La sécheresse 2020 a été reconnue comme calamité agricole

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Voir l'offre d'abonnementQuelques parcelles de betteraves présentent des dégâts d’altise. La présence de morsure ne justifie toutefois pas un traitement insecticide. Du côté des pucerons, la situation est extrêmement calme, de sorte qu’aucun traitement n’est, ici aussi, nécessaire.
En Région Wallonne, la destruction de prairies permanentes n’est autorisée qu’entre le 1er février et le 31 mai. Sur l’ensemble des sites Natura 2000, cette pratique est strictement interdite. Elle libère des quantités conséquentes d’azote dans le sol et fait donc l’objet d’une réglementation stricte. Cela permet de protéger les ressources en eau du risque de lessivage de nitrate.
Depuis le 1er janvier 2019, l’utilisation d’un matériel d’application qui limite la dérive de 50 % au minimum est obligatoire en Région wallonne. En technique de pulvérisation classique, cela se traduit par l’utilisation de buses à 50 % de réduction de dérive.
Après un mois d’avril particulièrement froid et sec, les conditions météo marquent la culture de colza d’hiver, malgré un bon ensoleillement. Les températures sont encore trop basses, dépassant rarement 15ºC. Le gel nocturne, fréquent en avril, est encore présent en ce début du mois de mai.
Le temps froid, parfois accompagné de nuits de gelée blanche, rend les traitements FAR plus difficiles.
Plantes de la famille des astéracées, les galinsoges peuvent rapidement acquérir un développement important et préjudiciable dans les cultures maraîchères si on ne veille pas à l’anticiper par une série de mesures bien identifiées qui sont rappelées ici.
L’épisode gélif que nous avons connu en ce début avril nous rappelle combien la météo peut impacter les cultures, notamment fruitières et viticoles. Un tel phénomène s’est également produit l’année dernière, en mai, alors que les vignes se trouvaient à un stade particulièrement sensible de leur développement. À cette occasion, le Carah a observé et analysé comment les différents cépages de son vignoble expérimental réagissent face à ce stress. Voici les principaux enseignements de ces observations.
Alors que les semis sont pour ainsi dire terminés, les observations d’insectes ont repris. À l’heure actuelle, aucun dégât d’atomaire ou d’altise n’a été signalé. De même, les pucerons sont, pour l’instant, absents des parcelles d’observations.
Liserons des haies, repousses de pomme de terre ou de chicorées witloof, souchet comestible… Ces adventices diverses peuvent être retrouvées dans les parcelles de maïs. Une stratégie de lutte adéquate doit alors être adoptée !
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