Le bien-être animal, au centre des préoccupations des éleveurs et chercheurs wallons

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementDes interrogations. Des incertitudes. Qu’adviendra-t-il du secteur de l’élevage dans les toutes prochaines années à la lumière des exigences que dessine le Pacte Vert. Mais aussi comment faire coexister sur la même partition commerce et climat.
La baisse de la cotisation des producteurs laitiers peut être justifiée par la diminution des cas graves de botulisme
Depuis 3 ans, le projet Effort, mené par le Centre wallon de Recherches agronomiques (Cra-w), vise à améliorer la valorisation des ressources fourragères dans les exploitations laitières. Un enjeu de taille puisque les fourrages, ne serait-ce qu’au sein d’une même exploitation, présentent une qualité fort variable.
Soigner un troupeau contaminé par la mycoplasmose bovine est très souvent un défi de taille pour l’éleveur et son vétérinaire. Mycoplasma bovis est en effet une bactérie souvent résistante envers de nombreux antibiotiques. Et face aux quelques molécules encore efficaces, elle mute aisément pour mieux résister encore. Le seul recours aux antibiotiques pour la maîtriser n’est pas envisageable, sous peine de voir rapidement se multiplier les résistances et les échecs thérapeutiques. Quant aux vaccins commerciaux, il n’en existe pas à ce jour.
Nous sommes allés à la rencontre de Pascal Jennes et de son épouse Christel Levaux, tous deux éleveurs laitiers à Charneux, dans le Pays de Herve. Amateur de bonne génétique, le couple s’est tourné il y a trois ans vers le génotypage de toutes leurs femelles. L’objectif ? N’élever que les bonnes laitières pour avoir un cheptel de meilleure qualité. Le pari à peine lancé et peut-être déjà en passe d’être gagné !
À partir du 1er décembre 2021, les règles concernant le commerce d’animaux vers d’autres États membres et telles que prévues par la loi européenne sur la santé animale (l’Animal Health Law – AHL) doivent être strictement appliquées (la période de transition qui a débuté le 21 avril 2021 est finie). L’impact en ce qui concerne l’IBR est le plus grand.
À Loupoigne sous le ciel calme tellement clair que les nuages viendraient à son secours, l’automne y rayonne plus fortement dans l’invisible qu’un soleil à son apogée. Lovée au cœur du village, la Ferme de la Goyette, sur les pavés dans la cour, la vie s’y précipite et se maintient, immense. Valentine Courtain nous en a ouvert le chemin, du temps passé et futur.
Dans le cadre du Space 2021, qui s’est tenu mi-septembre à Rennes, un large panel de conférences était organisé. Le Centre national interprofessionnel de l’économie laitière (CNIEL) y a notamment abordé la problématique du stress thermique des vaches laitières en bâtiment. Bertrand Fagoo, de l’Institut de l’élevage, était invité à venir y présenter les résultats du projet « bâtiments d’élevage laitier de demain », financé par le CNIEL.
A travers une série de vidéos, le projet CowForme cherche à promouvoir le métier peu connu de salarié en élevage bovin. Lorsqu'un producteur laitier choisit d’embaucher un salarié, une relation de confiance et une compréhension mutuelle sont extrêmement importantes. Cette relation peut éventuellement se transformer en une amitié étroite. Dans cette dernière vidéo, nous vous présentons comment se déroule la vie de famille chez Pierre, Vincent et Marijn.
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement