Engraisser: entre difficultés et succès, tout dépend du profil de l’élevage











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Alors que la durabilité est au cœur des enjeux agricoles, est-il possible pour les éleveurs de contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique sans pour autant mettre en péril les performances financières de leur exploitation ? La réponse est oui, selon les recherches de Caroline Battheu-Noirfalise. Cette agronome s’est notamment penchée sur cette question dans sa thèse axée sur la contribution des élevages laitiers à la sécurité alimentaire, un sujet au cœur de l’actualité.

Le gouvernement danois a annoncé lundi un accord entre partis majoritaires sur l’introduction d’une taxe carbone sur l’élevage en 2030, qui serait une première mondiale, dans le cadre d’un plan visant à verdir l’agriculture.

Chaque année, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire sollicite les détenteurs de bovins et leur vétérinaire d’épidémiosurveillance pour réaliser un monitoring en 3 volets pendant la période hivernale. Toutefois, pour la période 2024-2025, des changements notables ont été apportés dans l’organisation de cette surveillance en raison de l’épidémie de fièvre catarrhale ovine.

Durant cet automne, les abattages de bêtes sont dynamiques sur le Vieux continent, notamment concernant les jeunes bovins en Espagne, en France et en Pologne, pour lesquels les prix s’envolent. L’Irlande, elle, se démarque par l’augmentation de ses vaches de réforme. Toutefois, cette tendance à la hausse ne suffit pas à combler la baisse de production de certains pays ainsi que la demande européenne et méditerranéenne.

La fertilité est un facteur crucial qui détermine les performances d’une vache tout au long de sa vie. Pour les laitières, comme pour les viandeuses, assurer un intervalle régulier entre deux vêlages est essentiel. Cependant, il se peut que des troubles et dysfonctionnements du système reproducteur surviennent, que ce soit pour des raisons génétiques, fonctionnelles ou environnementales.







Opérationnel depuis 2019, le séchoir à foin de la ferme de Queuwys à Froidchapelle semble tenir toutes ses promesses. Si l’investissement est, il est vrai, conséquent, il a permis à ces éleveurs de constater des améliorations tant pour la santé de leurs vaches qu’au niveau de la qualité de leur fromage, en passant par leur confort de travail. Des résultats chiffrés puisque ces agriculteurs ont décidé de prendre part à différentes études dont les conclusions sont plus qu’encourageantes !

L’insémination fait désormais partie intégrante du métier d’éleveur. Néanmoins, cet acte requiert une bonne dose… de connaissances pratiques, mais aussi théoriques ! C’est pourquoi, à Ath, la Province du Hainaut propose des formations destinées aux étudiants et aux agriculteurs. Des cours qui ont évolué au fil des années pour préparer au mieux les (futurs) professionnels à cette tâche, sans pour autant empiéter sur le bien-être des vaches.

Cette décision a été prise par le ministre fédéral de l’Agriculture, après avoir rencontré les organisations agricoles. L’objectif est de permettre une meilleure protection du cheptel national et de ralentir la propagation des épidémies.

L’Agence fédérale des médicaments et produits de santé (AFMPS) a approuvé l’utilisation pour la Belgique de l’Hepizovac. Ce vaccin contre le virus de la maladie hémorragique épizootique est destiné aux bovins, a-t-elle indiqué.

Chaque élevage est différent et chaque détail compte. Économiquement, il est aujourd’hui primordial de proposer aux agriculteurs les meilleurs outils d’analyses nécessaires au maintien de l’équilibre sanitaire de leur cheptel. C’est notamment le cas du scanner métabolique, proposé par l’Arsia, soit un support qui permet de prendre une photo métabolique générale du troupeau laitier, et d’estimer de cette manière les bovins à risque.
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