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Voix de la terre

Voix de la terre

Dur dur d’être durable

Voix de la terre Vœu pieux ou réelle volonté ? Illusion ou réalité ? La « durabilité » semble être mise au centre des priorités, dans la plupart des domaines. Elle suscite bien des réflexions, des prises de position situées parfois aux antipodes les unes des autres. En ce qui nous concerne, qu’est-ce qu’une agriculture, ou plutôt une filière agro-alimentaire dite « durable » ? Chaque maillon de cette chaîne s’élabore son propre concept, selon ses affinités et ses intérêts personnels. Et ça crée un beau bazar !
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Mais où est donc passée la 7e compagnie?

Curieusement, TF1 repassait ce vieux film d’il y a 50 ans, entre les deux tours des élections législatives. Un hasard ? Moi qui pensais que l’autodérision était une spécialité belge, je me suis bien amusé en revoyant la description décalée de la bravoure du soldat « français moyen » en 1940 et la mise en exergue de ce qu’était la collaboration. De Gaulle, décédé peu avant la sortie du film, a dû se retourner dans sa tombe.

Bleu, blanc, et vert

Trois couleurs : bleu, blanc et vert. Elles ornent le drapeau du Lesotho -petit pays enclavé dans l’Afrique du Sud visitée naguère par le Sillon Belge- et l’étendard d’une immense région située en Argentine : la Patagonie. Ces couleurs pourraient évoquer également une coalition gouvernementale improbable, avec un parti blanc sans le moindre pigment politique. Pourquoi pas ? À dire vrai, notre « blanc bleu vert » désigne un projet d’étude mené pas le Centre de Recherche Agricole de Wallonie, le Cra-w. Le sujet me tient à coeur, car il met en avant une race bien de chez nous, le Blanc-Bleu-Belge, et étudie son impact sur les émissions de gaz à effet de serre.

Un festival «structural»

C’est devenu une tradition, tous les deux ans, pendant deux jours, Greenotec organise une plate-forme de rencontres et d’informations de l’agriculture. Le sol et les couverts végétaux, c’est l’Adn de l’association mais d’autres sujets sont abordés comme le machinisme, la semence et la protection des plantes.

Le choix des lecteurs

À perdre la laine…

Pauvres moutons ! Habituellement, quand on les tond en juin, ils sont soulagés d’être débarrassés de leur trop chaude pelisse ; la seule crainte est de voir leur peau rasée transpercée par les rayons UV d’un soleil généreux. Cette année, leur strip-tease obligé les a laissés bien démunis pour affronter des températures proches de zéro degré lors de certains petits matins frisquets ! Les averses orageuses constituent leur pire cauchemar, tant leur peau dénudée est fragile et craint les morsures glacées de la grêle. Mes brebis font réellement pitié, en cette fin de printemps digne d’un automne. Elles pourraient toutefois se consoler en pensant à l’œuvre utile qu’elles remplissent en cédant leur précieuse laine à l’humanité frigorifiée. Hélas, plus personne n’en veut ! Quelle époque vivons-nous, d’ainsi jeter au rebut un bien aussi précieux ?

Bleu, bleu, bleu, le ciel de …

Vous vouliez du bleu ? Un mot, un geste : les élections ont fait le reste ! Par contre, le ciel météorologique n’a pas voté pour le bleu azur… Celui-ci se bagarre toujours et encore contre le parti gris des nuages, façon GLB, ce gentil monsieur qui fait la pluie et le beau temps en Wallonie : spécialiste des orages politiques, des chocs thermo-médiatiques et des fronts froids. Le jour tout proche arrive où notre région en aura fini avec les 50 nuances de gris, a-t-il promis. Du bleu, des bleus, des mots bleus, des maux bleus, un ciel bleu ! Que du bleu...

Fête des pairs

Saint-Médard nous a bien surpris, cette année ! Habituellement, il nous arrose copieusement en déployant sa panoplie de précipitations : ondée, orage, averses intenses, bruine tenace. Apparemment, il n’avait plus rien en magasin, après avoir vidé son stock de pluies en tous genres lors du mois de mai. Alléluia ! Nous avons bénéficié durant ce week-end d’une météo lumineuse, avec un famélique 14 degrés en Ardenne au plus chaud de journées enfin sèches, pour le plus grand soulagement des fermiers ! Les tracteurs ne chôment pas ces jours-ci, pour emblaver les derniers champs de pommes de terre, voire de maïs, et récolter une coupe d’herbe, la première le plus souvent. Et voilà que -PAF ! –, le lendemain neuf juin est aussi jour d’élection, et fête des pères dans la foulée, au beau milieu de tout ce travail à la ferme !