Le marché des jeunes bovins est fluide, avec des prix en hausse

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Voir l'offre d'abonnementLe 1er juillet, s’est tenue la soirée de lancement du réseau ovin-caprin, une plateforme unique qui permet à tout détenteur d’ovins ou de caprins de voir quels services lui sont accessibles et vers quel acteur se tourner.
Deux ministres wallons, Céline Tellier, en charge du bien-être animal, et Willy Borsus, en charge de l’agriculture, ont débloqué un budget de 100.000 euros pour la réalisation d’une étude de six mois portant sur la faisabilité de développement de l’abattage à la ferme. La Faculté de Médecine vétérinaire de l’Université de Liège a démarré ces recherches début mai.
Le gouvernement français promet «la fin du broyage des poussins» mâles pour 2022, un projet de décret attendu «à la fin de l’été» devant imposer aux couvoirs de poules d’avoir «installé ou commandé» au 1er janvier prochain un appareil permettant de détecter le sexe des poussins dans l’oeuf.
Le 4 mai, l’Institut de l’élevage (Idele) a présenté sa biennale Grand Angle Ovin, à Paris. Cette journée d’étude a permis de passer en revue tous les travaux de recherche français sur ledit élevage. Douze sujets y ont été largement abordés. Nous vous en avions présenté six dans une précédente édition, voici les six derniers sujets du webinaire.
Le secteur de l’élevage bovin partage les premiers résultats qui ressortent d’un observatoire de la durabilité pour la période 2019-20. Plus de la moitié des éleveurs belges (53 %) utilisent des sources d’eau alternatives, 44 % utilisent des produits dérivés de l’industrie alimentaire pour nourrir leurs animaux ; 67 % maintiennent les populations d’hirondelles, de chauves-souris et/ou de hiboux ; plus d’une exploitation bovine sur cinq (22 %) investit dans ses propres énergies renouvelables.
Un soir, au journal télévisé, le responsable de « Carriage Tour » à Bruxelles, expliquait ses difficultés de concilier son activité de visites touristiques en calèches avec une opposition politico-philosophique antispéciste du parti « Dieranimal ». Plus récemment, ce parti politique a contesté le ramassage scolaire par hippobus dans une commune bruxelloise.
Dans le cadre de la lutte contre l’antibiorésistance, l’Amcra a annoncé le 22 juin les résultats de la convention antibiotiques 2016-2020. Celle-ci est marquée par la réalisation et le dépassement de l’objectif de réduction concernant les aliments médicamenteux. Malgré une forte réduction entre 2011 et 2020 obtenue pour les deux autres objectifs, ceux-ci n’ont pas été atteints. Explications.
Malgré une situation très difficile sur le marché, le secteur belge de l’alimentation animale est tout de même parvenu à enregistrer de bons résultats en 2020. Après avoir diminué en 2018 et 2019, la production belge d’aliments pour animaux a augmenté de + 5,7 % en 2020. En dépit d’un contexte compliqué, le secteur continue à mettre l’accent sur sa responsabilité sociale. Des sujets comme la durabilité, le climat, la réduction des émissions… figurent en bonne place sur l’ordre du jour.
En 2019, les frais inhérents à la production de lait, y compris une rémunération adéquate des éleveurs, étaient supérieurs au prix payé aux producteurs dans les huit principaux pays européens producteurs de lait. « Et ce, sans même qu’il soit tenu compte des investissements nets moyens », commente l’EMB, commanditaire de l’étude. Les coûts oscillent entre 34,21 ct/kg en Irlande et 58,63 ct/kg en Lituanie, pour une moyenne dans l’UE atteignant 45,35 ct/kg. Ces chiffres attestent d’une part non-couverte des coûts entre 9 % (Irlande) et 51 % (Lituanie) ; l’écart moyen dans l’UE étant de 24 %.
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