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Voix de la terre

Voix de la terre

«Tu viendras cette fois, au moins, j’espère?»

Voix de la terre Décliner une invitation n’est jamais drôle… On se sent quelque part un peu honteux, coupable de ne pas répondre à un geste d’amour ou d’amitié. On craint de vexer, voire de blesser la personne ou le groupe qui sollicite votre présence. De se les mettre à dos, d’engendrer des malentendus qui risqueront peut-être de dégénérer en conflit, à tout le moins en une fêlure qui ira s’élargissant au fil des refus répétés.
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Què diss’???

« È kwè ? Què diss’, Batiss’ ? ». Sur le ton de la rigolade, un voisin agriculteur m’a demandé ce que je pensais du nouveau gouvernement fédéral. J’ai été bien en peine de lui fournir une réponse éclairée, car les négociations ont traîné dans le flou durant des mois et des mois, « comme si on fauchait du foin en juin pour le ramasser 7 mois plus tard », s’est marré mon vieux pote. « Bande de fainéants ! I’ n’su san wînr’ dèss’grabouillè ! » (ils ne sont guère grouillés), a-t-il conclu.

Puits de carbone

Tout change, même le sens des mots… De mon temps, un puits, c’était un forage pour chercher l’eau souterraine. De nos jours, l’eau vient du robinet, voire en bouteilles du magasin.

Au temps des épidémies

« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés... ». Les tirades de «Les animaux malades de la peste» résonnent étrangement à nos oreilles, en cette période où des épidémies de toutes sortes sévissent chez les humains et les animaux domestiques.  

Le choix des lecteurs

Zéro complexe

« Décomplexé » : le mot est à la mode ; il revient régulièrement pour qualifier tel ou tel comportement, telle ou telle personne. Les journalistes en ont plein la bouche : ils le dégainent à tous propos, et le bon peuple suit comme un troupeau de moutons. Même nos représentants agricoles s’y mettent, quand ils parlent d’» agriculture décomplexée ». À force, être « décomplexé » est devenu une qualité, un gage d’honnêteté intellectuelle, de franche conviction. Alors que bon…

Toujours plus grand

J’avais perdu courage. Dans 10 ans, il n’y a plus de fermiers s’occupant d’élevage en Wallonie. Eh bien non !

À votre idée?

Lors du mois de janvier, les vœux de « bonne année » sont légion, le plus souvent personnalisés au gré des désirs latents des uns et des autres. Ainsi, en ce qui me concerne, certains me souhaitent d’avoir de « bonnes idées » pour alimenter ma petite chronique du Sillon Belge. Cette année, une amie journaliste y est allée de sa théorie personnelle. Selon elle, trouver une inspiration n’est pas bien compliqué : il suffit d’attraper au vol une idée comme on capture un papillon, puis de la disséquer soigneusement afin de la décrire et d’explorer sa nature profonde.

Voici que s’efface l’année 2024

Pour notre belle planète, une année difficile,

De la Chine, au Canada en passant par la Brésil.

Des sécheresses incroyables et des pluies hémophiles.

Des catastrophes climatiques aggravées sur les îles.

Des victimes par centaines et par dix mille.

Le temps d’après

Tic-tac, et tic, et tac… Sourde et obstinée, la chanson du temps résonne sans faiblir à nos oreilles depuis notre naissance. Engagés dans la fuite des jours, nous ne lui prêtons guère attention, sauf lors de certains évènements de notre vie : un anniversaire, un décès, un départ… et lors du passage à l’An Neuf ! On se dit alors : « Mince alors : déjà 2025 ! ».