La France avertit «le marché des semences de maïs sous tension!»

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Voir l'offre d'abonnementAu 26 mai, la situation s’avère très calme sur le front des pucerons.
L’institut flamand de biotechnologie (VIB) teste, à partir de jeudi et pour une durée de trois ans, un champ de maïs génétiquement modifié pour mieux résister à la sécheresse. Celui-ci est situé à Wetteren, en Flandre orientale. «La transition nécessaire vers une agriculture adaptée au climat comprend, outre l’application de nouvelles techniques et une meilleure gestion des sols, la culture de plantes robustes et plus résistantes à la sécheresse», explique le VIB.
Liseron des haies, ray-grass résistant, repousses de pomme de terre et chicorée witloof, souchet comestible… Ces situations diverses requièrent une stratégie de lutte adéquate.
S’il est possible de produire du maïs fourrage dans des régions situées en altitude modérée (400 à 480 mètres), il convient d’opter pour des variétés ultra-précoces (indice Fao ≤ 180) ou très précoces (180 < indice Fao ≤ 200) et de privilégier les parcelles les mieux exposées. Voici les recommandations pour ce printemps, sur la base des résultats de deux essais.
Le Cipf et le Cpl-Vegemar collaborent au sein de Varmabel à l’étude de variétés de maïs dans un réseau propre aux régions agricoles du sud de notre pays. Le comportement d’une quarantaine d’hybrides très précoces à mi-précoces a ainsi été évalué l’an dernier et comparé avec les résultats des années antérieures. En voici la synthèse pour un choix variétal optimal.
Pas moins de 101 variétés de maïs fourrage – 54 très précoces à précoces et 47 demi-précoces à tardives – ont été éprouvées l’an dernier sur huit sites en Basse et Moyenne Belgique dans un réseau expérimental de base coordonné par le Centre indépendant de promotion fourragère et comprenant plusieurs partenaires. En voici les résultats et les enseignements majeurs.
Malgré des semis réalisés à bonne date, la croissance des plantes n’a véritablement démarré qu’à la mi-juin. Pas de chance, certaines parcelles ont commencé à souffrir du manque d’eau dès le début juillet. Les pluies de la 2e quinzaine d’août ont été salutaires de sorte que le réel coup d’envoi des ensilages est intervenu à la mi-septembre, avec au final des rendements tributaires des pluies orageuses et du pouvoir de rétention en eau des sols.
La période du 18 au 25 octobre a amorcé enfin une période plus sèche. Bien que les températures aient été assez fluctuantes, le vent et l’humidité relative plus faible de ces derniers jours ont permis encore une dessication importante des grains
Les conditions météo récentes ont été peu bénéfiques à une forte diminution de l’humidité des grains
Les récoltes de maïs ensilage ont bien progressé partout en Wallonie malgré les pluies de la semaine dernière.
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