Céréales: vers un léger recul de la production mondiale de blé en 2023-2024

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Voir l'offre d'abonnementLa Fao livre ses premières perspectives pour 2023 en matière de production, utilisation et stocks.
Dans la dernière édition de son Bulletin sur l’offre et la demande de céréales, publié le 3 février, la Fao revoit à la hausse ses estimations de la production céréalière pour 2022, mais elle maintient ses prévisions de resserrement de l’offre mondiale de céréales en 2022-2023.
En janvier dernier, les prix des produits alimentaires mondiaux ont, une nouvelle fois, connu une baisse. Et ce, pour le dixième mois consécutif !
Face à l’explosion de leurs coûts de production, une centaine de fruiticulteurs wallons et flamands se sont rendus ce 6 février au siège de Comeos, la Fédération belge du commerce et des services, afin de faire entendre leur voix. Ceux-ci dénonçaient, notamment, la hausse de leurs coûts de production et ce, alors que « les marges dégagées par les grandes surfaces permettraient de rémunérer équitablement les producteurs sans que les consommateurs ne soient obligés de payer plus », affirment-ils.
La concurrence des céréales à moindre prix provenant d’Ukraine préoccupe de plus en plus les pays de l’est de l’Union européenne, qui l’ont fait savoir dans une lettre commune avant une réunion ministérielle à Bruxelles.
Décembre et janvier sont, avec la traditionnelle trêve des affaires pendant les fêtes, des mois de répit sur les marchés des matières premières. Le renforcement de l’euro face au dollar pénalise l’attractivité des origines européennes et amorce une conjoncture plutôt baissière en céréales. La demande s’est tassée en huile et en tourteau, entraînant aussi les matières azotées vers une baisse des prix.
Les prix des produits alimentaires mondiaux ont fléchi pour le neuvième mois consécutif en décembre dernier, en recul de 1,9 % par rapport à novembre. Ils demeurent inférieurs à leur niveau d’il y a un an, pour ce même mois de décembre.
Depuis quelques années, l’avenir de la filière betterave-sucre s’assombrit. L’évolution des décisions européennes, la volatilité du marché mondial du sucre, les changements climatiques et, plus récemment, la crise énergétique pèsent sur l’ensemble du secteur, des planteurs aux industriels. Les premiers sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à se détourner des betteraves tandis que les seconds doivent maintenir leur approvisionnement. C’est donc ensemble qu’ils sont tenus de relever ces défis afin de s’assurer des lendemains meilleurs.
La récolte de céréales en Ukraine, un des principaux producteurs mondiaux, va chuter d’environ 40 % cette année par rapport à 2021 en raison de l’invasion russe, selon les estimations de l’Association céréalière nationale.
Le ministre fédéral de l’Agriculture, David Clarinval, a déclaré le secteur de l’arboriculture fruitière « en crise » et annoncé diverses mesures de soutien aux professionnels du secteur.
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