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Le bio sur le billot?

J’ai commencé ce texte en juin 2024, figurez-vous, puis l’ai abandonné pour je ne sais quelle raison. Le fermier qui me l’avait inspiré m’a demandé des comptes ce Jeudi Saint : « È kwè ? Vo m’oû rouviè ? » (Et quoi ? Tu m’as oublié ?), après la messe à l’ombre de l’église, dans les allées du cimetière où dorment mes grands-parents paternels. Il m’a déversé sur la tête un tombereau de réflexions, qu’il désire voir écrites noir sur blanc dans Le Sillon Belge.

Comme une odeur d’incendie…

Se plaindre ? Qui donc se plaint de nos jours ? Un peu tout le monde, ai-je l’impression… Les agriculteurs ne sont pas les seuls experts en jérémiadiologie, tant s’en faut ! Il est vrai que nous vivons une période particulièrement rock and roll, où les grands bouleversements économiques et politiques se succèdent à toute vitesse, comme autant de tornades aussi imprévues que dévastatrices, lesquelles envoient valdinguer nos certitudes et notre confiance dans l’avenir.

Petit prince, revenez mardi

Il y a trois ans, un homme m’a dit un jour que « les agriculteurs, qu’il fasse beau ou mauvais, n’arrêtaient pas de se plaindre   ». Cette remarque m’avait marquée tant son jugement je le trouvais dur. Peut-être même qu’il n’est pas le seul à le penser ? Trois ans que j’ai cette remarque en tête et trois mois que j’ai envie de lui répondre. Ça fait long, me direz-vous, il y a prescription ! Ce n’est pas grave, laissez-moi vous raconter une histoire.

Un petit âne gris

Après plus de dix-huit mois de pluies abondantes, la météo a viré sa cuti !

Le choix des lecteurs

«Tu viendras cette fois, au moins, j’espère?»

Décliner une invitation n’est jamais drôle… On se sent quelque part un peu honteux, coupable de ne pas répondre à un geste d’amour ou d’amitié. On craint de vexer, voire de blesser la personne ou le groupe qui sollicite votre présence. De se les mettre à dos, d’engendrer des malentendus qui risqueront peut-être de dégénérer en conflit, à tout le moins en une fêlure qui ira s’élargissant au fil des refus répétés.

«Humus»,un roman dans l’air du temps

Une âme bienveillante m’a passé un livre romanesque au titre très « terre à terre » : « Humus ». Je découvre qu’un intellectuel parisien, Gaspard Koenig, a trempé sa plume dans les matières organiques et s’est invité au pays des vers de terre. Il est couronné par trois prix littéraires en 2023, a déjà vendu plus de 100.000 exemplaires et se voit traduit dans toutes les langues. Un succès planétaire ! Il faut dire que le sauvetage de la planète est évoqué toutes les trois pages.

Mon plus grand rêve…et la lutte pour la survie

En mai 2017, j’ai déménagé, avec ma compagne Sofie, de Bruges vers Saint-Sauveur en Wallonie. Cela a marqué la fin d’un rêve de toute une vie et une lutte acharnée contre l’administration provinciale de Flandre occidentale, qui a tout fait pour me chasser de la ferme parentale.

Mars, et ça repart!

Dans les almanachs agricoles, l’équinoxe de printemps est un moment de l’année marqué d’enluminures. L’hiver plante ses dernières banderilles dans l’échine des hauts-plateaux ardennais : petites gelées matinales, giboulées, bises glacées… Mais cette fois, il a perdu l’initiative et doit se résoudre à rejoindre son antre, où il rongera son frein jusqu’à fin octobre. C’est tout ce qu’on souhaite ! Bon débarras ! Il ne nous a guère ennuyés, il est vrai, avec seulement deux ou trois jours de neige pour embêter les automobilistes. Mais où sont les hivers d’antan ?