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Voix de la terre

Voix de la terre

Marchands de peurs et marchands de leurres

Voix de la terre En toute sincérité, je le croyais innocent et convenu, mais assez curieusement, mon petit article « Un métier aux mille dangers » m’a valu plusieurs réactions, polarisées en deux tendances, l’une à l’antipode de l’autre. Certains messages abondaient dans mon sens, tandis que d’autres déploraient mes propos de manière cinglante. L’expression « marchand de peurs » est revenue plusieurs fois, notamment dans une réponse publiée dans le dernier Sillon Belge de 2023. Je vous remercie infiniment pour toutes vos réactions positives ou négatives, lesquelles stimulent mes réflexions intérieures et fournissent du carburant (renouvelable) à mon moteur…
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Esprit de famille

Des chiffres, toujours des chiffres ! Dès qu’un problème se pose, vite, on collecte des données, on calcule, on analyse, on communique. On récolte des preuves à charge pour bétonner son postulat ; on cherche des petits papiers à décharge pour se dédouaner quand on est dans ses petits souliers, qu’il s’agisse par exemple de pollution aux PFAS des eaux potables -parlez-en à Céline Tellier… –, d’inondations « imprévues » dues aux 250 mm/m² de pluies de ces trente derniers jours, de négligences sécuritaires nationales, etc.

Les chemins et sentiers de Comines-Warneton

Ah, que j’aime me balader sur nos routes et chemins de campagnes. Le plus souvent accompagnée d’une, deux ou trois amies selon leur emploi du temps… Agricultrices à la retraite, elles aident chacune à leur manière la génération suivante installée sur la ferme.

Une moitié pour rien!

50 % de gaspillage alimentaire au niveau mondial, même en tenant compte du recyclage des sous-produits, depuis la parcelle agricole jusque dans les estomacs des consommateurs ! Bertrand Piccard aime les chiffres ; il les assène volontiers pour convaincre son auditoire, dans ses vidéos sur YouTube et ailleurs. Ce scientifique environnementaliste se situe dans la lignée des Riccardo Petrella, Jean-Marie Pelt, Jean Ziegler…, sans oublier bien sûr Jean-Marc Jancovici, fort suivi en ce moment. C’est toujours intéressant de les écouter, car ils ont le don de bousculer nos certitudes, de nous fourrer le nez dans notre (…) avec élégance, quitte à passer parfois pour d’invétérés donneurs de leçons, un rien collapsologues.

Végé, t’as rien?

Décidément, rien n’arrête la pluie ! Et ça tombe, encore et encore depuis juillet, avec de brèves fenêtres de beau temps, histoire de faner quelques hectares, de moissonner en vitesse puis récolter pommes de terre et betteraves. C’est la fête aux grenouilles ! Et aux herbages, bien entendu… Nos ruminants n’ont pas eu faim en prairie ces derniers mois ! Les potagers ont rarement donné comme cette année : laitues, carottes, bettes, céleri…

Le choix des lecteurs

Ceux qui remettent en question le cadre scientifique alimentent le populisme

Avez-vous confiance en la science ? Plus précisément, avez-vous confiance en les scientifiques qui garantissent la sécurité de notre eau potable, de la nourriture pour les bébés ou des médicaments ? Bien que cela puisse sembler absurde, c’est précisément la question à laquelle certains font face aujourd’hui.

Rosa, Rosier, Rosam…

Que ceci reste entre nous mais je n’ai eu besoin, ni de Virgile, ni de Jacques Brel, pour décliner Rosa, Rosier à toutes les sauces. Et comme pour toutes les entreprises, pardon, pour tous les rosiers, les plus belles fleurs ne s’interdisent pas les épines.

À quel saint se vouer?

Qui croit encore au bon dieu et à ses saints, dans notre société matérialiste où la spiritualité s’exerce surtout pour augmenter ses profits, et se chercher mille et un plaisirs terrestres ? Chez nous, la religion a perdu son attrait irrésistible, et ne pilote plus notre monde. Chez nous non, mais ailleurs ? Juifs et musulmans s’étripent sauvagement au Proche-Orient ; orthodoxes ukrainiens et russes s’écharpent pour de petits bouts de territoire, et la paix ne sait plus à quel saint se vouer, si ce n’est à Sainte Rita, patronne des causes désespérées. Rien n’est simple, et les solutions imaginées créent sans fin de nouveaux conflits, de toutes natures.