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Voix de la terre

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Assurancetourix

Voix de la terre La vie d’agriculteur n’est pas de tout repos, je ne vous apprends rien… Nous vivons et travaillons en contact direct avec la nature, et celle-ci s’amuse régulièrement à nous jouer des tours pendables, comme un chat avec la souris qu’il tient entre ses griffes. Ainsi, question météo, nous avons droit de plus en plus souvent à des sécheresses estivales ; puis des pluies diluviennes au moment des récoltes ou des semis ; quand ce ne sont pas des tempêtes ou des orages dévastateurs ; des périodes de gel pile poil au moment de la floraison ; etc, etc.
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Buvez, éliminez…

L’eau ces temps-ci sème l’émoi : l’eau que l’on choie, celle que l’on boit, celle qui nous noie… Les médias s’en donnent à cœur joie ; ministre et responsables sont aux abois ! Comme beaucoup d’autres Belges, je suis allé voir du côté des analyses de la SWDE, et j’ai pu constater l’excellente qualité de notre eau de robinet : pas de pesticides chez nous, ni PFAS et autres molécules présentées comme suspectes. En même temps, quand on habite loin des usines, au milieu des prairies et des forêts sur les hauteurs de l’Ardenne, c’est facile d’être peu pollué. Tout le monde en Wallonie ne peut en dire autant ! Hélas…

Les «richesses» de la langue française et les pesticides

Bizarrement, aujourd’hui, le nom d’un produit change selon l’idéologie ou la profession de celui qui l’utilise alors que le dictionnaire nous dit qu’une dénomination correspond à la désignation d’une même chose ou d’une même personne.

Esprit de famille

Des chiffres, toujours des chiffres ! Dès qu’un problème se pose, vite, on collecte des données, on calcule, on analyse, on communique. On récolte des preuves à charge pour bétonner son postulat ; on cherche des petits papiers à décharge pour se dédouaner quand on est dans ses petits souliers, qu’il s’agisse par exemple de pollution aux PFAS des eaux potables -parlez-en à Céline Tellier… –, d’inondations « imprévues » dues aux 250 mm/m² de pluies de ces trente derniers jours, de négligences sécuritaires nationales, etc.

Les chemins et sentiers de Comines-Warneton

Ah, que j’aime me balader sur nos routes et chemins de campagnes. Le plus souvent accompagnée d’une, deux ou trois amies selon leur emploi du temps… Agricultrices à la retraite, elles aident chacune à leur manière la génération suivante installée sur la ferme.

Le choix des lecteurs

Une moitié pour rien!

50 % de gaspillage alimentaire au niveau mondial, même en tenant compte du recyclage des sous-produits, depuis la parcelle agricole jusque dans les estomacs des consommateurs ! Bertrand Piccard aime les chiffres ; il les assène volontiers pour convaincre son auditoire, dans ses vidéos sur YouTube et ailleurs. Ce scientifique environnementaliste se situe dans la lignée des Riccardo Petrella, Jean-Marie Pelt, Jean Ziegler…, sans oublier bien sûr Jean-Marc Jancovici, fort suivi en ce moment. C’est toujours intéressant de les écouter, car ils ont le don de bousculer nos certitudes, de nous fourrer le nez dans notre (…) avec élégance, quitte à passer parfois pour d’invétérés donneurs de leçons, un rien collapsologues.

Végé, t’as rien?

Décidément, rien n’arrête la pluie ! Et ça tombe, encore et encore depuis juillet, avec de brèves fenêtres de beau temps, histoire de faner quelques hectares, de moissonner en vitesse puis récolter pommes de terre et betteraves. C’est la fête aux grenouilles ! Et aux herbages, bien entendu… Nos ruminants n’ont pas eu faim en prairie ces derniers mois ! Les potagers ont rarement donné comme cette année : laitues, carottes, bettes, céleri…

Ceux qui remettent en question le cadre scientifique alimentent le populisme

Avez-vous confiance en la science ? Plus précisément, avez-vous confiance en les scientifiques qui garantissent la sécurité de notre eau potable, de la nourriture pour les bébés ou des médicaments ? Bien que cela puisse sembler absurde, c’est précisément la question à laquelle certains font face aujourd’hui.

Rosa, Rosier, Rosam…

Que ceci reste entre nous mais je n’ai eu besoin, ni de Virgile, ni de Jacques Brel, pour décliner Rosa, Rosier à toutes les sauces. Et comme pour toutes les entreprises, pardon, pour tous les rosiers, les plus belles fleurs ne s’interdisent pas les épines.