La Reine Mathilde en visite auprès d’agricultrices à titre principal

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementC’est une tradition, à chaque assemblée, son exploitation ! Cette année, les éleveurs montbéliards ont mis le cap sur la Gaume et plus précisément à Habay-la-Vieille, à la Ferme de Mageroy. Jean-Marc Sizaire, l’exploitant, y trait annuellement quelque 150 laitières. Quelles soient Holstein, Montbéliardes ou croisées… Toutes ont des arguments à faire valoir. À l’éleveur de savoir en profiter.
Outre le respect de critères de base (qualité du lait, sécurité alimentaire…), les attentes des clients de l’industrie laitière se sont progressivement faites plus nombreuses, notamment sous l’influence des consommateurs et d’Ong. À charge de la filière d’y répondre. Comment ? Élément de réponse avec Renaat Debergh, administrateur délégué de la Confédération belge de l’industrie laitière (Cbl).
Les résultats définitifs du programme européen de réduction volontaire de la collecte laitière montrent que celui-ci se situe 20 % au-dessous des attentes initiales. Il a néanmoins permis un net redressement des prix à la ferme.
C’est comme ça qu’aime se décrire Françoise Tagnon, agricultrice bio, originaire de Serinchamps. Car, même si elle ne perd jamais une occasion de défendre la cause agricole, sa vie, ses passions et ses aspirations ne s’arrêtent pas à ce domaine. Elle a d’ailleurs exposé, il y a peu, ses photos au Centre Culturel des Roches à Rochefort.
Alors que la saison de pâturage vient de recommencer, il est important de garder en tête les fondamentaux à assurer. D’autant que la première sortie en prairie est relativement importante pour le jeune bétail. Il faut notamment penser au déparasitage et à l’approvisionnement en minéraux…
Le Comité du lait a récemment publié le rapport de ses activités pour l’année 2016. De celui-ci, il ressort que les résultats obtenus pour certains critères de qualité sont inférieurs à ce qui a été observé l’année dernière. A contrario, pour d’autres points d’attention, une amélioration est constatée. L’un dans l’autre, les éleveurs laitiers wallons ont donc fait un travail remarquable et livré un lait de première qualité, dans la continuité de 2014 et 2015.
Alors que la campagne « 40 jours sans viande » touche à sa fin, l’heure est au bilan. Et au sud du pays, on ne peut pas dire qu’elle ait fait de grandes vagues. Tant de l’avis des bouchers que des grandes surfaces et des éleveurs, l’impact aura été limité.
La production laitière européenne continue de reculer mais devrait repartir prochainement à la hausse. Les prix des produits laitiers remontent mais rien ne dit que cette tendance va se poursuivre.
Si aujourd’hui Yvon Deknudt et son épouse, Christiane Ghequière, se consacrent essentiellement à l’élevage d’une septantaine de holsteins et à la transformation de leur lait, il n’en a pas toujours été ainsi. En effet, durant de longues années, blanc-bleu mixtes et blanc-bleu belges ont également fait partie de leur quotidien d’éleveurs. Retour sur une carrière de 30 ans durant laquelle le couple a fait évoluer sa ferme au rythme des hauts et des bas de l’agriculture belge.
Les éleveurs wallons sont catégoriques : le pâturage a encore de l’avenir dans notre région. Nombre d’entre eux estiment d’ailleurs que la mise à l’herbe de leur troupeau contribue à réduire leurs coûts de production. Si cet argument semble irréfutable, observent-ils, en parallèle, une hausse de leur revenu ? Analyse.
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement