Le colza d’hiver au 17 avril: des méligèthes, du soleil et la floraison !

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Voir l'offre d'abonnementLa semaine dernière avait lieu l’inauguration d’un nouveau magasin « Comptoir fermier » de la coopérative Coprosain, à Tournai. Cela représente une volonté de faire la part belle aux producteurs régionaux ayant comme objectif une production artisanale respectueuse de la nature et des animaux. Après avoir établi des magasins à Ath, Mons et Braine-l’Alleud, cela montre également un désir de s’étendre pour être accessible à un plus grand nombre de consommateurs et d’accueillir davantage de producteurs dans la coopérative.
La culture de l’échalote ne concerne pas de grandes surfaces chez nous. La France (Aquitaine…) et les Pays-Bas assurent le marché de gros alors que l’on ne retrouve que quelques fermes spécialisées en Belgique. Nous la cultivons surtout en culture de diversification, dans les fermes maraîchères mixtes à destination du circuit court, que ce soit à partir d’échalotes de semis, arrivées sur le marché voici une quinzaine d’années, ou d’échalotes « traditionnelles » multipliées par division.
Dans le 6e et dernier volet de sa campagne de sensibilisation, Phytofar, l’association belge de l’industrie des produits de protection des plantes revient sur les points les plus importants abordés dans les messages précédents.
Des dégâts occasionnés par Typhula, un genre de champignon inféodé au sol, ont été signalés la semaine dernière. Celui-ci infecte le collet et les gaines foliaires des céréales d’hiver, en particulier l’orge.
En ce début avril, les gelées nocturnes sont terminées, les températures sont plus douces et les journées rallongent, ce qui permet au colza d’hiver de se développer.
L’automne dernier, dans le cadre de la campagne d’azote potentiellement lessivable (APL), 661 exploitations agricoles situées en zone vulnérable ont été contrôlées. Résultat : 78 % d’entre elles sont conformes.
Le Service Produits phytopharmaceutiques et Engrais du SPF Santé Publique, Sécurité de la Chaîne Alimentaire et Environnement a récemment clarifié la terminologie relative au traitement des cultures de céréales.
Le réseau d’observation du Cadco révèle qu’en matière de jaunisse nanisante de l’orge, tant en escourgeon et froment, l’hiver a eu raison des pucerons.
On en parle, on en parle... Mieux, on va observer leur possible apparition dans les cultures. Et le cas échéant, on les combat. Mais, ces maladies de l’escourgeon, les connaît-on si bien que cela?
Carboxamides ou SDHI, strobilurines ou QoI, triazoles, morpholines… autant de familles chimiques agréée dans le cadre de la lutte chimique contre les champignons responsables de maladies dans les céréales. Mais au fait, qu’est-ce qui les distinguent quant à leurs modes d’action ?
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