Entre sécheresse et fortes pluies: quelles conséquences pour les parcelles maraîchères?

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementPrintemps, sa timidité aimantée, ce ciel gorgé de bleus, ce jour où la vie nous rend distrait, il mêle du rire et de la gravité au cœur nu de la vie. À Assesse, par ce temps tentant désaxé de lumières, c’est chez Semailles que plusieurs acteurs ont lancé, le 20 mars dernier, « Des semences aux légumes », un collectif composé de semenciers, multiplicateurs et maraîchers qui produisent des légumes issus de la biodiversité cultivée.
La culture du chou-fleur destiné au marché de gros et à l’industrie de la surgélation occupe des surfaces importantes dans les fermes spécialisées. Le chou-fleur hâtif trouve également sa place dans les exploitations maraîchères diversifiées, avec une commercialisation possible dès le mois de juin. Et pour ce légume, l’assortiment variétal proposé par les semenciers est en constante évolution.
Le choix variétal en production de racines de chicons évolue considérablement. En effet, plusieurs centres de recherche appliquée collaborent pour assurer une veille de ces progrès et nouveautés pour ce légume dont demande pour la vente en circuit court s’étend essentiellement d’octobre à avril.
La culture de la courgette sous tunnel maraîcher permet de répondre à une demande des consommateurs. Ce légume produit localement, planté en mars et récolté à partir d’avril, pourra être disponible tant en vente directe et qu’en circuit long.
La question est d’actualité pour les récoltes de poireaux d’hiver. Depuis douze ans, la mouche mineuse des Alliacées (Napomyza gymnostoma) impose aux producteurs des adaptations constantes. Les deux périodes de vol des adultes varient d’une année à l’autre, bien que leurs intensités soient plus marquées d’avril à mi-juin et entre fin août-début septembre jusqu’en novembre. Les pupes, elles, résistent aux hivers modérés. Pour limiter les dégâts, plusieurs techniques ont été éprouvées dans la pratique, et il ressort qu’il est essentiel de laisser le moins de résidus de récolte possible sur les parcelles.
Parmi les légumes produits en été, à côté des tomates, les poivrons, piments, concombres et aubergines permettent de diversifier l’offre locale dans les fermes maraîchères. Ces dernières ont besoin de chaleur et, chez nous, sont donc essentiellement cultivées sous serre maraîchère.
Avec l’essor des matériaux biosourcés, un paillage d’un nouveau genre a récemment vu le jour en Belgique. En laine de mouton, il présente divers atouts que la Haute école Condorcet et le Carah ont évalués sur le terrain. Avec des résultats positifs.
Woolconcept, c’est une histoire de famille, mais aussi une diversification atypique, menée depuis le toit de la Belgique. C’est un projet dans lequel interviennent des agriculteurs, à la fois comme fournisseurs et clients de la société. Enfin, c’est la valorisation d’une laine de mouton 100 % belge, souvent délaissée, en plusieurs matériaux de construction, en paillage maraîcher ou encore en articles de literie.
Comme chaque année, maraîchers et acteurs de la transition alimentaire durable s’étaient donné rendez-vous, le 16 janvier dernier, à la « Journée des maraîchers bio », organisée à la Haute École de la Province de Liège à la Reid.
Il est grand temps de planifier les activités de production maraîchère afin de garantir autant que possible un approvisionnement correct pour la clientèle. Pour les maraîchers installés de longue date, l’organisation du travail s’est affinée d’année en année. Il reste à tenter de s’adapter aux contraintes météo… Ce n’est pas simple malgré l’expérience professionnelle. Nous venons de connaître plusieurs étés chauds très peu arrosés de précipitations. Au contraire, les quinze derniers mois ont battu ou égalés les records historiques de pluies.
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