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Voix de la terre

Voix de la terre

Petit prince, revenez mardi

Voix de la terre Il y a trois ans, un homme m’a dit un jour que « les agriculteurs, qu’il fasse beau ou mauvais, n’arrêtaient pas de se plaindre   ». Cette remarque m’avait marquée tant son jugement je le trouvais dur. Peut-être même qu’il n’est pas le seul à le penser ? Trois ans que j’ai cette remarque en tête et trois mois que j’ai envie de lui répondre. Ça fait long, me direz-vous, il y a prescription ! Ce n’est pas grave, laissez-moi vous raconter une histoire.
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Journaliste un jour…

Deux Sillon Belge dans la boîte aux lettres : les grévistes de bpost ont enfin libéré leurs otages. Le plaisir est double ! Qu’il est bon de déchirer les couvertures plastifiées et de humer l’odeur des journaux neufs, avant de les ouvrir pour découvrir les articles !

Caméras et caramels

Selon l’expression consacrée, « les premières grues sont repassées »  ! Leurs cris gutturaux et leurs grands V dans le ciel n’ont pas laissé de place au doute. C’est bien tôt dans l’année ! D’habitude, elles attendent le mois de mars pour entamer leur voyage vers le nord, et leurs passages se multiplient jusqu’à début avril. Elles ouvrent la voie au printemps ! Celui-ci sera-t-il précoce, lui aussi ?

Jancovici au parlement français

C’est en lisant la « Voix de la terre », il y a quelques années, que j’ai découvert Jean-Marc Jancovici, le grand communicant français sur le climat. Comme beaucoup d’autres, je fus séduit par sa capacité à dire clairement des choses compliquées. Il m’avait remis les pendules à l’heure sur la question du réchauffement climatique. Comme il communique beaucoup sur You Tube, je me suis fait « follower » de cet « influenceur » (comme on dit aujourd’hui). Il va d’ailleurs beaucoup plus loin en agissant concrètement via « Carbone 4 » et « Shift Project » qu’il anime efficacement.

Què diss’???

« È kwè ? Què diss’, Batiss’ ? ». Sur le ton de la rigolade, un voisin agriculteur m’a demandé ce que je pensais du nouveau gouvernement fédéral. J’ai été bien en peine de lui fournir une réponse éclairée, car les négociations ont traîné dans le flou durant des mois et des mois, « comme si on fauchait du foin en juin pour le ramasser 7 mois plus tard », s’est marré mon vieux pote. « Bande de fainéants ! I’ n’su san wînr’ dèss’grabouillè ! » (ils ne sont guère grouillés), a-t-il conclu.

Le choix des lecteurs

Puits de carbone

Tout change, même le sens des mots… De mon temps, un puits, c’était un forage pour chercher l’eau souterraine. De nos jours, l’eau vient du robinet, voire en bouteilles du magasin.

Au temps des épidémies

« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés... ». Les tirades de «Les animaux malades de la peste» résonnent étrangement à nos oreilles, en cette période où des épidémies de toutes sortes sévissent chez les humains et les animaux domestiques.  

Zéro complexe

« Décomplexé » : le mot est à la mode ; il revient régulièrement pour qualifier tel ou tel comportement, telle ou telle personne. Les journalistes en ont plein la bouche : ils le dégainent à tous propos, et le bon peuple suit comme un troupeau de moutons. Même nos représentants agricoles s’y mettent, quand ils parlent d’» agriculture décomplexée ». À force, être « décomplexé » est devenu une qualité, un gage d’honnêteté intellectuelle, de franche conviction. Alors que bon…

Toujours plus grand

J’avais perdu courage. Dans 10 ans, il n’y a plus de fermiers s’occupant d’élevage en Wallonie. Eh bien non !