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Voir l'offre d'abonnementNourrir ses vaches de réforme et ses taurillons au foin séché en grange, complémenté d’aliments concentrés produits sur l’exploitation : voilà une méthode d’engraissement qui ne manque pas d’originalité ! La cellule « agriculture et terroir » du Parc Naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier parraine ce projet un peu fou et tellement sympathique, avec l’appui du laboratoire d’écologie des prairies de Michamps. Il s’agit là de démontrer qu’il est tout à fait rentable de sortir des sentiers battus, et dans la foulée, d’obtenir un produit susceptible de bénéficier du label « Qualité Différenciée ». Et justement, de labels, parlons-en ! Ont-ils toujours, comme la belle de Cadix, des grands yeux de velours qui invitent à l’amour ?
Le beaujolais nouveau est arrivé ! L’impénitent buveur de chicorée que je suis s’en soucie fort peu, mais l’opération marketing est remarquable dans sa conception et dans son animation. L’engouement pour les vins ne faiblit pas, au contraire ! Il y a de quoi jalouser les vignerons et toute la filière viticole, laquelle a développé un dynamisme exemplaire qui pourrait bien inspirer notre filière viande : un savoir-produire et un savoir-vendre dix fois plus efficace que le nôtre.
Depuis le retour de l’heure d’hiver, les soirées se sont considérablement allongées. Comment les meubler en attendant le retour des bêtes à l’étable ? Lire, écrire ou se distraire sur l’ordinateur ? Regarder la télévision ? Cette dernière occupation est de loin la plus pratiquée par la plupart des gens. Affalé dans son fauteuil, peinard le chat, le seul effort à fournir consiste à jouer de la zappette ! Et quelle émission affole-t-elle l’audimat chaque mardi soir ? Je vous le donne en mille ! L’Amour est dans le Pré, pardi…
Le 29 octobre, veille de la Toussaint, le quotidien le Soir sortait un scoop : « 2018 pourrait battre tous les records de sécheresse » Tiens donc, on n’avait pas remarqué. Le scoop, c’est que le record est détenu par l’année 1971. Il y a presque 50 ans. On l’avait oublié.
Voila déjà un bon bout de temps que l’on parle de la PPA dans les pays de l’Est, à ce jour elle est dans le Sud de la Gaume pays des trois frontières France et Grand Duché de Luxembourg.
Six ans, c’est long et court à la fois. Dimanche 14 octobre, nous reviennent déjà les élections communales, le seul scrutin dans nos campagnes où les électeurs connaissent au plus près les prétendants, puisqu’ils font partie de leur entité, de leur village, de leur famille. D’un candidat aux élections, on dit qu’il « se présente », qu’il se fait connaître sous son meilleur jour, afin de séduire un maximum de votants en faveur de sa liste et de lui-même. Maquillages, babillages, déballages, abordages et sabordages font partie du folklore électoral local, constellé d’un million de promesses, trop belles et parfois trop naïves pour être tenues.
En lisant l’édito du Sillon du 5 octobre, on prend conscience d’une nouvelle dimension dans le radicalisme qui touche aujourd’hui les mouvements d’idées.
Pas de place à l’ennui en ce début d’automne ! L’agriculture wallonne vit des heures rock’n roll, dans un climat d’été indien sec et frisquet, un vrai sale temps pour les cochons en tout cas, dans cette zone de 63.000 hectares située au sud du pays. Les autorités y sont occupées à cuisiner un pâté gaumais de plus de 4.000 porcs, pour sauver les millions de cochons flamands. Particulièrement indigeste, ce plat sera difficile à avaler et restera longtemps sur l’estomac des éleveurs wallons, obligés de mâcher et de marcher comme la musique joue…
Sans doute n’ont-ils jamais entendu parler de la peste porcine africaine… Depuis une dizaine de jours, mon bosquet de chênes centenaires est devenu le « Bed & Breakfast » d’une famille de sangliers. Chaque matin, vers huit heures, je vais saluer mes copains et essayer de les compter. Ils sont au nombre de vingt ou vingt-cinq, environ : trois grosses laies hirsutes et toute une flopée de bêtes rousses et de marcassins. Museaux au sol, ils se bâfrent de glands en couinant et grognant. Cette année, ils ont le poil brillant d’animaux bien nourris, rien de comparable avec les sangliers anémiques, pelés et poussiéreux des parcs animaliers. Une laie monte la garde et m’observe ; elle a tracé un cercle virtuel d’environ trente mètres autour de sa tribu. Si je le franchis, même en douceur, elle donne l’alerte et la bande s’enfuit à une vitesse stupéfiante. Et la nuit suivante, ils reviennent se taper la cloche sous le couvert des arbres. Ceux-là ne sont pas malades, à n’en pas douter !
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