Patrick Mauën et ses «Clapiers d’antan» remettent la viande de lapin au goût du jour

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Voir l'offre d'abonnementLa route s’égare, piquetées à l’infinie de jaune, du minuscule et de l’imprévisible, les prairies. Fin de printemps, dans la justesse d’un souffle, tremblant dans son envol, lumineux dans son déclin. Des myriades de fleurs brûlantes de lumière. Comme une trappe dans le ciel, des chapelets de soleil, des effilochés de nuages dociles et ventrus. Il dit ce qui délivre, il dit ce qui tourmente. Clairière à droite, à quelques mètres de la frontière luxembourgeoise, la Ferme du Faascht. Mélody Kessler, Ludovic Peter et David Feller y ont réinventé la notion même d’exploitation agricole, en mêlant autonomie énergétique, valorisation des déchets, innovations agronomiques et sobriété hydrique.
Comme dans les autres cultures, les observations du réseau ce week-end montrent une progression des populations de pucerons par rapport à la semaine dernière. Il existe de fortes variations d’une parcelle à l’autre.
Les vergers de noisetiers font doucement leur apparition en Wallonie. L’entreprise Agronuts, née de la collaboration entre Benoît Genin et Pierre-Olivier Bonhomme, a partagé son expertise lors d’une visite de son verger. L’occasion de discuter des variétés et de leur pollinisation bien particulière mais également du sol, des poules et de la récolte.
Pour un agriculteur, les sols cultivés font figure de biens précieux. À ce titre, ils méritent la plus grande attention mais aussi l’adoption de pratiques permettant de stabiliser, si pas d’accroître, leur teneur en matière organique dont les atouts sont loin d’être négligeables.
Quel avenir pour l’agriculture européenne ? Cette question, qui préoccupe autant les agriculteurs que les décideurs, anime les débats au sein des institutions européennes, sur les routes des manifestations et dans les exploitations. Nous avons écouté puis questionné Arnaud Rousseau, président de la Fnsea, qui appelle les autorités européennes à engager un changement stratégique profond, plaçant le revenu des agriculteurs au cœur des politiques agricoles, une condition indispensable pour assurer la pérennité et la compétitivité du secteur.
Verra-t-on bientôt de plus en plus de moutons pâturer les couverts d’intercultures dans les campagnes wallonnes ? En tout cas, cette pratique semble avoir le vent en poupe… Logique, puisqu’elle comporte de nombreux avantages, tant pour l’éleveur que pour le cultivateur. Un partenariat « gagnant-gagnant » à mettre en place en respectant plusieurs précautions, notamment sanitaires, pour qu’il tienne toutes ses promesses.
Si la consommation bio a été largement marquée par la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, résultant de la guerre en Ukraine, elle semble progressivement inverser la tendance. Plusieurs indicateurs le confirment : le taux de pénétration du bio demeure stable, tandis que les dépenses consacrées aux denrées issues de ce mode de production augmentent, de même que les parts de marchés des produits bio.
C’était une première en 2023, mais le phénomène s’est répété en 2024… Une nouvelle fois, le nombre de ferme bio et la superficie qui leur est dédiée ont reculé en Wallonie. Toutes les filières ne sont cependant pas logées à la même enseigne ; certaines affichant une belle progression. Et ce, d’autant que la situation ne résulte pas uniquement de déconversions…
La saga se poursuit au parlement européen. Avec plus de 3.000 amendements déposés, la réforme de la réglementation sur le transport des animaux vivants continue de diviser profondément l’hémicycle. Entre les défenseurs du bien-être animal, qui appellent à des règles plus strictes, et les représentants du monde agricole, inquiets de mesures qu’ils jugent inapplicables, le débat reste très polarisé. Lors de la dernière réunion conjointe des commissions de l’Agriculture et du Transport, la passe d’armes entre les deux co-rapporteurs a une nouvelle fois illustré la profondeur des désaccords.
Pucerons, criocères et cécidomyies sont observés dans les parcelles de froment mais les populations restent sous le seuil d’intervention.
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