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Une fin d’année calme sur le marché des grains

Décembre et janvier sont, avec la traditionnelle trêve des affaires pendant les fêtes, des mois de répit sur les marchés des matières premières. Le renforcement de l’euro face au dollar pénalise l’attractivité des origines européennes et amorce une conjoncture plutôt baissière en céréales. La demande s’est tassée en huile et en tourteau, entraînant aussi les matières azotées vers une baisse des prix.

«Si demain les planteurs disparaissent, l’ensemble de la filière en sera affecté»

Depuis quelques années, l’avenir de la filière betterave-sucre s’assombrit. L’évolution des décisions européennes, la volatilité du marché mondial du sucre, les changements climatiques et, plus récemment, la crise énergétique pèsent sur l’ensemble du secteur, des planteurs aux industriels. Les premiers sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à se détourner des betteraves tandis que les seconds doivent maintenir leur approvisionnement. C’est donc ensemble qu’ils sont tenus de relever ces défis afin de s’assurer des lendemains meilleurs.

Le choix des lecteurs

La Fao revoit à la baisse ses prévisions relatives à la production mondiale de céréales

Dans le dernier Bulletin sur l’offre et la demande de céréales, publié le 2 décembre, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) a, une nouvelle fois, revu à la baisse ses prévisions concernant la production mondiale de céréales en 2022, qui sont à présent de 2.756 millions de tonnes, soit une baisse de 2 % par rapport à 2021.

Marchés des grains: des cours stabilisés à de hauts niveaux

Depuis la rentrée, les cours avaient entamé une décrue après les pics atteints au printemps à la suite du déclenchement du conflit russo-ukrainien. En octobre, ils se sont stabilisés à des niveaux élevés. Les cours des différentes matières premières restent très sensibles à l’évolution de l’accord d’exportation en mer Noire qui vient, début novembre, d’être reconduit pour 120 jours.

«Notre travail consiste à maintenir la rentabilité de la culture de la pomme de terre»

À la tête de Belgapom depuis maintenant deux ans, Christophe Vermeulen n’a pas connu des débuts tranquilles. Les crises se succèdent, en effet, depuis l’entame de son mandat. D’une part, en 2020, la pandémie a fortement influencé les prix de vente des précieux tubercules stockés. D’autre part, la filière a dû faire face à des conditions météorologiques opposées, passant d’une pluviométrie excessive en 2021 à la sécheresse de l’été 2022. S’y ajoute la hausse continue des coûts de production…