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Chère nourriture…

Les salles d’attente portent bien leur nom, surtout dans les hôpitaux… L’horaire des rendez-vous est rarement respecté, et le médecin spécialiste vous fait parfois languir une heure et demie au long avant de vous recevoir. Alors, on attend dans la salle d’attente, en compagnie d’autres attendants, d’autres patients qui patientent, et tuent le temps comme ils peuvent, en espérant vaguement que le temps ne va pas les tuer avant d’être auscultés. Les jeunes se plongent illico presto dans l’adoration béate de leur smartphone, yeux dans les yeux, et jouent des pouces à toute vitesse. Les moins jeunes et les plus vieux lisent un magazine qui traîne sur une table, ou nouent une conversation avec leur voisin-voisine ; ils racontent volontiers leur vie à un parfait étranger, réceptacle idéal pour épancher ses états d’âme.

Bruxelles aux deux visages

Depuis toujours, les gens des villes regardent les campagnes de deux façons ; il en est qui prétendent savoir comment doit aller le monde, et qui prennent volontiers la posture du mépris, puis d’autres, qui prennent le chemin de la rencontre, et qui ne demandent qu’à apprendre.

Hold-up sur les terres agricoles

Attirés par ce titre aguicheur, peut-être avez-vous regardé ce 6 septembre «Investigation», sur RTBF ? Ce genre d'émission laisse toujours les téléspectateurs avertis sur leur faim. La problèmatique est développée dans les grandes lignes, et on devine des coupures ici et là, lors des interviews des acteurs de terrains. L'agriculture s'étale sur un vaste domaine, fort méconnu de toute évidence. Sans doute était-il trop fastidieux d'expliquer en détail les subtilités d'un bail à ferme ou d'un contrat de culture, par exemple ; trop rébarbatif et compliqué de démonter les arcanes de ces puissantes sociétés de gestion agricole, de quelle manière éhontée elles captent nos indemnités PAC sans trop émouvoir nos politiciens. On devine le côté téléguidé et simplifié de l'enquête, menée par des journalistes aux idées préconçues, étrangers à notre métier, pas du tout imprégnés par la mentalité paysanne et qui jettent allègrement le bébé avec l'eau du bain.

Une histoire sans faim?

SOS Faim !! J’ai cherché son stand partout sur la Foire à Libramont et ne l’ai pas trouvé. Peut-être était-il bien caché ? Sans doute était-il absent ? Nulle part je n’ai pu repérer mon stand préféré, instructif, coloré, celui que je visitais toujours en tout premier lors d’éditions précédentes. Je pouvais y rencontrer des agriculteurs africains ou sud-américains, à la tournure d’esprit solidaire et paysanne, aux discours très intéressants autant qu’édifiants. Un vrai bonheur !

Le choix des lecteurs

Au Nord, y a des vignerons…

Et oui, le monde change. Avant, les vignobles se cantonnaient au bassin méditerranéen. Qui n’a pas connu les Noces de Cana, quand Jésus accomplit son plus beau miracle ?

Violence dans nos campagnes

En théorie, rien n’est plus paisible qu’une campagne reposée, alanguie sous un franc soleil ou frissonnante sous la pluie et les bourrasques, loin de la ville et ses fureurs…

Sur ma route

C’est affolant ! Rouler en tracteur sur une route fort fréquentée a toujours fait battre mon cœur en accéléré… C’est plus fort que moi ! Une bonne poussée d’adrénaline accompagne à chaque fois mon trajet sur une grand-route, tant les voitures sont nombreuses à vous croiser ou à tenter de vous doubler. Dame ! 

Du rêve au cauchemar

Comme Martin Luther King, j’ai fait un rêve… Nous étions en 2050. 30 ans plus tôt, nos politiciens voulant restaurer la nature avaient, très intelligemment, consulté les documents et photos de la mi-vingtième siècle. Ils s’étaient rendu compte, avec stupeur, que ce qui avait changé en 70 ans, c’était une industrialisation et une urbanisation galopante de la campagne qui, telle une lèpre, gangrenaient ces espaces naturels.

Et si c’était vrai?

« On finira par croire ce qu’on nous raconte ! » Ahurissante dans la bouche d’un climatosceptique pur et dur, cette réflexion a frappé mes tympans au petit matin du 15 août, au terme d’une nuit chahutée par un orage ultra-violent. Tout suffocant et blême, il est venu aux nouvelles et m’a raconté la peur de sa vie : arbres déracinés et pendus sur les fils électriques devant chez lui, une boule de feu « qui courait dans la pelouse », abri de jardin et serre envolés, trombes d’eau, tonnerre assourdissant, éclairs aveuglants…