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Voix de la terre

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Fête des pairs

Voix de la terre Saint-Médard nous a bien surpris, cette année ! Habituellement, il nous arrose copieusement en déployant sa panoplie de précipitations : ondée, orage, averses intenses, bruine tenace. Apparemment, il n’avait plus rien en magasin, après avoir vidé son stock de pluies en tous genres lors du mois de mai. Alléluia ! Nous avons bénéficié durant ce week-end d’une météo lumineuse, avec un famélique 14 degrés en Ardenne au plus chaud de journées enfin sèches, pour le plus grand soulagement des fermiers ! Les tracteurs ne chôment pas ces jours-ci, pour emblaver les derniers champs de pommes de terre, voire de maïs, et récolter une coupe d’herbe, la première le plus souvent. Et voilà que -PAF ! –, le lendemain neuf juin est aussi jour d’élection, et fête des pères dans la foulée, au beau milieu de tout ce travail à la ferme !
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Son propre maître? Vraiment?

Un agriculteur, dit-on, est son propre maître. Légende ou réalité ? Chaque matin, il se lève avec un plan de travail en tête, un schéma mental qu’il a dessiné lui-même, que personne ne lui a imposé, ni un patron, ni un chef de chantier ou un quelconque directeur. Il organise sa journée comme bon lui semble, sans limites ni obligations. Vu de l’extérieur, notre métier semble baigner dans une forme de liberté absolue, mais au-delà des apparences, des obligations de résultat déterminent le parcours à accomplir. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne l’agriculture contractuelle, forme moderne et pernicieuse de servitude paysanne.

Iqsw… Redilemele…?

J’ai eu la chance d’assister, comme une petite souris dans un grand auditoire de l’UCL, au forum de lancement d’un projet de « super indicateur » pour caractériser les sols wallons, l’Iqsw. Oups ! Fastoche… N’est-ce pas ce que font les analyses de terre de nos chères provinces ?

L’agrivoltaïsme: un sujet de lutte paysanne

Le 17 avril 1996, au Brésil, 19 membres du mouvement des paysans sans terre furent massacrés par des tueurs à la solde de grands producteurs terriers. Depuis lors, Via Campesina a décrété que le 17 avril serait la journée internationale des luttes paysannes. En cette période de révolte agricole, le Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne (RESAP) et la Fugea signalent une nouvelle menace pour les terres agricoles et pour l’accès à la terre : l’agrivoltaïsme.

Où est le printemps?

Une bergeronnette fait son nid sous mes panneaux solaires,

Les choucas ont fini de boucher la cheminée de mon fils. Aie !

Les tourterelles s’impatientent, les feuilles de nos arbres tardent à venir, elles chantent, ont envie de nicher.

Mais oui, c’est le printemps…

Lutte finale

Le 17 avril 1996, dix-neuf paysans de la MST (mouvement des travailleurs ruraux sans terre) furent assassinés au Brésil par des tueurs à la solde de gros propriétaires terriens. Depuis cette date, le 17 avril est marqué d’une pierre noire et institué « Journée Mondiale des Luttes Paysannes ». Lutte contre qui ? Lutte contre quoi ? Les manifestations agricoles de ces derniers mois ont secoué vigoureusement les cocotiers de l’Union Européenne, des ministères régionaux et fédéral belges, sans qu’il tombe grand-chose dans les paniers des paysans. À quand donc la lutte finale, la Der des Ders ?

Le choix des lecteurs

Paysages en pays sage

Il n’aura fallu que cinq jours ! Lundi matin, l’énorme vieille ferme dressait encore ses murs orgueilleux au milieu du village, défiant le temps et les saisons depuis trois cents ans. Vendredi soir, elle n’était plus là, tout simplement ! Disparue, envolée, comme si elle n’avait jamais existé. Un bulldozer, deux pelleteuses, ainsi qu’une noria de très gros tracteurs attelés de bennes, ont tout rasé et enlevé en quelques dizaines d’heures. Sur le terre-plein ainsi dégagé, sera bientôt construit un complexe de vingt appartements. L’un après l’autre, les derniers témoins de la vie agricole d’autrefois disparaissent des paysages intérieurs de nos localités.

Une occasion ratée d’encourager les jeunes

Vous le savez, il n’est pas simple d’être agriculteur aujourd’hui, et le défi est encore plus grand si vous êtes un jeune agriculteur. Or, nous entendons partout que l’état offre des aides, du soutien… ; cela particulièrement destiné à ces jeunes fermiers. Magnifique, pensez-vous. La réalité sur le terrain est bien différente.

Le carbone, fer de lance d’une agriculture énergétique

Au siècle de la décarbonation, le carbone est « En avant, toute ! » pour l’agriculture. Pour en parler, Fréderic Thomas était en Belgique et beaucoup d’agriculteurs, sensibles à la conservation des sols, ont eu l’occasion de l’écouter. 

Noël au balcon, PAC au tison

Les syndicats agricoles wallons ont passé les semaines qui ont suivi Noël au balcon, confortablement installés et curieux d’observer les agriculteurs européens se placer en ordre de marche pour crier au monde les graves difficultés qui les accablent. Polonais, Roumains, Allemands, Français… : chaque nation y allait de ses revendications personnelles. Fin janvier, nos confrères d’Outre-Quiévrain ont multiplié les appels du pied aux « Bèljeus » , pour qu’ils rejoignent le vaste mouvement de révolte paysanne. Les jeunes de la FJA, titillés dans leur amour-propre, ont répondu tout d’abord timidement, puis se sont piqués au jeu, retournant à la française les plaques des agglomérations, puis sortant enfin les tracteurs pour descendre dans les rues et monter sur les autoroutes.

Loup ! Es-tu là?

Ce 12 janvier, la province de Liège organisait, à l’école d’agriculture de La Reid, une réunion sur le retour du loup dans notre pays. Le thème de cette rencontre – « Comment protéger nos troupeaux ? » – ne permettait pas de donner un avis sur la présence de ce canidé, ce qui engendra une certaine frustration parmi l’assemblée.