Plan «vision 2024» de l’Amcra: vers une utilisation responsable des antibiotiques chez tous les animaux

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Voir l'offre d'abonnementAlors que l’ensemble de la filière poursuit ses efforts pour maintenir la collecte et la transformation du lait ainsi que l’approvisionnement en produits laitiers, il est d’ores et déjà acquis que la crise du coronavirus infligera de lourdes pertes économiques au secteur durant les mois à venir.
Depuis sa constitution, MilkBE -l’organisation de branche constituée par les organisations agricoles ABS, Boerenbond, FWA et l’industrie laitière BCZ-CBL- assure notamment la gestion du règlement d’indemnisation en cas de botulisme. Avec ce règlement, le secteur laitier agit en solidarité contre la contamination par le botulisme des vaches laitières. Il s’agit d’un soutien important pour les producteurs laitiers touchés. Afin de mieux assurer encore à l’avenir le paiement d’une intervention en cas de contamination grave par le botulisme, elle a décidé de majorer la cotisation.
Les producteurs laitiers constatent une forte baisse des prix de la poudre de lait et du beurre sur les marchés et redoutent que cela ne se répercute très prochainement sur leurs revenus, qui, bien souvent, peinent déjà à couvrir leurs coûts de production. «Il n’y a plus d’acheteurs pour la poudre de lait. Les laiteries ne trouvent pas d’acquéreurs. Tout le monde a peur et attend», résume Erwin Schöpges, président de l’European milk board (EMB) et membre du syndicat belge de producteurs laitiers MIG.
Après la découverte du virus de la grippe aviaire dans une entreprise allemande de volailles, à quelques kilomètres de la frontière avec les Pays-Bas, les mesures de confinement obligatoire ont été prolongées pour les élevages de volailles aux Pays-Bas. Les aviculteurs néerlandais doivent donc garder leur basse-cour à l’intérieur pendant au moins quatre semaines supplémentaires.
Le 11 mars, le Herd-Book normand organisait son assemblée générale à Baugnies (Hainaut). L’occasion pour Jean-Marie Velghe et son fils, Arnaud, de présenter leur ferme en polyculture-élevage qui s’inscrit dans une économie circulaire. Agriculture de conservation, séchage de foin en grange, croisement par absorption en race normande, transformation et vente à la ferme… À «l’épinette», on privilégie clairement la qualité à la quantité.
La Commission européenne tente, pour faire face au risque de pénurie alimentaire que fait planer l’épidémie de coronavirus qui frappe l’UE, de fluidifier au maximum les échanges intra-communautaires de produits agricoles. Le secteur se dit néanmoins inquiet et demande à l’institutuion de prendre toutes les mesures possibles pour éviter une rupture d’approvisionnement et une flambée des prix. Les ministres de l’Agriculture de l’UE devraient avoir (à une date qui reste à déterminer entre le 23 et le 25 mars) une visioconférence pour apporter des réponses à ces inquiétudes.
Le Service public de Wallonie, direction Agriculture, Ressources naturelles et Environnement, a exécuté le lundi 9 mars le paiement de la première tranche (95 %) du soutien couplé aux ovins 2019.
Dans cette période particulière, la Fédération unie des groupements d’éleveurs et d’agriculteurs (Fugea) tient à rappeler qu’il est de notre responsabilité de répondre collectivement à la crise sanitaire que nous vivons.
La Fédération wallonne de l’agriculture a indiqué dans un communiqué qu’elle, ses membres et ses responsables ont la ferme volonté de participer pleinement à l’effort demandé à l’ensemble de la population, et de respecter les mesures indispensables à la préservation de la santé de tous. Conscients par ailleurs de la mission stratégique capitale que doit remplir le secteur agricole, les agriculteurs continueront, dans le respect des règles édictées, à produire l’alimentation de qualité qu’ils fournissent en tout temps à leurs concitoyens.
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