La diversité variétale du navet donne un souffle nouveau à ce légume

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Voir l'offre d'abonnement2016 est une année dont les agriculteurs belges se souviendront longtemps. Mais pas pour de bonnes raisons. Marquée par un printemps trop humide et même, par endroits, des inondations, la saison 2016 s’est soldée par une baisse de production dans toutes les spéculations végétales, confirment des statistiques du SPF Economie publiées à quelques jours de la 83e Foire agricole de Libramont.
Les vendanges françaises cette année seront pénalisées par les gels du printemps et les volumes de vin attendus pourraient être «historiquement bas», selon une première estimation du ministère de l’Agriculture.
Les ministres de la Culture et de l’Agriculture des entités fédérées ont tenu jeudi à l’Atomium la session académique liée à la reconnaissance de la culture du fritkot belge au patrimoine immatériel de la Belgique. Une procédure à l’Unesco n’est pas encore à l’ordre du jour.
Lors du sommet des producteurs réuni il y a quelques semaines autour de la thématique de la foire de Libramont, les enjeux et le contexte législatif pour les secteurs agricole et forestier n’ont pas manqué d’être évoqués.
Le caractère exceptionnel de la sécheresse qui a sévi au printemps dernier a été reconnu mardi et une procédure de reconnaissance devant le Fonds des calamités agricoles wallon va ainsi être entamée. Les agriculteurs, mis à mal par le manque de pluie de ces derniers mois, s’en disent satisfaits. C’est surtout l’élevage qui souffre mais les récoltes sont aussi impactées. Les résultats sont toutefois très contrastés selon les régions.
Sécheresse, rejets, brûlures dues au soleil, carences,… nombreuses sont les parcelles qui sont affectées par l’un ou l’autre problème.
L’Institut royal météorologique (IRM) a remis au ministre de l’Agriculture, René Collin, son avis quant au caractère exceptionnel que connaît la Wallonie ces derniers mois. Deux périodes étaient analysées : du 1er août 2016 au 30 juin 2017 et du 1er avril 2017 au 30 juin 2017.
Belgapom, l’organisation professionnelle belge des négociants et des transformateurs de la pomme de terre, ne désire pas renégocier les contrats de livraison de patates, a-t-elle fait savoir mardi au lendemain d’un appel en ce sens du syndicat général des agriculteurs (ABS). Selon elle, la prochaine récolte des pommes de terre - qui aura lieu en septembre et octobre - devrait avoir un rendement normal.
Alors que certains champs voient arriver une deuxième génération de doryphores, d’autres sont exempts de ce ravageur. A surveiller pour réagir au cas par cas.
Le syndicat général des agriculteurs (ABS) a demandé à Belgapom, l’organisation professionnelle belge des négociants et des transformateurs de la pomme de terre, de pouvoir renégocier le plus rapidement possible les contrats de livraison. Les producteurs espèrent que les autres membres du secteur tiendront compte des effets de la récente sécheresse sur la prochaine récolte.
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