Le bœuf français va bientôt retrouver le chemin des assiettes chinoises

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Voir l'offre d'abonnementDans la foulée des décisions prises lors du Conseil des ministres européens du 18 juillet dernier, la mesure de réduction volontaire de la production de lait de vache arrêtée au niveau européen entrera en vigueur ce 11 septembre. À l’approche de cette date butoir, l’administration détaille la marche à suivre pour bénéficier des aides disponibles.
Éleveur passionné, Pierre Resche, 39 ans, gère avec l’aide d’un ouvrier à temps partiel une ferme s’étendant sur 150 ha, de prairies essentiellement, dans le département français de l’Allier. Le cœur de ses activités : l’élevage d’Aubrac orienté vers la sélection et la vente de génisses pour la reproduction. Nous sommes allés à sa rencontre, à l’occasion du Sommet de l’élevage – rendez-vous européen des races à viande bovines – récemment organisé à Clermont-Ferrand.
Quelques mois à peine après l’annonce de la mise à la porte de 450 éleveurs laitiers par la laiterie FrieslandCampina, c’est Olympia qui, fin du mois d’avril, a notifié à 80 éleveurs, principalement hennuyers, la fin de la collecte de leur lait, avec prise d’effet du préavis au 1er mai.
Si la chute des cours semble avoir été stoppée début novembre, les prix restent sous la pression d’une offre européenne encore abondante. La dépréciation de la livre sterling et du zloty face à l’euro accroît en outre la compétitivité des viandes britanniques et polonaises sur le marché européen et exacerbe la pression sur les prix.
Qui dit robot de traite, dit diminution du pâturage… Si l’avis est partagé par nombre d’éleveurs, le projet européen Autograssmilk tend à prouver qu’il est possible de concilier les deux. Retour sur trois expériences menées à l’Université de Liège et à Moorepark (Irlande). L’objectif ? Mettre en évidence dans quelle mesure les changements de distribution de concentrés et de permission de traite modifient la circulation au robot et impactent la production laitière du cheptel.
L’agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a constaté que, lors de la facturation 2016 pour la contribution annuelle au Fonds bovin, un certain nombre de factures erronées ont été envoyées suite à une erreur informatique.
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