Maïs

La députée wallonne Jacqueline Galant a récemment interrogé le ministre wallon de l’Agriculture, René Collin, sur le procédé de culture sous plastique utilisé dans la plantation de maïs.

Les 11 et 12 avril derniers, Väderstad a établi un nouveau record du monde en semant le maximum d’hectares en 24 heures. 502,05 ha ont été semés à une vitesse moyenne supérieure à 20 km/h à l’aide du semoir de précision 16 rangs Tempo L 16 développé par la marque.

Après un week-end estival battant un record de chaleur favorable au démarrage de la floraison, le retour à des températures de saison accompagnées de vent modéré limite les sorties d’insectes.

Réel impact positif pour les rendements ou « assurance démarrage », les résultats des essais réalisés entre 2004 et 2016 ne sont pas percutants.

Les résultats des quelques essais en Wallonie sont encourageants. Quiconque découvre la présence de souchet sur une de ses parcelles a intérêt à prendre toutes les précautions utiles et intervenir rapidement pour l’éliminer.

Après un premier volet paru dans notre édition du 17 mars, voici la deuxième partie de notre dossier consacré aux recommandations du Centre indérepndant de promotion fouragère, Cipf. Au menu : les conditions d’emploi très contraignantes pour une série de produits, les nouveautés sur le marché et le spectre d’action actualisé des molécules disponibles.

Les vivaces constituent une des problématiques du désherbage de la culture du maïs. En la matière, la protection des plantes apporte des solutions sans toutefois étoffer les moyens disponibles.

Il convient de prendre en compte, ce printemps, une série de modifications dans l’utilisation de certains produits.

Très présente dans les fermes, la culture de maïs nécessite, outre une excellente implantation et une fertilisation bien dosée, une parfaite maîtrise de la concurence exercée par les adventices. Préémergence, dicotylées annuelles, graminées estivales, vivaces…, le Centre indépendant de promotion fourragère indique la marche à suivre. Des recommandations basées sur une expertise à toute épreuve !

L’usage des produits phytopharmaceutiques à base de bentazone en maïs contre le souchet comestible ne sera plus autorisé à partir du 31 décembre prochain. Ce retrait fait suite à la contamination des eaux souterraines par cette substance active.