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Voix de la terre

Voix de la terre

Engagez-vous, qu’ils disaient…

Voix de la terre Nous nous sommes tous engagés un jour ou l’autre dans quelque chose : un club de foot, de marche, de sport, un groupe de soutien et d’écoute, une chorale, un syndicat d’initiative, un groupe « nature », un groupement de producteurs, etc. Certains s’engagent en politique, d’autres à l’armée, en religion, à la Croix-Rouge, à MSF… Il existe mille et une façons de s’engager. Nous-mêmes, agriculteurs, sommes de grands « engagés » dans la multitude de responsabilités qui touchent à notre profession. Et justement, avec le printemps revient l’incontournable et redoutable déclaration de superficie PAC, dans laquelle nous nous engageons à respecter pas mal de normes et règlements !
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Quel État gère?

Inutile de vous le rappeler, notre société vit une époque fort chahutée, secouée dans la plupart de ses compartiments, de ses tiroirs et étagères… L’agriculture wallonne n’échappe pas aux chamboulements tous azimuts, et c’est peu de le dire ! Notre nouvelle PAC est à l’étude auprès de nos gouvernements régionaux, afin de décider à quelle sauce piquante nous serons mangés. Sur nos femmes et hommes politiques wallons, repose la lourde tâche de mettre en musique les partitions européennes. Valse ou tango ? Limbo-twist ou boogie-woogie ? Les paris sont ouverts ! Le monde politique tient notre sort entre ses mains : c’est tout sauf rassurant, quand on voit comment la particratie mange littéralement les débats au sein des hémicycles parlementaires et sur les tables de négociations.

Bail à ferme, 2038: l’apocalypse

Le décret du 02/05/2019 opère une distinction entre les baux verbaux et les baux écrits, réservant à chacun de ces baux une durée de vie de 4 x 9 ans, soit 36 ans.

L’activité biologique: un fleuron de l’«ultracrépidarianisme»

Comme beaucoup, j’ai terminé l’année en apprenant ce nouveau mot : « ULTRACREPIDARIANISME », élu « mot de l’année2021 » et je me suis posé la question : Bon sang, où est-on allé chercher ce mot, considéré comme la nouvelle pépite du vocabulaire français ?

Bon appétit!

Pardonnez-moi, nous sortons des agapes « réveillonnes » de l’An Neuf, et parler nourriture pourrait incommoder plus d’un foie ou d’un estomac… Pourtant, le sujet me chatouille les neurones depuis plusieurs semaines, après la lecture dans le Sillon (9 décembre 2021) d’un article consacré à la ferme gourmande de la sémillante Valentine, en quête d’un Valentin dans « l’Amour est dans le pré ». Elle et sa maman lançaient dans ces lignes un fameux pavé dans la mare en déplorant : « Ceux qui ne sont pas issus du milieu agricole mangent mieux que certains agriculteurs » en précisant que ceux-ci sont très peu nombreux à franchir les portes de leur magasin à la ferme. Ce genre de déclaration mérite d’y réfléchir, ne trouvez-vous pas ?

«Bêteraviers»: équitable rimait avec durable

En 2020, nous avons cultivé nos betteraves sans en tirer de bénéfices, juste de quoi couvrir nos frais. Selon différentes comptabilités, le prix de revient moyen d’un ha de betteraves est de 2.380 €/ha soit exactement ce que peut toucher, si le prix de 28 € ne change pas, celui qui fait 85 t à 18º. Pour 2021, (prenez une chaise et votre mouchoir avant de poursuivre cette lecture) on prévoit 84 t/ha à 17º soit 79,5t à 18º pour les planteurs de la RT et 78 t/ha à 17.2º soit 74,5 t à 18º pour ceux livrant à Iscal. C’est effrayant, ce qui voudrait dire que nous aurions investi et travaillé pendant un an pour perdre pas mal d’argent. Voici des exemples concrets : sans hausse de prix pour 2021, un betteravier de Longchamps, cultivant 13 ha de betteraves perdrait en moyenne 2.000 € et un d’Iscal, 3.800 €! C’est inacceptable et peut-être même peu légal car le législateur n’accepte qu’on vende à perte uniquement sous certaines conditions.

Le choix des lecteurs

Vaches, prairies, méthane et CO2: le bilan...

Un bilan est un calcul entre actif et passif, entre recettes et dépenses, ou même entre positif et négatif. La Cop 26, analysant la problématique du réchauffement climatique, a décidé de s’attaquer, en priorité, aux émissions de méthane émises par les vaches qui seraient, selon cette Cop 26, le principal responsable du réchauffement climatique mondial. Malheureusement, cette décision fut prise sans établir le bilan du cycle de ce méthane.

Pour 0,3399 Fb de plus…

Vingt ans déjà ! L’Euro va-t-il fêter (in)dignement un anniversaire aussi marquant ? Voici deux décennies, douze pays de l’Union Européenne se sont lancés dans cette aventure monétaire sans retour, et parmi eux la Belgique, ses citoyens, ses agriculteurs : chacun a été impacté, d’une manière ou d’une autre !

Virus et sacs à puces

De toute évidence, le réchauffement climatique nous avait oubliés durant les premiers jours de décembre… Il était sans doute trop occupé ailleurs, à faire fondre la banquise du Pôle Nord, les glaciers des Alpes et des Andes, sans oublier les pergélisols en Sibérie. Chez nous, la météo nous a gratifiés d’une semaine de Saint-Nicolas tout à fait classique, avec des températures aux alentours de zéro degré et de sporadiques chutes de neige. Les vaches ont rejoint leur étable depuis la Saint Martin, et nos vieux chats ne quittent plus leur coussin au coin du feu. Les jours sont très courts ce mois-ci, mais à partir de la Sainte-Luce (13 décembre), ils croissent paraît-il du « saut d’une puce », car le soleil se couche un peu plus tard chaque fin d’après-midi.