Face à la spéculation, la Wallonie veut sanctuariser ses terres agricoles











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Face aux inégalités persistantes entre hommes et femmes dans le secteur agricole, la commission a invité la Wallonie à renforcer ses actions en faveur des agricultrices dans le cadre de la Pac. C’est dans ce contexte qu’est né le groupe de travail « Femmes en agriculture », porté par l’asbl Natagriwal pour le Réseau wallon Pac. Son ambition est d’écouter, valoriser et accompagner les femmes du secteur afin de leur donner la place qui leur revient. C’est aussi une occasion de les célébrer le 15 octobre à l’occasion de la journée de la femme rurale.

Dans la même ligne que le parlement et les ministres européens de l’Agriculture, le Copa-Cogeca a aussi critiqué les propositions de Pac post-2027 et de son budget en dévoilant les dix lignes rouges franchies par Bruxelles. Mettant également en avant un manque de consultation en amont, ses dirigeants souhaitent rencontrer Ursula von der Leyen dans l’espoir d’une autre voie.

Face à la chute du nombre d’exploitations, aux crises sanitaires et à la pression des normes environnementales, le parlement européen s’est penché sur l’avenir de l’élevage. Autour d’un rapport d’initiative porté par le démocrate-chrétien italien Carlo Fidanza, les eurodéputés ont exposé leurs divergences : comment préserver la souveraineté alimentaire et les territoires ruraux tout en répondant aux exigences de durabilité et de bien-être animal ?

L’opposition et la majorité wallonne ont longuement débattu, le 8 octobre dernier, en séance plénière du parlement, sur la position à adopter face au traité UE-Mercosur.

Pour la première fois, le Comité économique et social européen (Cese) a consacré un avis officiel à l’agriculture régénératrice. Présenté en septembre devant la commission de l’Agriculture (Comagri) du parlement européen, ce modèle entend conjuguer durabilité alimentaire, compétitivité et résilience face au changement climatique.







La commission a publié, ce 8 octobre, sa proposition de règlement (et son annexe) visant à renforcer les protections pour les agriculteurs dans le cadre de l’accord UE/Mercosur. Ce texte met en musique l’engagement politique, publié le 3 septembre, pour répondre aux préoccupations exprimées par le secteur agricole et certains États membres.

Réunis au parlement européen le 25 septembre dernier, eurodéputés et élus nationaux ont dressé un constat sévère : revenus en berne, concurrence internationale exacerbée, aléas climatiques répétés. Mais c’est aussi l’absence de perspectives pour les jeunes agriculteurs qui hante les débats sur la prochaine Pac.

Le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen, a présenté le 24 septembre dernier devant les eurodéputés, sa proposition de réforme de la Pac pour l’après-2027. Promis comme un exercice de simplification et de modernisation, le texte est dénoncé de toutes parts pour ses coupes budgétaires et son risque de renationalisation.

Les eurodéputés de la commission de l’Agriculture (Comagri) ont adopté leur position sur le paquet de simplification de la Pac. Les assouplissements qu’ils y ont apportés devront être validés en ce mois d’octobre, avant que ne commencent les négociations interinstitutionnelles.

Les ministres de l’Environnement de l’UE, qui se réunissaient le 18 septembre à Bruxelles, ne sont pas parvenus, comme attendu, à trouver un terrain d’entente sur la mise à jour de la loi européenne sur le climat afin d’établir un objectif climatique intermédiaire contraignant de réduction de 90 % des émissions de gaz à effet de serre pour 2040.
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