Pucerons: la période à risques prend fin en culture de maïs

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Voir l'offre d'abonnementLe Cipf et le Cpl-Vegemar collaborent au sein de Varmabel à l’examen de variétés de maïs dans un réseau d’essais spécifique aux régions agricoles du sud du pays. Plus de quarante hybrides très précoces à mi-précoces ont été évalués dans ce cadre en 2020 et les résultats ont été comparés avec ceux des années antérieures. En voici la synthèse et toutes les recommandations indispensables pour opérer un choix optimal, ce printemps.
Le Centre indépendant de promotion fourragère (Cipf) et le Centre agricole flamand pour les cultures fourragères (Lcv) ont à nouveau expérimenté plusieurs dizaines de variétés de maïs grain dans le cadre de la structure Varmabel. En voici les résultats, recommandations et conseils pour les semis à venir !
Au total, ce ne sont pas moins de 39 hybrides très précoces à précoces et 44 demi-précoces à tardifs qui ont été auscultés scrupuleusement l’an dernier dans le cadre du réseau de base de Varmabel (Variétés Maïs Belgique) mis en place en Basse et Moyenne Belgique. Les fruits de cette expérimentation, à l’appui des résultats des années précédentes, apportent des enseignements indispensables pour faire le choix variétal, ce printemps.
Après des semis très échelonnés, les plantes ont connu un lent démarrage sous des conditions sèches. Les adventices ont généralement été bien maîtrisées. Début juin, les pluies sont survenues à temps pour lancer la croissance dans la majorité des parcelles qui ont fleuri fin juillet. Avec des rendements très variables, les ensilages ont été réalisés plus tôt que la normale, bousculés par l’emballement des teneurs en MS. La récolte du maïs grain a connu des dates particulièrement précoces avec une qualité et des rendements souvent décevants.
De meilleures conditions avant la mi-octobre ont permis aux grains de perdre de l’humidité.
Avec le retour d’un temps humide, les teneurs en humidité des variétés précoces n’ont pas encore retrouvé celles mesurées il y a deux semaines.
Les précipitations abondantes de cette fin septembre-début octobre n’ont pas favorisé la perte en humidité des grains.
La première cotation du maïs humide a eu lieu le jeudi 1er octobre.
L’entreprise de travaux agricoles De Bruyne, à Assenede, dispose d’une riche expérience en matière d’utilisation d’ensileuses à trémie d’attente. Au début du printemps 2018, l’une d’elles, détruite par le feu, a dû être remplacée alors que ce type de véhicule n’est presque plus commercialisé ni même produit. Déterminé à renouveler le matériel perdu, l’entrepreneur a construit son propre engin de récolte sur base de son expérience et de ses besoins.
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