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Voix de la terre

Voix de la terre

Le temps d’après

Voix de la terre Tic-tac, et tic, et tac… Sourde et obstinée, la chanson du temps résonne sans faiblir à nos oreilles depuis notre naissance. Engagés dans la fuite des jours, nous ne lui prêtons guère attention, sauf lors de certains évènements de notre vie : un anniversaire, un décès, un départ… et lors du passage à l’An Neuf ! On se dit alors : « Mince alors : déjà 2025 ! ».
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Peut-on encore manger des bananes?

S’il est un secteur en pleine expansion, c’est celui des livres traitant de la « transition énergétique » … comme on dit aujourd’hui. Pour faire simple : « Dis-moi ce que tu consommes et je te dirais à quel point tu réchauffes la planète ! »

Dur dur d’être durable

Vœu pieux ou réelle volonté ? Illusion ou réalité ? La « durabilité » semble être mise au centre des priorités, dans la plupart des domaines. Elle suscite bien des réflexions, des prises de position situées parfois aux antipodes les unes des autres. En ce qui nous concerne, qu’est-ce qu’une agriculture, ou plutôt une filière agro-alimentaire dite « durable » ? Chaque maillon de cette chaîne s’élabore son propre concept, selon ses affinités et ses intérêts personnels. Et ça crée un beau bazar !

Limaces, je vous aime un peu, beaucoup, pas du tout!

Quelle coïncidence  : je venais de lire l’avertissement du Cepicop dans le Sillon du 12 septembre quand je reçois un livre de jardinage sur les limaces au potager et deux jours plus tard, un lien internet vers une étude d’André Chabert de l’Acta sur le même sujet («Les limaces: biologie, influence du milieu et prévisions des risques»), version agricole bien sûr.

Un commissaire de Lux

La classe politique vit une année fort active en Belgique : c’est le moins que l’on puisse dire ! Nous avons eu droit à trois élections en juin -fédérale, régionale, européenne- en attendant deux autres en octobre -communale et provinciale-. Tout ce beau monde est affairé depuis le printemps à séduire les électeurs, puis à mettre sur pied des gouvernements, dans le chef des gagnants. La Belgique est très complexe à gérer ; les diverses sagas nationales et régionales occupent la quasi-totalité de l’espace médiatique. Les cénacles de l’Union Européenne intéressent moins les journalistes, dirait-on…

Le choix des lecteurs

Le bon coupable

J’ai repris ici le titre d’un roman d’Armel Job, écrivain de Bastogne, non pas pour me lancer dans une hasardeuse critique littéraire, mais bien pour vous parler -encore !- de la Langue Bleue. Que GLB et ses sbires n’aboient point comme des roquets, je ne vais pas non plus disserter sur la langue bleue du libéralisme engagé, blatérée depuis trois mois en Wallonie dans les cénacles du pouvoir politique… Une autre Langue Bleue préoccupe toutes nos pensées : une catastrophe sanitaire inimaginable, le pire désastre qu’aient connu nos élevages depuis la guerre 40-45 ! Par action ou par omission, où avons-nous péché pour mériter une telle punition ? En d’autres mots plus crus : qui a merdé, dans cette affaire ?

Les ravages du mouvement perpétuel

Notre vieille voiture a rendu l’âme. Qu’elle repose en paix… Elle a très peu roulé : un peu plus de soixante mille kilomètres en dix-huit ans ! Je voyage tout le temps partout dans ma tête, mais quitte rarement notre ferme physiquement, au contraire de la plupart des gens, qui passent des centaines d’heures chaque année au volant de leur véhicule. L’être humain est un grand voyageur devant l’Éternel, et un vaste mouvement perpétuel motorisé anime le monde entier ! Pour le meilleur ? Ou pour le pire ?

Un mal qui répand la terreur…

Ils ne meurent pas tous, mais tous sont frappés ! Nos moutons sont malades de la Fièvre Catarrhale Ovine, FCO pour faire court, ou encore BTV – Blue Tong Virus –, virus de la langue bleue. Bref, une belle saloperie au goût de déjà-vu, de déjà-subi.

À Bonne Espérance, la bonne eau… m’émousse!

La fête des moissons à l’abbaye de Bonne Espérance, c’est traditionnellement un voyage dans le temps au pays des tracteurs millésimés. L’eau n’occupe généralement qu’une petite place, discrètement, loin derrière la bière de l’abbaye au col de mousse incomparable.

Rentrée des classes

Après avoir passé un joyeux juillet et un mois d’août doux, élèves et enseignants reprennent le chemin des écoles. Fini de rire et de s’amuser, quoique… Un fils d’agriculteur m’a avoué ne pas être mécontent de rejoindre les bancs de son institut pour s’y reposer, après deux mois intenses à travailler à la ferme! Un autre rentre avec des pieds de plomb et des bras ballants, tant l’enseignement scolaire l’assomme et ne répond pas à sa nature profonde, active et manuelle. Un autre encore se réjouit d’aller apprendre de nouvelles notions, pour se préparer au mieux à son futur métier agricole.