Un silo de 80.000t à la Sucrerie de Fontenoy, premier pas vers la neutralité carbone

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Voir l'offre d'abonnementLes prix des produits alimentaires mondiaux ont fléchi pour le neuvième mois consécutif en décembre dernier, en recul de 1,9 % par rapport à novembre. Ils demeurent inférieurs à leur niveau d’il y a un an, pour ce même mois de décembre.
Depuis quelques années, l’avenir de la filière betterave-sucre s’assombrit. L’évolution des décisions européennes, la volatilité du marché mondial du sucre, les changements climatiques et, plus récemment, la crise énergétique pèsent sur l’ensemble du secteur, des planteurs aux industriels. Les premiers sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à se détourner des betteraves tandis que les seconds doivent maintenir leur approvisionnement. C’est donc ensemble qu’ils sont tenus de relever ces défis afin de s’assurer des lendemains meilleurs.
La récolte de céréales en Ukraine, un des principaux producteurs mondiaux, va chuter d’environ 40 % cette année par rapport à 2021 en raison de l’invasion russe, selon les estimations de l’Association céréalière nationale.
Le ministre fédéral de l’Agriculture, David Clarinval, a déclaré le secteur de l’arboriculture fruitière « en crise » et annoncé diverses mesures de soutien aux professionnels du secteur.
Dans le dernier Bulletin sur l’offre et la demande de céréales, publié le 2 décembre, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) a, une nouvelle fois, revu à la baisse ses prévisions concernant la production mondiale de céréales en 2022, qui sont à présent de 2.756 millions de tonnes, soit une baisse de 2 % par rapport à 2021.
En parallèle, la consommation par habitant devrait quelque peu reculer, marquant ainsi la reprise d’une tendance observée depuis plusieurs années déjà.
Depuis la rentrée, les cours avaient entamé une décrue après les pics atteints au printemps à la suite du déclenchement du conflit russo-ukrainien. En octobre, ils se sont stabilisés à des niveaux élevés. Les cours des différentes matières premières restent très sensibles à l’évolution de l’accord d’exportation en mer Noire qui vient, début novembre, d’être reconduit pour 120 jours.
Le Conseil international des céréales vient de mettre à jour ses prévisions concernant la campagne 2022/2023. Il en ressort principalement que les céréales voient tant leur production que leurs échanges et stocks reculer.
À la tête de Belgapom depuis maintenant deux ans, Christophe Vermeulen n’a pas connu des débuts tranquilles. Les crises se succèdent, en effet, depuis l’entame de son mandat. D’une part, en 2020, la pandémie a fortement influencé les prix de vente des précieux tubercules stockés. D’autre part, la filière a dû faire face à des conditions météorologiques opposées, passant d’une pluviométrie excessive en 2021 à la sécheresse de l’été 2022. S’y ajoute la hausse continue des coûts de production…
Dans la dernière édition de son Bulletin sur l’offre et la demande de céréales, parue début novembre, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) a revu à la baisse ses prévisions concernant la production mondiale de céréales en 2022, laquelle s’établirait à 2.764 millions de tonnes (Mt), en baisse de 1,8 % par rapport à 2021.
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