Des actions de soutien à l’arboriculture fruitière, déclarée «en crise»











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Le Polarnet, un cargo battant pavillon turc et transportant 12.000 tonnes de maïs ukrainien a atteint lundi la ville d’Izmit sur la mer de Marmara en Turquie, devenant ainsi le premier navire à atteindre sa destination finale depuis qu’un accord a été conclu pour libérer les stocks de céréales bloqués dans les ports de la mer Noire depuis le début de la guerre entre les deux anciens pays du bloc soviétique, rapporte l’agence officielle Anadolu

Cette année, les fruiticulteurs belges devraient produire 219 millions de kg de pommes, soit un recul de 12,2 % par rapport à l’année dernière. Du côté des poires, 367 millions de kg devraient être récoltés, soit une hausse de 3 % en un an.

Suite au séminaire sur le développement des protéines végétales en Wallonie organisé par la Fwa en mars – voir notre édition du 7 juillet –, nous avons pu faire le point sur leurs productions chez nous. François Héroufosse, directeur du pôle de compétitivité Wagralim, s’y était, quant à lui, intéressé aux innovations en lien avec ces protéines et aux rôles à jouer pour l’industrie agroalimentaire. Et le moins que l’on puisse écrire… De nombreux défis sont encore à relever !

Selon les estimations des organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca), publiées début juillet, la production totale de céréales en 2022 devrait s’élever à 277 millions de tonnes dans l’UE-27.

En mars, la Fédération wallonne de l’Agriculture (Fwa) organisait son séminaire sur le développement des protéines végétales en Wallonie. L’occasion pour Jorge Ercoli, alors chargé de projets pour la Fwa, d’évoquer la situation wallonne, les productions agricoles, la consommation et la place réservée à la production desdites protéines dans la Pac ; pour François Héroufosse, directeur du pôle de compétitivité Wagralim, de s’intéresser aux innovations et aux rôles à jouer pour l’industrie agroalimentaire.







La guerre en Ukraine, notamment, influence les prévisions réalisées quant aux échanges et récoltes de céréales.

Les forces russes ont volé « plusieurs centaines de milliers de tonnes de grains » dans les régions occupées d’Ukraine, a dénoncé le 30 avril le vice-ministre ukrainien de l’Agriculture, Taras Vysotskiy, à la télévision nationale, rapporte l’agence Reuters.

Déficit mondial de matières premières et prix du pétrole élevé tirent les cours mondiaux du sucre vers le haut.

L’impact de la guerre en Ukraine sur les marchés céréaliers est important depuis le début de l’invasion russe. L’Union européenne apparaît comme un des plus gros exportateurs mis à contribution pour suppléer les blés russes et ukrainiens. Côté prix, tout dépend de l’évolution de la demande, prévue en baisse par le cabinet d’études agro-économiques Tallage, bien que celui-ci estime que leurs niveaux resteront élevés jusqu’en 2022-2023.

La Fao a mis à jour, ce 3 février, ses prévisions concernant la production mondiale de céréales en 2021, qui s’établissent à présent à 2.793 millions de tonnes, soit une hausse de 0,8 % par rapport à l’année précédente.
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