Un éclairage sur les modes d’action des fongicides en cultures de froment











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À la veille de son congrès des 31 janvier et 1er février à Dijon, l’Association générale des producteurs de blé annonçait une ambiance morose vu les difficultés économiques des céréaliers. Les travaux devaient porter particulièrement sur le plan de transformation de la filière, conditionné à l’appui des pouvoirs publics.

Les prix des grains affichent un repli quasi-général en 2017. En cause, des fondamentaux de marché négatifs avec notamment une offre pléthorique en blé et maïs. La fermeté de l’euro face au billet vert ajoute un handicap à ce triste bilan.

Synagra, l’association professionnelle des négociants en céréales, attire l’attention des agriculteurs livrant des céréales sur la nécessité d’être certifié Vegaplan. Les conditions de certification des céréales ont été quelque peu assouplies.

Plusieurs études font état d’un effet négatif de la hausse du CO2 atmosphérique sur la composition en protéines et en micro-nutriments des grandes cultures comme le blé ou le riz. On connaissait déjà depuis longtemps l’effet positif du CO2 sur le rendement, mais il semblerait que ce gaz, trop concentré, puisse dégrader la teneur nutritive des céréales.

L’établissement français des produits de l’agriculture, FranceAgriMer, souligne un manque d’allant des exportations de blé tendre vers les pays tiers, ramenées à 9,9 Mt (contre 10,2 Mt le mois dernier) sur 2017-2018. Comme souvent, la deuxième partie de campagne sera décisive pour l’origine France.







Le sort du glyphosate dans l’UE sera examiné par un comité d’appel le 27 novembre, après un vote non concluant lors d’une première réunion d’experts sur un renouvellement pour cinq ans de la licence de l’herbicide controversé, a-t-on appris mercredi auprès de la Commission européenne.

Tant pour les escourgeons que pour les froments, bien rares sont les parcelles susceptibles de requérir encore une intervention insecticide.

Ingrédient majeur de la fabrication de la bière, le malt produit à partir de l’orge fait l’objet d’une demande considérable à l’échelle mondiale. Notre pays est un acteur majeur dans ce domaine.

La désignation de l’orge brassicole comme filière à haut potentiel en Wallonie répond à un double challenge : la diversification des revenus agricoles et l’assurance pour les brasseurs artisanaux wallons de disposer d’une matière première locale de super qualité. Un plan stratégique de développement est lancé pour 2017-2027 piloté par le Collège des producteurs, l’Apaq-w, Terra Brew et le SPW. Objectif : quelque 3.000 ha pour une production de 15.000 à 20.000 t d’orge.

Plusieurs initiatives existent ou se mettent en place aujourd’hui pour redynamiser la filière de production d’orge de brasserie dans le sud du pays.
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