sol qui émet des gaz à effet de serre (GES). Ensuite, on fustigera le méthane des vaches, puis ce sera les machines, le nitrate, le bien-être animal, la prétendue toxicité de nos productions ou que sais-je encore.

Le critère «Cellules»: pourquoi ne pas le supprimer?

Les bactéries s’adaptent aux antibiotiques. Elles font de l’antibiorésistance ! Pour contrer cette antibiorésistance dans les élevages, la commission européenne impose la limitation de l’usage des antibiotiques, et l’interdit carrément en préventif. En alternatif, parmi différentes mesures hygiénistes, elle conseille d’augmenter, par tous les moyens possibles, l’immunité des animaux. Assez curieusement et en contradiction avec ce dernier conseil, en vache laitière, cette même commission européenne, ne supprime pas le critère « Cellules ». Pourquoi ?

Allô Tonton, pourquoi tu tousses?

Autant en rire ! La cultissime réplique de Fernand Raynaud me vient à l’esprit chaque fois que je tousse, ou que j’entends tousser, c’est-à-dire très (trop) souvent ces temps-ci. Le virus de la grippe est occupé à prendre sa revanche face au Covid, à retrouver sa place d’ennemi-public numéro 1 de nos bronches et nos larynx. Il a lancé depuis décembre une offensive d’envergure pour déborder toutes les lignes de défense de nos organismes. Comme disait La Fontaine, « Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés. ». Zut ! Comme si on avait encore besoin de ça, à quelques jours des agnelages et des vêlages…

Faites ce que je dis, j’en récolterai les lauriers!

Hier, le géant agroalimentaire Danone a annoncé « qu’il comptait réduire de 30 % d’ici à 2030, par rapport à 2020, les émissions de méthane liées à l’élevage des vaches qui fournissent ses usines en lait frais ».

Le choix des lecteurs

Après la COP 27… la COP 15?

On avait de mieux en mieux suivi les COP climatiques jusqu’à la dernière, la 27º, et voilà qu’on revient en arrière avec une COP 15 ! Bizarre ! Cela ne fait pas double emploi. C’est complémentaire. Cette fois, Il s’agit de préserver la biodiversité.

Mais où sont les neiges d’antan?

Quasiment occultée par la coupe du monde de football au Qatar, la COP 15 dédiée à la biodiversité s’est tenue du 7 au 19 décembre 2022 à Montréal. Très peu d’échos ont filtré dans la cacophonie du moment, focalisée sur le ballon rond et ses innombrables avatars. Cette désinvolture des médias m’a écœuré, attristé, consterné. Elle témoigne une fois de plus de cette propension à occulter les sujets les plus cruciaux, ceux qui concernent directement l’avenir de l’espèce humaine, à un moment de son histoire où il conviendrait de surveiller notre environnement comme un poêlon de lait sur le feu. Souffrirais-je de « solastalgie », ce mal-être causé par les changements environnementaux, par le gommage insidieux de nos points de repères naturels et l’apparition d’autres réalités, par la disparition des « neiges d’antan » ?

Sauvé par les produits laitiers

Vu et entendu sur la chaîne audiovisuelle LN 24 fin décembre 2022, sur « les cochonneries en charcuteries », la chaîne attire notre attention sur l’usage du nitrite de potassium (E 252) – KN03- et du nitrite de sodium (E250) dans la fabrication des charcuteries.

Bonne année!

Quelle sympathique coutume nous procure-t-elle le plus de plaisir : présenter ses bons vœux de Nouvel An, ou les recevoir ? Sans doute les deux, à égalité ! Quelque part au fond de notre petit cœur, on a beau se dire que tous ces souhaits sont trop beaux pour être vrais, trop convenus pour être sincères, nous les attendons néanmoins chaque année avec un plaisir inégalé, que rien ne gâche. On veut y croire, et on y croit, à cette « Bonne Année ! », que chacun appelle de tous ses vœux et souhaite à son prochain ! Or donc, les premiers jours de janvier nous voient regonflés à bloc, confits de belles résolutions, confiants dans l’avenir proche, puisque tout le monde a prononcé les formules magiques des bons vœux, lesquels attireront sur nous les faveurs du Destin. L’année qui vient ne pourra être que « bonne » ! On est bien d’accord ?