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Cultiver du maïs sur parcelle en pente devient plus simple

Cette simplification concerne principalement le Sud et l’Est de la Wallonie, deux zones marquées par leurs reliefs.

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Jusqu’à présent, dans le respect de mesures obligatoires adoptées le 17 avril 2019, du maïs ne pouvait être implanté qu’une fois tous les trois ans sur certaines parcelles en pente. Par conséquent, entre deux implantations, seules des cultures peu sensibles à l’érosion pouvaient être implantées sur lesdites parcelles.

Constatant qu’environ 40 % des terres de cultures au Sud et à l’Est de la Wallonie étaient impactées par cette mesure, le ministre wallon de l’Agriculture, Willy Borsus, a décidé de supprimer cette obligation. Par la même occasion, la culture du maïs s’en trouve simplifiée.

« Pour les agriculteurs et éleveurs, ces parcelles se situent souvent là où il n’est pas possible d’avoir une rotation rentable incluant des contrats et cultures de rente. De plus, le maïs permet à de nombreux élevages d’atteindre l’autonomie pour la partie « fourrage grossier » afin de limiter les achats d’aliments et donc les longs transports. Lorsqu’une mesure est à ce point inadaptée à la réalité de terrain, et dans ce cas au relief du Sud et de l’Est de notre région, j’estime qu’il est nécessaire d’agir », explique le ministre.

Une proposition plus pragmatique et concertée avec le secteur verra le jour en 2023 dans le cadre de la future conditionnalité.

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