«Les Broutards», à Awans: une filière vertueuse, de l’éleveur au consommateur











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La proximité d’une conclusion de l’accord avec les pays du Mercosur a une nouvelle fois attisé les craintes et l’ire des filières d’élevage européennes, actuellement les plus fragiles économiquement. Tout autant que l’ampleur des volumes, les agriculteurs s’étranglent face à la possible mise en concurrence avec des productions agricoles aux normes bien moins élevées qu’en Europe sur le plan environnemental. Présente à la manifestation du 13 novembre au cours de laquelle elle a pris la parole, l’eurodéputée écologiste Saskia Bricmont , toujours très volontaire, a laissé poindre un certain pessimisme…

En France, le géant de la grande distribution Carrefour s’est engagé à « ne commercialiser aucune viande en provenance du Mercosur », dans un courrier adressé mercredi au syndicat agricole majoritaire FNSEA dans lequel son PDG Alexandre Bompard appelle « les acteurs de la restauration » à faire de même.

L’Inspection des finances a constaté une série de dépenses « non conformes » dans le chef de la société organisatrice de la foire agricole, subsidiée par la Wallonie. Un accord à l’amiable a été dégagé entre la Région wallonne et la société Libramont Cooperalia, rapporte Le Soir mercredi.

Selon la Fao, la production mondiale de céréales en 2024 devrait régresser d’environ 0,4 % par rapport à l’année précédente et s’établir à 2.848 millions de tonnes, soit le deuxième volume de production le plus élevé jamais enregistré.

Une agriculture « placée sur l’autel du sacrifice » : plusieurs centaines de tracteurs français et allemands ont bloqué lundi le pont de l’Europe, qui relie Strasbourg à l’Allemagne, afin de protester contre le projet de libre-échange avec le Mercosur.







Critiqué pour ses positions conservatrices, le commissaire désigné à la Santé et au Bien-être animal, Oliver Varhelyi, va devoir passer par une séance de rattrapage à l’écrit avant d’espérer obtenir la validation du parlement européen.

La France n’acceptera pas l’accord de libre-échange UE-Mercosur « dans les conditions actuelles », a martelé mercredi le Premier ministre français Michel Barnier à l’issue d’une rencontre avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Une centaine d’agriculteurs et de leurs soutiens étaient à nouveau présents dans le quartier européen à Bruxelles mercredi matin. Ils se sont rassemblés, à l’initiative du syndicat agricole wallon Fédération unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs (Fugea), pour protester contre l’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay et Bolivie), en passe d’être signé mais vivement critiqué sur son volet agricole.

Le premier syndicat agricole de France a lancé mercredi un appel à une mobilisation des agriculteurs dans le pays à partir de lundi, moins d’un an après un mouvement d’ampleur historique dans ce secteur.

Adoubé par ses anciens pairs à l’issue d’une audition maîtrisée de bout en bout, le commissaire désigné à l’Agriculture a convaincu sur de nombreux dossiers. Il aura sans doute moins rassuré dans son approche pragmatique des accords de libre-échange, au premier rang desquels figure celui qui risque d’être bientôt ratifié avec les pays du Mercosur. Fin connaisseur du secteur agricole dont il est issu, ses qualités humaines, son sens du dialogue et du consensus devraient redonner un nouveau souffle à un portefeuille communautaire clef.
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