Transformé en gîte, le moulin a le vent en poupe











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Imaginez ce scénario saugrenu : Vous vous rendez chez votre médecin, salement enrhumé. Vous avez chopé la « crève », genre covid ou grippe, et ça dégénère en pneumonie. Toux caverneuse, sphère rhino-pharyngée explosée, poumons en feu, cœur lancé au grand galop, nausées cataclysmiques. Votre médecin vous reçoit, sourire patelin aux lèvres, et vous serre la main en débitant quelques lieux communs d’une voix enjouée. Mobilisant le peu de forces qu’il vous reste, vous lui exposez votre pathologie ; il vous écoute distraitement et fait semblant d’être désolé.

Depuis la dernière semaine d’août, la récolte des pommes et des poires bat son plein au Domaine de la Pommeraie. Situé à Gembloux, ce verger bio nous ouvre ses portes pour en apprendre un peu plus sur son histoire et sa production tant appréciée.

L’autre jour, nous étions trois amis autour de la table. Le ministre de la santé, Frank Vandenbroucke venait d’annoncer sa décision de réduire de 80 millions le budget « médicaments » qui se situe à 6,8 milliards € par an pour la Belgique, soit 1,1 %. Cris d’orfraie du secteur pharma, évidemment, alors que le marché belge serait, selon la presse, le plus couteux d’Europe.

En adoptant, le 8 octobre dernier, sa position sur la révision ciblée de l’OCM, le parlement a acté une mesure attendue : l’obligation de contrats écrits entre agriculteurs et acheteurs. Dans le même mouvement, les eurodéputés ont réservé les appellations liées à la viande aux seuls produits carnés.








L’arrachage des pommes de terre touche doucement à sa fin. La Fiwap fournit un premier résultat de la récolte, avec une estimation des rendements supérieure à l’année dernière et à la moyenne des cinq dernières années. La production brute de 2025 atteindrait 4,96 millions de tonnes.

Les chevaux de trait ardennais ont plus d’un tour dans leur sac. Imposants, mais avec un cœur en or, attelés ou montés, ces équidés possèdent une véritable palette de talents. En ville, dans les vignobles, lors des foires et spectacles, ils réussissent toujours à séduire les connaisseurs comme les non-initiés grâce à leur véritable capital sympathie. Preuve de sa polyvalence, cette année, cette race est montée sur la première marche du podium lors de la Route en Suisse Normande, un événement international qui fait la part belle à ce patrimoine vivant.


Les implications négatives de l’accord UE/Mercosur, dont le processus de ratification a été récemment par la commission, pour les revenus du secteur de l’élevage pourrait être limité grâce aux contingents tarifaires. C’est l’une des conclusions d’un article scientifique rédigé conjointement l’Inrae et le Trinity College de Dublin, publié le 26 septembre.

Vingt-cinq ans après le lancement des négociations, l’accord entre l’UE et les pays du Mercosur demeure l’un des textes commerciaux les plus contestés sur la scène européenne. Le 2 octobre, à l’initiative de l’eurodéputée écologiste Saskia Bricmont, un séminaire organisé au parlement a réuni plusieurs juristes de renom afin d’analyser ses implications. Leurs interventions, croisées avec plusieurs études académiques, dessinent un tableau inquiétant : loin de consolider les ambitions climatiques et démocratiques de l’UE, l’accord pourrait bien en fragiliser les fondements.
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