La mycoplasmose bovine aujourd'hui et demain

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Voir l'offre d'abonnementLa commission de la Santé de la Chambre a adopté mardi une proposition de loi du MR rendant obligatoire, à partir du 1er janvier 2025, la vaccination des bovins et des ovins contre la fièvre catarrhale, connue également sous le nom de « maladie de la langue bleue ». Plus précisément, il s’agit de vaccins contre la langue bleue (sérotype 3 et 8) et la MHE (maladie hémorragique épizootique).
L’Union professionnelle vétérinaire (UPV) conseille vivement aux éleveurs de prendre contact avec leur vétérinaire pour planifier les vaccinations, anticiper les commandes de vaccins et enregistrer les injections déjà effectuées contre la fièvre catarrhale ovine et la maladie hémorragique épizootique.
Les agriculteurs renforcent leur engagement en faveur de la durabilité, selon le rapport annuel de MilkBE. En effet, un éleveur adopte, en moyenne, 22,5 initiatives durables (sur les 42 possibles), contre 20,6 en 2023. La production propre d’énergie verte et l’augmentation de la longévité des vaches se révèlent les mesures les plus populaires.
Si la viande de volaille s’affiche en net progrès, tant sur le plan de la production que des exportations, la dynamique est différente pour les autres filières. Ainsi, la situation sanitaire actuelle pèse lourdement sur le secteur ovin, tandis que la filière porcine fait face à une concurrence accrue du Brésil et des États-Unis. Quant à la viande bovine, elle voit ses exportations croître, bien que l’offre s’affaiblisse.
L’air, le glacé, le brûlant, et toutes sortes de clartés jouent sur les pavés de la ferme en carré en une course qui accompagne la lente rotation des jours. Quelques images dorment à même la terre. Le ciel ce matin est une cour de récréation, des oiseaux s’y poursuivent, du gris et du blanc y jouent à la marelle, l’ombre s’assoit sur une petite chaise. Par la lourde porte l’air s’engouffre et la vie aussi dans la ferme de Jean-François Moesen, à Villers-l’Evêque.
Le ministre fédéral de l’Agriculture David Clarinval a estimé mardi en commission de la Santé de la Chambre que le coût d’une prise en charge par le fédéral de la vaccination obligatoire décidée pour 2025 pour les bovins et ovins serait de l’ordre de 35 à 40 millions. « J’ai déposé sur le bureau de la secrétaire d’État au Budget, il y a quelques jours, une proposition visant à prendre en charge les coûts vaccinaux », indique-t-il, espérant un avis positif de sa part et un soutien des autres vice-Premiers.
Alors que la durabilité est au cœur des enjeux agricoles, est-il possible pour les éleveurs de contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique sans pour autant mettre en péril les performances financières de leur exploitation ? La réponse est oui, selon les recherches de Caroline Battheu-Noirfalise. Cette agronome s’est notamment penchée sur cette question dans sa thèse axée sur la contribution des élevages laitiers à la sécurité alimentaire, un sujet au cœur de l’actualité.
Le gouvernement danois a annoncé lundi un accord entre partis majoritaires sur l’introduction d’une taxe carbone sur l’élevage en 2030, qui serait une première mondiale, dans le cadre d’un plan visant à verdir l’agriculture.
Chaque année, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire sollicite les détenteurs de bovins et leur vétérinaire d’épidémiosurveillance pour réaliser un monitoring en 3 volets pendant la période hivernale. Toutefois, pour la période 2024-2025, des changements notables ont été apportés dans l’organisation de cette surveillance en raison de l’épidémie de fièvre catarrhale ovine.
Durant cet automne, les abattages de bêtes sont dynamiques sur le Vieux continent, notamment concernant les jeunes bovins en Espagne, en France et en Pologne, pour lesquels les prix s’envolent. L’Irlande, elle, se démarque par l’augmentation de ses vaches de réforme. Toutefois, cette tendance à la hausse ne suffit pas à combler la baisse de production de certains pays ainsi que la demande européenne et méditerranéenne.
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