«Tu viendras cette fois, au moins, j’espère?»

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Tout change, même le sens des mots… De mon temps, un puits, c’était un forage pour chercher l’eau souterraine. De nos jours, l’eau vient du robinet, voire en bouteilles du magasin.
« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés... ». Les tirades de «Les animaux malades de la peste» résonnent étrangement à nos oreilles, en cette période où des épidémies de toutes sortes sévissent chez les humains et les animaux domestiques.
« Décomplexé » : le mot est à la mode ; il revient régulièrement pour qualifier tel ou tel comportement, telle ou telle personne. Les journalistes en ont plein la bouche : ils le dégainent à tous propos, et le bon peuple suit comme un troupeau de moutons. Même nos représentants agricoles s’y mettent, quand ils parlent d’» agriculture décomplexée ». À force, être « décomplexé » est devenu une qualité, un gage d’honnêteté intellectuelle, de franche conviction. Alors que bon…
J’avais perdu courage. Dans 10 ans, il n’y a plus de fermiers s’occupant d’élevage en Wallonie. Eh bien non !
Lors du mois de janvier, les vœux de « bonne année » sont légion, le plus souvent personnalisés au gré des désirs latents des uns et des autres. Ainsi, en ce qui me concerne, certains me souhaitent d’avoir de « bonnes idées » pour alimenter ma petite chronique du Sillon Belge. Cette année, une amie journaliste y est allée de sa théorie personnelle. Selon elle, trouver une inspiration n’est pas bien compliqué : il suffit d’attraper au vol une idée comme on capture un papillon, puis de la disséquer soigneusement afin de la décrire et d’explorer sa nature profonde.
Pour notre belle planète, une année difficile,
De la Chine, au Canada en passant par la Brésil.
Des sécheresses incroyables et des pluies hémophiles.
Des catastrophes climatiques aggravées sur les îles.
Des victimes par centaines et par dix mille.
Tic-tac, et tic, et tac… Sourde et obstinée, la chanson du temps résonne sans faiblir à nos oreilles depuis notre naissance. Engagés dans la fuite des jours, nous ne lui prêtons guère attention, sauf lors de certains évènements de notre vie : un anniversaire, un décès, un départ… et lors du passage à l’An Neuf ! On se dit alors : « Mince alors : déjà 2025 ! ».
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