Accueil Voix de la terre

Voix de la terre

Voix de la terre

L'info en continu Voir toute l’actualité en continu >

Abonnez-vous

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles

Voir l'offre d'abonnement

Autour de la table en tracteurs à pédales

Cette fois, la marmite agricole est en pleine ébullition ; le lait déborde, et c’est peu de le dire ! Démonstration de force et de puissance, le phénomène est à la fois spectaculaire et exaltant pour nous autres paysans, de voir tous ces tracteurs envahir les villes et former des barrages. Preuve en est faite : nous sommes là, toujours vivants, toujours debout, plus déterminés que jamais à défendre notre profession ! Nul doute que la dopamine et l’adrénaline coulent à flot dans les veines des jeunes fermières et fermiers engagés dans la lutte de leur vie, une expérience qu’elles et ils raconteront encore à leurs petits-enfants dans cinquante ans ! Euphorisés par l’effet de masse, grisés par le succès médiatique de leurs actions, ils forment -pour un temps ?- un bloc compact avec qui il faudra désormais compter…

Obéir et se taire

« On zè dol sôrtt’ dè djîns qui rotan è qui kloujan leu djînv’ ! ». (On est de la sorte des gens qui marchent et qui ferment leur bouche). En d’autres termes, nous sommes de la race des gens qui obéissent et se taisent. Au cours de mon enfance, j’ai souvent entendu cette expression en patois wallon. Ainsi parlaient nos parents quand ils étaient opposés à un pouvoir supérieur -notable, instituteur, curé, administration…- et ne pouvaient faire entendre leur voix. Avec fatalisme, ils décrivaient ainsi le destin des gens de la terre, soumis à tous ceux-là qui nous prennent pour leurs chiens, auxquels on jette des os de temps à autre pour mieux se les attacher.

Ils n’iront plus au bois

En chaque vieil Ardennais sommeille un bûcheron, un homme des bois ! Je suis né un pied dans ma prairie, l’autre dans la forêt, et celle-ci exerce toujours sur moi un puissant attrait. Pas étonnant dès lors d’avoir choisi d’habiter un lieu très arboré, une ferme incrustée en bordure d’un massif forestier, aux multiples kilomètres de lisières…

Le choix des lecteurs

Assurancetourix

La vie d’agriculteur n’est pas de tout repos, je ne vous apprends rien… Nous vivons et travaillons en contact direct avec la nature, et celle-ci s’amuse régulièrement à nous jouer des tours pendables, comme un chat avec la souris qu’il tient entre ses griffes. Ainsi, question météo, nous avons droit de plus en plus souvent à des sécheresses estivales ; puis des pluies diluviennes au moment des récoltes ou des semis ; quand ce ne sont pas des tempêtes ou des orages dévastateurs ; des périodes de gel pile poil au moment de la floraison ; etc, etc.

Marchands de peurs et marchands de leurres

En toute sincérité, je le croyais innocent et convenu, mais assez curieusement, mon petit article « Un métier aux mille dangers » m’a valu plusieurs réactions, polarisées en deux tendances, l’une à l’antipode de l’autre. Certains messages abondaient dans mon sens, tandis que d’autres déploraient mes propos de manière cinglante. L’expression « marchand de peurs » est revenue plusieurs fois, notamment dans une réponse publiée dans le dernier Sillon Belge de 2023. Je vous remercie infiniment pour toutes vos réactions positives ou négatives, lesquelles stimulent mes réflexions intérieures et fournissent du carburant (renouvelable) à mon moteur…

L’air du temps, l’air de rien

L’An Nouveau est arrivé ! Il s’est ouvert à nous comme un coffret-découverte de sachets de tisanes, où diverses fleurs et épices sont proposées : cannelle, vanille, verveine, tilleul, camomille, thé, etc. À nous de picorer parmi un large éventail de fragrances, au jour le jour !