C’est le moment de planter l’ail d’automne pour en profiter en juillet!

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Voir l'offre d'abonnementOptimiser la fertilité signifie notamment l’amélioration de la gestion de l’eau, l’aération du sol et le maintien ou l’augmentation de sa richesse. Par exemple, gérer l’eau, c’est drainer pour faciliter l’évacuation des excès après de fortes pluies, mais également arroser lors de périodes critiques de la culture ou en cas de sécheresse. Si certains aspects ont déjà été abordés au sein de cette rubrique, à présent, penchons-nous sur la fertilisation du sol pour le potager.
Développé dans le cadre du Plan de relance de la Wallonie, l'Indice de qualité des sols wallons citoyen (IQSW) a été lancé mercredi à Louvain-la-Neuve en présence du ministre wallon de l'Environnement Yves Coppieters. Il s'agit d'un outil permettant à tous les citoyens d'évaluer la qualité du sol de leur jardin, via des tests simples et sans matériel couteux. L'IQSW, projet porté le Service public de Wallonie, a été développé grâce à une collaboration entre l'UCLouvain, le Centre wallon de recherches agronomiques de Gembloux, et le bureau d'études Aries Consultants.
L’année 2024 est encore dans nos mémoires de jardiniers. Et, enfin, nous pouvons profiter de quelques jours sans pluie en ce milieu de mars. Il a même fait un temps relativement chaud en début de mois. Toutefois, les gelées matinales nous rappellent que nous sommes encore en hiver et que le début du printemps arrive seulement. Dès lors, pouvons-nous travailler la terre pour implanter les premiers légumes ? Plusieurs éléments de réponses sont à prendre en compte, à commencer par notre propre situation.
La germination des semences se produit généralement après le semis. Pour ce faire, une graine doit être viable et avoir levé sa dormance. Son milieu d’accueil, soit la terre, lui apporte la chaleur, l’humidité et l’oxygène nécessaires. En principe, le semencier propose des graines aptes à germer, accompagnées d’une période d’utilisation recommandée et d’une date limite de semis indiquée sur l’emballage. Le jardinier choisit alors de semer lorsque le sol lui semble offrir des conditions favorables, ce qui n’est pas toujours le cas en ce début d’année. Il est toutefois possible d’accélérer un peu le processus pour les premiers semis : c’est le but de la prégermination.
Dernièrement, le calendrier du jardinage et des conseils sur les stocks de semences ont été publiés dans cette rubrique. Il est donc, à présent, temps de passer aux autres aspects pratiques afin de s’assurer, étape par étape, que les semis se développent dans les meilleures conditions.
En ce début du mois de février, nous pouvons faire le point sur les semences dont nous disposons. Et ce sont les moments préférés du jardinier : rêver du potager qui va bientôt se couvrir de légumes. Le choix des espèces, des variétés est très large. Feuilleter les catalogues des grainetiers est un véritable plaisir.
2024 nous a imposé ses contraintes météo. Depuis octobre 2023, 15 mois a très forte pluviosité ont perturbé les travaux agricoles. Même si les conséquences sont moins alarmantes, il en fut de même dans nos jardins. Gardons le sourire et pensons déjà à l’année qui commence pour planifier nos travaux au potager.
Les carottes sont un légume classique du jardinage. Sous abri, il est possible de les semer dès à présent. Une couche protégée par un châssis, un tunnel ou encore une serre convient parfaitement. Ces jeunes légumes, à consommer rapidement, peuvent être récoltés environ trois mois après le semis. Quant aux carottes de garde, elles sont semées au début de l’été et sont prêtes à la fin de l’automne ou au début de l’hiver en vue d’une conservation.
Mille raisons peuvent nous motiver à créer un potager : une certaine autonomie de sa production, le plaisir de découvrir ou de retrouver les gestes paysans de nos parents ou grands-parents, s’adapter au rythme des saisons, s’éloigner du réflexe de l’immédiateté… Mais comment s’y prendre ?
C’est souvent via les dégâts que nous repérons leur présence. Il peut même être possible de voir leurs galeries. Les campagnols, ces petits animaux s’intéressent à presque toutes les espèces de légumes. En récoltant des poireaux ou des carottes, les jardiniers peuvent parfois constater que la base du fût ou de la racine est rongée. Il n’en reste que la peau. Les endives ou les scaroles fanent brutalement et n’ont plus d’enracinement. Les radicelles des arbres fruitiers plaisent aussi à ces rongeurs, avec des conséquences graves pour les jeunes plantations.
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